je me complais des corps
je les confonds
me pare d'excuses et de charmes
pour leur plaire
et je réclame, presque plaintive,
les étreintes et les œillades
je veux les corps qui se touchent du regard
qui se conservent en leur sein pour toute une éternité
je veux l'absence de pudeur et le début des nuits d'été
qu'on me donne les dos, les nuques, les mains ou bien l'étincelle des regards
je suis vide ;
qu'on me remplisse des corps qui,
je le sais,
ne désirent que faire corps
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l'été en liqueur
Poesiail faut boire les sensations et vivre pour les étreintes des corps qui n'en peuvent plus 09.23