Carole

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    Il y a peu, Carole a perdu une amie, une sœur, une âme sœur lors d'un accident de voiture provoqué par la mère de son amie. Elle ne pouvait pas en vouloir, bien au contraire, cette femme avait tué son propre enfant.

    Aujourd'hui était l'enterrement  de Barbara, Carole étant paraplégique ne pouvait monter les marches de l'Eglise, c'est donc Dalias, l'autre meilleure amie de Carole, et la jeune fille qui avait vu les derniers moments de Barbara, qui l'aidait ou plutôt la portait au sommet de la montée.  L'enterrement allait bientôt  commencer alors la malade roula jusqu'à sa place. Les paroles du prêtre ne touchait guère de personne mais lors de prier Carole replongea  dans ses pensée et se remémora ses souvenirs avec la défunte.  Ces pensées de joie ne réconforta pas Carole, bien au contraire car maintenant elle pleurait le funèbre destin d'on Barbara avait souffert. Puis tout d'un coup d'anciens souvenirs remontèrent.

    Carole n'était plus une adolescente mais une enfant. Ses cheveux roux lui couvrait les épaules et elle portait  une robe blanche et courait nus pieds. Son frère lui avait volé sa peluche et l'avait jeté dans l'eau des toilettes. Folle de rage elle avait pris un seau d'eau pour le remplir d'eau et le verser sur le lit de son frère. Celui-ci pour se venger avait coupé les cheveux de sa sœur qui dormait jusqu'aux épaules. Carole en se réveillant  avait vite remarqué les cheveux en moins et avait poursuivi son frère.

    Ils couraient depuis bientôt un moment dans le jardin de la maison, où ils vivaient. Pour pouvoir échapper à sa sœur, il avait ouvert le portillon et était maintenait en dehors de la propriété familiale. Carole suivit son frère, elle voulait se venger pour ses cheveux. La fillette continuait de courir après son frère et arrivait même à le rattraper. Enfin, un après un effort inimaginable, Carole tenait son frère entre ses mains.

    C'est à ce moment précis que le camion arriva et renversa Carole.

    Une main caressait le visage de la fillette qui était endormie après l'opération.  L'accident lui avait fait perdre beaucoup de sang et elle avait eu le bas de la colonne vertébral brisée donc ses nerf avaient été sectionné. Ne sachant rien de cela, Carole voulut se relevée mais elle ne réussit pas et c'est exactement à cet instant qu'elle sentit ou plutôt ne senti pas ses jambes. L'air interrogateur la fillette voulu questionnée ses parents qui fondirent en larme et la prise dans leurs bras. Cette réaction suffit comme réponse à Carole qui devant la perte des ces jambes était complètement dévaster. Elle n'arrivait pas à croire ce qui lui arrivait, pour elle c'était un cauchemar et qu'elle pourrait se réveiller dans un instant. Ce rêve fut vite balayer.

    Cela faisait déjà plusieurs jours que la fillette avait été opérer et été rester dans le silence le plus complet depuis. Ce ne fut pas celle qui perdit le plus, son frère, lui, été mort après avoir été écrasé. Le conducteur avait laissé les deux enfants sur la route et avait fui. Ils ne furent retrouvés que deux heures plu tard par leur mère inquiète de ne pas les voir dans la maison. Elle ne les avait pas vus sortir dehors mais au bout d'in moment, elle s'était inquiété de ne pas les voir et fouilla la maison puis sorti dans le jardin avant de voir le portail ouvert. La mère de Carole se précipita et vit ses enfants à terre. Le petit garçon aurait pu être sauvé si les conducteur n'avait fui comme un lâche et laissant ses enfant comme des proies à la mort qui avait pris une âme sur les deux. Le chasseur n'avait pas eu le temps pour le deuxième.

    Enfin, après plusieurs jours Carole demanda à voir son frère et c'est là qu'elle apprit la mort de celui-ci et qu'on lui expliqua l'histoire de sa mère. Cette nouvelle ne l'avait pas détruit au contraire maintenant, la jeune fille avait un nouveau but dans sa vie, vivre pour son frère.

