le soleil est mon commencement,
je ne sais faire sans lui
le besoin de couleurs, d’éclats est inévitable, incessant
l’été est mon existence,
il m’est impossible de résister à la texture de sa peau
je revois le ciel et mange les nuages
les paupières closes je regarde le ciel se tordre
se disloquer dans la chaleur intense
il existe une infinité de sourires sur ce plaisir infime
celui de regarder le ciel sans le voir
le ciel est partout en été
peu importe là où est la mer
je vois l’eau comme je vois le ciel
dans une contemplation qui passe par les mots
car tout, dans l’été, se dit à travers les mots
— corps, quelques fois —
comment faisons nous pour résister au temps ?
j'accueille l’été, dans la moiteur de mon corps
et je le berce avec une tendresse qui n’est pas mienne
je brûle de cette proximité avec l’été
je veux le dévorer
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l'été en liqueur
Poetryil faut boire les sensations et vivre pour les étreintes des corps qui n'en peuvent plus 09.23