1650 Sur la planète Rajaor, la capitale de l'empire
le plus puissant de cette planète
Le chant du corps me sort de mon sommeil. Je regarde par la fenêtre et j'aperçois au loin le lever du soleil sur la ville et cela me mit instantanément de bonne humeur. Je me lève, m'habille d'une chemise de chevalier et d'un pantalon ample, enfile mes bottes, arrange rapidement mes boucles noires à la limite du violet, prend ma bourse, attrape le livre que je dois rendre à M. Hokins et prend mon épée en argent rangée dans son fourreau que je glisse à ma ceinture. Je sors de chez moi, j'ai une petite maison coquette, un peu à l'écart de la ville, mais pas trop loin de château où je travaille. Elle est aux milieux d'un petit bosquet, un peu comme hors,du temps et loin de tous les problème du cotidient. Mais vous devez vous demander qui je suis. Je m'appelle Évangélo White et je suis chevalier de l'empereur Arman premier. Je vais bientôt fêter mon 25 anniversaire, en juin, plus précisément. Comme vous devez sans doute l'avoir compris, je travaille pour le roi, je fais partie de sa garde rapprochée. Comme j'ai encore un peu de temps avant que mon travail commence, je flâne dans les rues de notre magnifique capitale qu'est Noctensia. Je passe à la boulangerie de ma meilleure amie pour prendre mon petit déjeuner. Je rentre dans sa boutique et une délicieuse odeur de pain chaud et de viennoiserie tout droit sortis du four envahissent mes narines.
- Ho bonjour Évangélo ! Comment vas-tu ce matin ? Un croissant, comme d'habitude ? Demande Katara avec son habituel sourire chaleureux.
Katara est ma plus vieille amie et de loin la personne en qui j'ai le plus confiance. C'est une petite femme rondelette, à l'air jovial et elle possède des bras sûrement plus musclés que les trois quarts des hommes de cette capitale. En plus court, c'est une femme fantastique qui me nourrit de ces délicieux croissants tous les matins.
- Oui, s'il te plaît. Et je vais très bien, et toi ? Toujours aussi dur de se lever à cinq heures du matin ?
- Oui, c'est épuisant, mais tu sais que j'aime mon métier plus que tous et que l'affaire marche plutôt bien.
- C'est logique, la qualité de tes produits est excellente, c'est normal que l'affaire marche.
- Oui, mais c'est aussi beaucoup de chance...
- Je ne pense pas personnellement, c'est vrai, ça joue un peu, mais il faut déjà le courage de se lancer, de vendre, de produire. Sans cela, la chance ne peut pas agir. Autrement dit, la chance n'est qu'un minuscule facteur.
- Oui, mais dans « c'est aussi beaucoup de chance », je veux dire que ça pourrait très bien ne pas fonctionner du tout.
- Oui, c'est vrai, mais en attendant sa marche et c'est tout ce qui compte.
Un homme cria que lui aussi voulait des croissants et que notre discutions aussi intéressante soit elle devrait se remettre à plus tard. Je sors donc de sa boutique le sourire aux lèvres et avec mon délicieux croissant. Je me dirige ensuite vers la librairie de Mr Hokins, je traverse la grande rue, puis empreinte une série de petites rues animées. Les touristes qui viennent préfére rester dans les grandes rues où se trouve beaucoup de magasin souvenir (ils se font arnaquer si vous voulez mon avis) et loupe la vraie richesse de cette ville. Ce sont dans ces petites ruelles que vie l'âme de cette ville. Je traverse donc ces lieux si pleins de magie le sourire aux lèvres, les filles gloussent sur mon passage et les enfants chuchotent. Albin un enfant que j'aime tous particulièrement me saute au cou.
- Évangélo ! Évangélo !
- Oui, que ce qu'il y a ?
- Mamie tarte aux pommes veut te voir ! S'exclame l'enfant avec des yeux qui pétillent de malice.