    Carole fut, enfin, autoriser à sortir de l'hôpital en fauteuil roulant. Elle avait voulue prendre le pain pour ce soir, où toute la famille serait réunie pour fêter son retour mais sa mère ne voulait pas à cause de sa condition disait-elle. Carole ne comprenait pas certes elle avait perdu l'usage de ses jambes mais elle pouvait encore se mouvoir et quand sa mère lui avait dit, la fillette avait vu de la pitié dans les yeux de celle-ci. Là non plus, elle ne comprenait pas  la pitié, après tout Carole allait très bien. Après de longue négociation, sa mère accepta et la jeune fille partie chercher le pain. Le premier obstacle était la taille de l'ascenseur, un chouia trop petit pour laisser passer le fauteuil mais avec détermination, elle réussi. La deuxième étape était pour descendre les escaliers devant l'immeuble, elle n'y avait pas pensé mais toute seule, elle ne pouvait pas les descendre. Elle alla vers l'interphone, trop haut pour elle assise. De frustration, Carole hurla, et un passant vient l'aider mais lui aussi avait pitié de cette petite nouvelle handicapée. Le passant lui appuie sur le bouton pour utiliser l'interface.


« -Ma puce, qu'est-ce qui a ? Tu veux qu'on vienne ? Tu as besoin d'aide ?

-Oui, dit-amèrement et très sèchement Carole.

-Mais y a quoi ma puce ?

-Bon tu as fini avec ta pitié, je suis peut-être une petite fille mais je suis capable de me débrouiller toute seule, donc finalement, j'en ai pas besoin de ton aide.

-Mais... »


 Carole n'avait même pas pris la peine d'écouter ce que sa mère allait dire et se dirigea droit sur les escaliers. Elle y alla tout doucement pour ne pas tomber et après quelque minutes, elle avait réussie à les descendre, la fillette ne savais pas elle-même comment elle avait réussie l'exploit. Au même moment où elle était arrivée en abs, elle vit sa tante sortir par la porte et se demanda comment sa nièce était arrivée en bas.

    Sans prendre le temps d'attendre, elle fonça vers la boulangerie et l'a à nouveaux des escaliers l'attendait. Cette fois, Carole ne pouvait rien faire seule et dû se contraindre à appeler quelqu'un à l'intérieur de la boulangerie. Il n'y avait personne au comptoir. Elle espérait encore qu'en hurlant quelqu'un allait venir l'aider mais rien. Cette dépendance la rendait folle et elle reparti chez elle et croisa sa tante qui la porta pour les escaliers.

    Ce même schéma se reproduisait partout, à l'école, dans la rue, chez elle, partout les gens avait pitié. A l'école, on se moquait d'elle. Le nombre de sport qu'elle pouvait faire était limité. Mais en aucun cas, elle perdit courage.

    Cela faisait quelques années que Carole avait perdu l'usage de ses jambes. Son frère lui manquait atrocement mais elle ne se décourageait toujours pas. Aujourd'hui, elle revenait des cours et devait chercher du pain et entre temps certaine mesure avait été prise pour que les handicapés puisse se mouvoir où ils veulent. Elle retourna à la boulangerie où il ya un certains nombres d'année, elle avait ressentit tellement d'impuissance. Cette fois-ci, elle avait constaté que les mesures qui auraient dû être prise ne l'étaient pas. Carole hurla alors pour interpeller quelqu'un. Une personne vient au bout de dix minutes et permis enfin à la jeune fille de monter. Cette personne la regardait avec pitié et lui parlait tellement mielleusement que Carole crut que si Elle pouvait le tuer, faire un génocide de cette personne, elle l'aurait. Le coup de grâce fut assaini quand elle fit le tour pour lui donner le pain et lui fit une remise. Folle de rage car cette fois était celle de trop alors Carole fonça droit sur La femme qui lui servait et la renversa à terre puis partit comme un oiseau à qui on aurait volé ses œufs.

    Quelques jours après la police vient la cherchée pour l'interné dans un hôpital car elle était considérée comme dangereuse pour elle et les autres. C'est là-bas qu'elle fit la rencontre avec Dalias, l'anorexique, et Barbara.

    Tout, ses souvenirs qui avaient remontés pendant la prière avait perlé le visage de Caroles de diamant qui resterait figés. Elle avait maintenant à vivre pour une autre personne, son frère et Barbara.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 14, 2015 ⏰

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