XXI

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Je reste là, allongé sur le sol sans pouvoir bouger, mes yeux me font terriblement mal, et même mes larmes sont incapables de sortir.

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L'heure défile à grand pas, et je suis toujours ici, allongé comme une merde sans nom. Je tente de bouger mes membres mais c'est une mission impossible, aucun d'entre eux ne se décident à bouger, je me sens juste comme totalement paralysé.

J'ai terriblement mal...

Je finis par réussir à bouger mon bras droit puis mon bras gauche, et enfin tout le reste de mon corps. Je me relève doucement, et je marche avec difficulté vers la sortie.

18h13

Je déverrouille ma porte. J'entre ensuite dans le plus grand des calme dans mon immense demeure, et je file prendre une longue douche bien brûlante. Je fais couler l'eau chaude sur l'entièreté de mon corps et je me sens totalement détendu. Je sors après un long moment de la douche, et je me sèche le corps. J'observe mes bleus dans le miroir puis je les soigne tous un par un en essayant de faire le plus doucement possible.

Gil : Ney, t'es rentré ? Dit-il de l'autre côté de la porte.

Moi : Oui.

Gil : Ça s'est bien passé ?

Moi : Ça aurait pu être pire.

Je finis de mettre mon pull puis je sors de la salle de bain, je tombe nez à nez avec Gil, et il me regarde fixement. Je me dirige vers ma chambre mais il me stoppe.

Gil : Tu vas bien ?

Moi : Oui ça va, je lui souris.

Gil : Ah d'accord c'est cool.

J'ouvre donc la porte de ma chambre et cette jolie fille n'a apparemment toujours pas fini de squatter chez moi, pour mon plus grand plaisir je l'avoue...

Moi : Ça va ? Je te dérange pas trop ?

Svetlana : Aucunement, elle sourit.

Je souris à mon tour, et je me pose à ses côtés, elle est positionnée à ma droite et je carresse délicatement sa cuisse gauche.

Svetlana : C'était bien ton entraînement ?

Moi : Ça passe.

Svetlana : Tu veux toujours changer de club ?

Moi : Peut-être, je ne sais pas, mais...je pense que oui.

Svetlana : Mais pourquoi ?

Moi : Je me sens plus trop bien là bas, et avec mes coéquipiers, ça va plus trop.

Svetlana : Mais t'es sûr ? On se verra plus sinon.

Elle me regarde et je la regarde également.

Moi : On se reverra t'inquiète, je lui souris.

Svetlana : Ah mais moi je m'en fou hein, je me disais juste que ça serait triste pour toi.

Moi : Ah d'accord, je rigole, et bah je vais partir loin alors.

Svetlana : Super.

Moi : Tu vas grave pleurer après j'en suis sûre.

Svetlana : Bien-sûr que non, elle rigole.

Moi : C'est ça tu m'aimes trop sinon tu ne serais pas là.

Svetlana : Je peux partir si tu veux.

Eu sempre vou te amar...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant