Chapitre 7- Un poil énervé

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Alberto

-I saw you dancing in a crowded room, You look so happy when I'm not with you !

-But then you saw me, caught you by surpris , A single teardrop falling from your eye !

Des rires se font entendre, je sais déjà qui c'est ! Toujours ces deux hijas (filles) qui me gâchent la vie depuis la mort de celui que je considérais comme mon frère.

Lana devrait être triste, elle devrait pleurer, se morfondre et même si je suis rassuré pour la mafia que ce ne soit pas le cas, son bonheur me dégoute.

Elle vit comme si rien ne s'était passé, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Je vais le prendre, son bonheur. Elle ne peut pas être heureuse, c'est une cheffe de mafia qui vient de perdre son père.

Elle ne peut pas. Elle ne doit ni chanter, ni rire, ni même sourire, et compte bien m'en occuper.

Je sors donc de mon lit et dévale les escaliers en trombes , j'arrive devant ces deux enfants et attrape l'enceinte pour l'éteindre. Je les regarde longuement, je remonte. Puis de l'étage supérieur, je les regarde de nouveau.

Lana a les mêmes yeux que son père et le même regard de haine . Elle me défie par un jeu regard. Son regard est sombre, mais je suis au-dessus d'elle et je me sens fort.

J'aime cette impression de les surplomber alors dans un excès de courage je lance:

-Quelle indignation ! Sombre tonta , vous devriez être en train de vous entraîner ou de faire un plan pour se venger des Di Napoli. Parler à vos hommes pour leur expliquer le contexte, parler aux femmes et aux enfants des hommes qui sont morts l'autre soir. Organiser quelque chose pour rencontrer les mafias amies et vous présenter à leurs chefs, ou encore pleurer votre père comme il se doit . Mais non, vous préférez faire la fête avec votre cousine en chantant des chansons sans intérêt. J'espère que votre père ne vous voit pas de la haut, il aurait honte de sa fille !

Lana n'a pas bougé, je vois ses narines grandir pour faire rentrer plus d'air et expirer plus fort, et ça, ce n'est vraiment pas bon signe. Son père faisait pareil dès qu'il commençait à être énervé.

Zara, elle, me regarde. Son regard est vide, il ne dit rien et son visage est neutre. Je trouve ça bizarre. Cette fille, Zara, est une folle, elle m'a toujours un peu effrayé, alors je pars direction de ma chambre.

Je prends bien soin de claquer la porte même si je n'ai pas vraiment envie de me réveiller auprès de Giordano parce que sa fille aura décidé de me tuer.

Je me recouche .

***

Quand je me réveille, la maison est calme, beaucoup trop calme et silencieuse. Ça m'étonne mais je n'y prête pas plus attention.

Je décide d'aller prendre une douche alors je me commence doucement à me déshabiller .

Il faut croire que ma leçon de morale à fonctionnée puisque la maison est silencieuse et qu'elles m'ont laissé tranquille et...

-AHHHH ,MALDITOS (maudites soient-elles ) !!!

C'est perras (chiennes) ont éteint l'eau chaude ! Je sors, je me rhabille et fonce rallumer cette puta d'eau chaude.

Je descends par les escaliers et passe par le salon mais aucune trace des perras. Après avoir rallumé l'eau chaude je retourne me doucher.

Aujourd'hui c'est le jour de mon shampoing. Je prends très soin de mes cheveux, depuis toujours. J'ai mes petites habitudes avec le temps.

Tra due inferniOù les histoires vivent. Découvrez maintenant