Chapitre 2

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Marc

Je me redressais dans un sursaut, mon cœur battant à la chamade, et fus soulager de découvrir que tout cela n'était qu'un rêve, je regardais autour de moi, la place avait été remplacée par les murs étoilé de ma chambre et le bruit par le silence réconfortant de ma maison un peu à l'écart de la ville.
La nuit était passer à une allure effrénée à en avoir la migraine, les cauchemars n'avaient pas arrêter de s'enchaîner, passant de frisson à chair de poule, me laissant un arrière-goût amer à la bouche.
Mais le principal, aujourd'hui nous étions en vacances et, même si les cauchemars avaient fait mal commencer la journée, je ne comptais pas me rabaisser à gâcher un tel moment, surtout qu'aujourd'hui il y'avais une double bonne nouvelle ; les vacances et la surprise d'où nous allions les passer.
Ce qui me donnait une adrénaline qui allait m'être très utile, la journée allait sûrement être épuisante et, rien que de penser aux kilomètres que nous allions faire, j'espérais ne pas les faire pour rien.
Les meilleures destinations que je pouvais m'imaginer, et il y'en avait des centaines, étaient là plage ou le ski.
Mais je gardais une certaine appréhension, lorsque mon père n'entamait pas un sujet, il fallait s'attendre à quelque chose de surprenant ; la dernière fois que c'était arriver, nous avions passé les vacances dans un camping et ça avait été hyper bien.
Alors cette année, je m'attendais à absolument tout ; peut-être encore du camping, ou la mer, ou... je sais pas. Tout est possible !
Un sourire se dessina sur mes lèvres et, devant les images qui défilèrent dans ma tête, je me levais en baillant et sortis de ma chambre pour voir ce qui se passait dans le salon.
Au niveau des escaliers, je m'immobilisais et écouta attentivement.
Quelques bruits d'assiettes me parvenais de la cuisine, brouillé par une discussion qui bourdonais près d'eux, des bruits de pas allaient et venaient sur le carrelage de la pièce et le claquement de l'horloge me parvenais du salon, la pièce la plus rapproché des escaliers, mais à part ça, tout était silencieux, rien ne révélait l'excitation cachée derrière ce calme qui allait bientôt être perturbé par mon entrer en scène.
Je souriais et descendis les escaliers à pas de loup pour aller effrayer mes parents en bas.
Arriver sur le plancher du salon, je me crispais devant le grincement que mon arrivée avait déclenché.
J'allais me faire repérer, c'était certain.
J'essayais en accélérant mon allure, mais cela ne fit qu'empirer le vacarme qui s'était déjà produit me fesant stoppé tout mouvements.
Les discussions continuaient à siffloter tranquillement, c'était bon signe ; personne ne m'avait entendu arriver.
Je continuais, plus silencieusement, et arriva enfin devant la porte de la cuisine.
La main sur sa poignée, je me figeais à nouveau pour tendre l'oreille, les conversations ne s'étaient pas stoppées ni faites plus silencieuses histoire que je ne puisse pas les entendre, c'était bon signe.
D'un geste sec j'ouvrais la porte et me rua à l'intérieur en essayant de mimer un air affolé.
- Au secours ! criais-je en retenant à grandes peines d'éclater de rire. Il y a le feu !
Toutes les têtes de la pièce se tournèrent vers moi et, à la vue de l'inconnu présent, je reculais brièvement.
- C'est qui lui... commençais-je avant d'être couper par mon père.
- Qu'est ce que tu as dit Marc ? m'interrogea-t-il. Il y a quoi ?
Je lâchais leurs lâchais un sourire innocent.
- Rien. menti-je. Je voulais juste vous faire une blague.
Je relevais la tête vers l'intrus.
- Papa ? demandais-je. C'est toi qui a ramené ton copain.
L'homme ouvrit de grands yeux avant d'exploser de rire.
- Je ne suis pas son ami. me détrompa-t-il. Je suis ici pour affaires.
Je lui froncaient des sourcils méfiants et dirigeais mon attention sur ma mère qui, toujours vêtue de son pyjama manche courte, regardait la scène avec attention, adossée contre le plant de travail.
- Vien Marc. me dit-elle en me souriant. On va laisser ton père seul avec...
Elle se rapprocha de moi et perdit sa risette en m'agripant l'épaule.
- Avec ? demandais-je en fronçant le sourcil.
Elle s'humidifia la lèvre et secoua la tête en m'entrainant hors de la pièce.
Une fois hors de la pièce, elle commenca a tourner en rond en face de moi, l'air renfornier.
