L'appel de l'inconnu

Chapitre 1

Marc

Salut !

Moi c'est Marc j'ai 11 ans et j'habite dans le Nord de Marseille avec mes parents et ma petite sœur Elya dans une petite maison.
Je rentre au collège dans environ deux mois et demi et en attendant plus que une nuit avant que les grandes vacances reprennent place après un an d'absence...
Affalé contre mon cahier d'exercices, mes yeux fixaient mon stylo que je fesais mollement tourbillonner entre mon index et mon majeur.
Mes yeux descendirent dans un soupire jusqu'à mes opérations avant de remonter sur mes doigts qui avaient laissé tomber le Bic par terre.
Je me baissais pour le ramasser quand un objet percuta violement mes pieds me fesant sursauter.
Je me retournais et tombais sur le sourire d'Alex, debout derrière moi, il me fixai de ses yeux bruns, le pied élancé vers l'avant, toujours figé par son tir.
Je jetais un coup d'œil sur son pied avant de replacer mes yeux dans les siens.
Fronçant les sourcils, je soulevis la balle entre mes chevilles et la rejeta vers Alex qui la rattrapa dans un jeu de jambes médiocre.
Ma tête se reposa dans un soupire sur mon cahier d'exercices et ma jambe gauche commença à s'impatienter.
- T'a fini ? m'envoya Alex dans un jongle raté.
Ma tête se tourna vers lui sans se détacher de mon cahier.
- Non. grognais-je.
Il s'avança vers moi le ballon sous l'épaule et se pencha sur la partie visible de mon cahier.
- Il te reste quoi ? me demanda-t-il en poussant ma joue affalé contre la deuxième partie.
Je lui désignais d'un geste mou les deux multiplications qu'il me restais.
Sa main vint me voler mon stylo et écrit le résultat des opérations.

‹‹ 9x9= 81. 4x7= 28 ››

Étonné, je lui envoyais un regard surpris.
- Merci. dis-je toujours choqué par son geste.
Encore jamais il ne m'avais aidé ou encore conseiller sur mes devoirs, il s'était toujours contenter d'un sourire amusé ou d'un haussement d'épaules naïf.
Un sourire apparu sur mon visage en même temps que que le sien et il me jeta le ballon dans le dos avant de détaler.
- Alors là tu va le regretter !hurlais-je en enfonçant à la halte mon cahier dans mon sac.
Je partis à sa poursuite, le ballon sous le bras, prêt à le jeter à tout moment.
Mes 2 ans d'athlétisme m'avais toujours été d'une grande aide face à ce garçon plein d'énergie qu'était Alex et aujourd'hui je comptais lui faire comprendre à qui il avait à faire.
Il courait vite peut-être vite mais moi j'étais endurant.
Nous traversions le parc du Lac en courant, Alex traversa le feuillage d'un arbre et dévala une colline à quatre pattes avant de se remettre debout et de reprendre sa course faite essentiellement de saut à travers les branches basses des arbres.
Ce garçon... On aurais dit un lièvre !
D'un coup, alors que je l'avais perdu de vue, j'entendis un bruit sourd suivi d'une plainte de douleur.
Mon cœur s'accéléra et je couru de toutes mes forces pour pouvoir rejoindre Alex le plus vite possible.
Peut-être qu'il était tomber sur un droguée ?
Ou pire un kidnappeur ! Un groupe de kidnappeurs !
Je secouais la tête pour chasser ses penser de ma tête et arriva enfin là où était tombé Alex.
Dans un soupire de soulagement mêler à l'envie de faire demi-tour, je croisais des yeux clairs qui m'étaient familiers.
Un peut trop à mon goût...
Alex, une main appuyé contre celle de mon père, se leva dans une grimace de douleur.
Il essuya ses main pleines de terre contre son tee-shirt Adidas et jeta un sourire déçu au blondinet.
- Hé ben ! fit ce dernier. Je pensais pas que c'est vous qui viendriez me chercher pour rentrer. Je peux savoir qu'est ce qui se passe ?
- Ba... commença Alex.
Je lui donnais un coup de coude.
- ...Nous non plus on savait pas. poursuivis-je.
Alex m'écrasa le pied dans un foncement de sourcils, histoire de me faire comprendre que c'était pas bien de couper la parole aux gens.
Je lui rendais son coup quand mon père vint s'interposer entre nous.
- Vous ne pourriez pas vous arrêter 2 seconde ? s'exclama-t-il dans un soupire amusé. Vous êtes meilleurs amis je vous rappelle !
Moi et Alex, on se jeta un regard vide avant d'éclater de rire.
- Ah bon ? pouffa ce dernier. Depuis quand ?
Je me tapais les genoux, courbé de rire.
- Moi et lui ? lançais-je en essuyant une larme d'euphorie. Non ! Moi et lui ? Non !
Mes doigts s'agitaient devant moi quand je sortais le lent ‹‹ Non ›› avec un effet naïf.
Alex prit son visage entre ses mains.
- Nous deux ? s'exclama-t-il presque en criant. Nous deux ! Nous deux ? Arrête !
Je repris mon air sérieux, on allait pas y rester toute la nuit.
- Bon allez, on peut arrêter de faire semblant ? lançais-je dans un froncement de sourcils. À demain Alex.
Il me fit signe de la main en reprenant son sérieux pendant que je partais en direction de chez moi.
Mon père, qui avait apparemment pas encore avaler la pilule, resta figé un moment avant d'hausser les sourcils dans un signe de tête à Alex puis de venir me rattraper.
- Je peux savoir de quoi vous parliez quand vous disiez ‹‹ On arrête de faire semblant ›› ? me demanda-t-il le sourcil lever.
Je lui répondis par un sourire malicieux et passa le sujet d'un geste vif de la main.
.
.
.
Arriver à la maison, Maman nous attendait pour dîner, nous avons donc pris place sur la table de la cuisine alors qu'elle y posait les coquillettes, suivies de près par une bolognaise dont je raffolait.
Après quelques plaintes de ma part du fait que, comme toujours, je n'avais pas faim, je m'installais à la table rectangulaire qu'était celle de notre cuisine et commença à déguster les pattes à la bolognaise que nous avait préparée Maman.
Lorsque j'eu fini, il était déjà 21 heures et quart donc mon père me dit de partir me doucher ce que je fis sans hésiter.
Après une micro douche, une brosse à dents coincé dans la bouche, je me mettais mon pyjama.
Crachant la mousse qu'avait retenue trop longtemps ma bouche, mes pensées se perdirent comme le matin sur ce qu j'allais pouvoir faire pendant les vacances.
Papa m'avait dit que l'on partiraient juste après les cours, sans me préciser où. Et je détestais le suspense que contenait cette phrase.
Je me dirigeais vers mon lit toujours en train de penser à ses mots :