Il était une fois, une forêt si profonde
Au parfum de magie, vieille comme le monde,
Qu'on murmurait parfois qu'elle nourrissait les fées,
Que ses cimes abritaient des pays enchantés.
Cependant, les merveilles attirent la terreur.
Il y avait une légende, un loup noir sans cœur,
Qu'un clerc aurait jugé, et divinement châtié,
Dans le bois enchaînant le démon à jamais.
Le peuple était paisible, mais superstitieux.
La vie était tranquille, la haine brûlait en eux,
Calcinant ce démon, qu'ils accusaient de tout,
Et les fées, ces vilaines, et leur magique roue.
Dans un village tout proche, vivait une jeune fille
Aux cheveux tout dorés, au parfum de vanille,
Une vieille l'avait trouvé, au pied d'un églantier,
Et prédit si charmante qu'elle l'avait adoptée.
Rose, car c'est ainsi que tous aimaient la nommer,
Était belle, et polie, et de tous adorée,
Par conséquent, bien fut aisé de négliger
Sa naissance incongrue, son manque de parenté.
Mais l'on sait que la haine, quand elle habite les coeurs,
Sait fort bien se créer un monde de noirceur.
Même les fleurs les plus belles, éclatantes, se fanent,
Si ceux qui les chérissent tournent contre elles leurs lames.
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Contes Trahis : Roses
PoetryImaginez des contes, de nouveaux contes de fées. Des contes sombres, cruels, et bien souvent tragique, car les dieux et les fées sont rarement bienveillant. Des contes qui soulignent les travers des mortels. Des contes merveilleux, des contes fantas...