- Tu ne peux pas arrêter de devoir toujours surgir comme un fantôme à chaque fois que ton père à un entretien. me gronda-t-elle. Ou sont tes habits ?
Je baissais vers le short et le débardeur qui me servaient de pyjama.
- Et d'ailleurs pourquoi tu vient et tu nous cri qu'il y a le feu ? continua-t-elle sourcils froncés alors que je relevais mon attention sur elle. Est ce que tu veut que ça nous arrive ?
Sans répondre, je soupirais et retournais sur mes pas, sans prendre la peine de me retourner pour savoir si elle était toujours là.
Je remontais dans ma chambre et m'y enroulais dans ma couette pour en récupérer le carnet noir zébré et l'ouvrais sur une page contenant un crayon pour commencer à y grffoner.
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Appuyé contre un lavabo, je jouais les mannequins devant le miroir de la salle de bain de la chambre de mes parents.
Je m'y étais introduis plus tôt pour aller dénicher le peigne doré que mon père avait offert à ma mère pour finaliser les détails de mon dégrader mi-court.
Des bruits de pas se rapprochèrent trop près de la pièce encastrée et la poignée s'abaissa sans que je n'ai le temps de faire quoi que ce soit.
Devant moi s'élevait une silhouette claire dont les yeux me sondaient d'un air amuser.
- Dehors Marc. me gronda gentiment mon père. Allez oust !
Il me poussa dehors du dos de la main, tout sourire puis pris ma place et verrouilla la porte derrière lui.
Je soupirais et sortis de la chambre en révélant le trésor que j'avais eu le temps d'emporter avec moi.
- Tu es à moi... souris-je.
Avant que je puisse terminer ma phrase, Elya, ma petite sœur, me rentra dedans.
Je tribuchais contre un meuble placé derrière moi, me prenant sa pointe dans la côte, et titubant de douleur quelques secondes avant de me redresser en fronçant les sourcils.
- Elya ! grondais-je.
Mais il était trop tard, elle avait déjà disparu au détour du couloir qui menait aux escaliers, ses jambes restaient celles d'une petite de 4 ans mais ses mouvements aussi fluides que l'éclair et ceux-ci assez pour lui permettre de mettre à bien n'importe blague pourrite qui reflaitaient bien son immaturité naturelle pour son âge.
Je soupirais et partie du côté de ma chambre, dégoûter d'avoir perdu mon précieux peigne doré, il fallait vraiment que ça n'arrive qu'à moi ?
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Affalé contre ma main que soutenait la vitre vibrante de la portière gauche de notre Renault, je ne pouvais m'empêcher d'être agacé par ce mystère persistant sur notre destination de vacances.
Mon père n'avait pas lâcher un mot dessus depuis nôtre réveille à part des petit '' Vous verrez bien '', et le pire !
Même ma mère ne savait apparemment rien sur notre destination, ce qui me rendais encore plus perplexe ; pourquoi autant de mystère pour de simples vacances d'été tout ce qu'il y à de plus normal ?
Soit on se moquais de moi en me mentant et on allaient retourner dans ce camping pourri de l'année dernière, soit j'allais être agréablement surpris.
J'espérais de toutes mes forces la deuxième option tout en pensant que la première serais la plus évidente; ils s'étaient tellement amusé l'année dernière que je pensais qu'il n'y avait aucune chance que la deuxième option soit la bonne.
Espérons...
Sentant la voiture ralentir, je relevais la tête et jetais un coup d'oeil à la fenetre de ma soeur pour voir où nous étions, devant la forêt qui remplissait le paysage j'ouvris de grands yeux.
- Ou est-ce qu'on est ? demandais-je en essayant de me mettre debout vite retenu par la ceinture.
Mon père se tourna vers moi, un sourire illuminait son visage clair.
- Je te laisse deviner. me lança-t-il aussi excité que moi.
Je détachais ma ceinture à la halte et tenta d'ouvrir ma portière, en vain.
Mon père passa devant ma vitre, deux petits coups lui avertir que j'étais bloqué.
Il m'ouvrit la porte avant de s'écarté pour que je puisse essayer de savoir où j'étais.
Devant la belle bâtisse de pierre où la vue avait été dégagée sur plusieurs hectares, je restais bouche-bée, figé.

Non !

Impossible...

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 22 ⏰

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L'appel de l'inconnu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant