Alex et Lou

Chapitre 42

Ce soir nous finissons tôt pour boucler nos affaires pour le départ dans la soirée. J'avais préparé mon sac ce matin quand je suis allé me changer, parce que là je vais à l'hôtel d'Alex et pas chez moi.

"- Je te ramène jusqu'à l'hôtel ? me demande Auguste.

- Non, ça va aller, ce n'est pas bien loin, t'en fait pas. Je réponds.

- Ok... on se retrouve ce soir alors." Il dit.

J'acquiesce et le prends dans mes bras.

"- Si ça va pas, n'hésite pas à m'appeler, d'accord ? Je dis.

- Oui et toi aussi." Il répond.

Nous nous écartons et je vois Alex arrivé, la mine renfrognée. Il va encore me faire une crise de jalousie version tornade. Pourtant, lorsqu'il voit le visage d'Auguste, mon biker s'abstient de tout commentaire.

"- Salut Hill... Dit Auguste.

- Auguste ? Ça va ? Demande Alex.

- Oui, bien, merci." Répond mon collègue.

Il esquisse un bref sourire et nous salut Alex et moi avant de s'éclipser. Alex s'approche de moi et m'embrasse tendrement avant de prendre ma valise.

"- Qu'est ce qu'il lui arrive ? Lui qui est tout le temps pénible ? Il me demande.

- Il a de gros soucis familiaux..." Je réponds.

Alex prend ma main dans la sienne et nous marchons jusqu'à l'hôtel.

"- Mince... on peut rien faire pour l'aider ? Il dit.

- Sincèrement, je n'en ai aucune idée. Je dis.

- Tu peux en parler ? Il demande.

- Il ne m'a pas demandé de garder le secret mais bon. Je réponds.

- Tu sais que je ne dirais rien ma douce. Il lance.

- Oui... je sais mais il y a quelque chose que j'aimerais te demander. Je lâche.

- Oui bien sûr. Il répond.

- Pendant le séjour, soit gentils avec lui... ça risque d'être compliqué à gérer. Il est vraiment pas bien. Je dis.

- Tu as ma parole." Il dit.

Je vois dans ses yeux qu'il est sincère et là il n'est pas du tout hostile envers mon collègue.

"- Son petit frère handicapé a des soucis de santé et il n'a personne pour s'en occuper si ce n'est lui. Et je te laisse imaginer le côté financier. Je lâche.

-Merde... je suis désolé pour lui... Il dit.

- Oui, je ne pensais pas qu'il avait un aussi lourd fardeau à porter. Je dis.

- Il cache ses problèmes derrière le rire, tout simplement. Je comprends mieux maintenant... Je tâcherais de voir avec mes contacts ce que je peux faire pour l'aider." Il répond.

Il glisse son bras autour de mes épaules et me rapproche de lui.

"- Tes contacts ? Quel genre ?" Je demande.

Non, parce qu'il veut mêler les Sacca à ça, on va s'en passer.

"- J'ai des associations avec qui je suis partenaire à San Diego pour les enfants orphelins, malade ou les personnes dans le besoin." Il répond.

Je le regarde avec des yeux admiratifs, je le savais généreux mais pas aussi investit.

"- Tu serais prêt à faire marcher tes contacts pour eux ? Je lâche.