The Queen's Fate | SEVENTEEN

Chapitre 40

PDV de Yongja 

Je me tenais anxieuse aux côtés de Chan qui suppliait son père dans la chambre de celui-ci. Le roi s'apprêtait à se coucher mais mon mari voulait qu'il reste éveillé encore quelques temps. En effet, Chan voulait que le roi assiste à sa discussion avec Heo Misuk pour piéger celle-ci.

Chan : Pitié, père !

Roi : Cette discussion m'apportera-t-elle quelque chose ? Je ne veux pas espionner pour espionner. Il me faut du concret.

Chan : Je ferai parler la reine de ses méfaits ! Cela ne vaut-il pas la peine d'assister ?

Le souverain se tourna vers moi, hésitant, cherchant quoi faire.

Yongja : Votre Majesté, croyez en votre fils, s'il-vous-plaît. Je serai à vos côtés derrière le mur et vous pourrez partir quand vous le voudrez.

Je savais pourquoi il était si hésitant. Il ne voulait pas apprendre ce qui allait lui condamner sa reine. Il voulait continuer d'être aveugle encore longtemps. Mais tout a une fin.

Le monarque le compris et accepta dans un lourd soupir.

Roi : C'est la première et la dernière fois que je ferai cela. Je veux croire en elle, même si tu aurais tort.

Le regard meurtri du père joignit l'expression blessée du fils. Et comme cela nous partîmes dans la chambre de Chan.

De ses pas lourds, nous comprenions que la reine venait d'entrer dans la pièce. La tension monta d'un cran dans mon être. J'aperçu le roi se crisper également. La voix de Chan me semblait si différente tellement elle était anxieuse.

Reine : Pourquoi m'as-tu demandée ?

Chan : J'en ai assez de tout garder pour moi. 

Reine : Plaît-il ?

Chan : Je sais ce que vous avez fait, ne niez rien.

Reine : AH ! Et qu'ai-je donc fait ? 

Chan : Je vais commencer doucement, alors. Je ne peux croire que vous continuez de faire la belle au palais alors que vous avez condamné des gens à l'esclavage !

Reine : Tu continues de me blâmer pour les actions de mon défunt père ?!

Chan : Je sais que vous y avez activement participé ! Vos richesses volées au peuple ont bien servies à votre clan. Je dois avouer que c'était admirable de votre part d'aller vérifier le travail par vous-même.

J'entendis un bruit sourd qui fit sursauter le roi tout autant que moi. La reine venait-elle de frapper Chan ?!

Chan : Comment osez-vous-

Reine : MOI ?! Toi comment oses-tu ! Devrais-je m'en prendre à ta jolie femme pour te remettre les idées en place ?

Chan : HEO MISUK !

Reine : Quoi ? Tuer ta mère n'était pas assez ?!

Chan : J'avais donc raison...

Reine : Tu le savais ? Eh bien, tu n'es pas le plus bête des princes, après tout.

Chan : J'ai toujours su que c'était votre bague.

Reine : Je croyais m'en être débarrassée... Bien joué, petit Chan. Mais rien ne pourra me détrôner.

Sur ce, ses pas s'effacèrent petit à petit après son passage et bientôt Chan vint nous chercher derrière le paravent qui nous servait de mur.

Le roi était pale, tremblant, trop choqué pour pouvoir parler correctement.