The gang of stars

Chapitre 5

Lundi matin

J'espérais que Luna avait changé d'avis et qu'elle ne voulait plus parler de ce qui s'était passé samedi soir. Je venais d'arriver, Yanis était déjà là, je me dirigeai vers lui. Après plusieurs minutes, les filles arrivèrent vers nous.

-        Mael, on peut aller parler ? Demanda Luna.

-        Faut qu'on aille en cours là.

-        Mael sérieux.

Carla et Yanis s'éloignèrent pour nous laisser, Luna les remercia du regard.

-        Qu'est ce qui s'est passé samedi ? Me demanda-t-elle.

-        Je ne sais pas Luna, c'était étrange.

Je la vis baisser les yeux puis les relever déterminée à me faire parler. J'avais compris que c'était de la jalousie, mais je ne voulais pas lui dire.

-        Ça ne sert à rien de forcer. Répliquai-je.

Elle leva les yeux au ciel puis partit rejoindre Carla.

POINT DE VUE DE LUNA

-        Alors ? Me demanda Carla.

-        Il n'a rien voulu me dire.

-        Ah merde, t'as forcé ?

-       Ouais mais de toute manière je voyais dans son regard qu'il ne dirait rien.

-        Laisse tomber c'est un homme, même s'il était jaloux il l'aurait pas dit.

-        Alors premièrement oui il ne l'aurait pas dit et deuxièmement je ne pense pas qu'il était jaloux. Il n'y avait aucune raison.

-        N'empêche Noah est beau on va pas se le cacher, mais-

-        Alors je t'arrête de suite, oui il est beau mais c'est mon meilleur ami il ne se passera jamais rien, et en plus Mael n'aurait aucune raison d'être jaloux car il ne m'aime pas.

-        Mouais... Lâcha Carla pas convaincue.

Nous partions en cours et malheureusement elle se mit avec Yanis alors je me retrouvai avec Mael.

Après une bonne partie du cours.

-        Arrêtes de faire la gueule, t'es plus jolie quand tu souris. Dit-il sans m'adresser un regard.

Il était toujours concentré sur le tableau. Un sourire se dessina sur mon visage, je n'avais pas l'habitude des compliments venant de lui. Il tourna la tête vers moi puis un sourire se dessina sur son visage. Puis je le vis se renfermer sur lui-même.

-        Qu'est-ce qu'il y a ? Demandais-je en fronçant les sourcils

-        Rien.

-        Mael arrêtes de te cacher.

-       Je me demande comment j'ai fait pour commencer à apprécier autant...

Je me mis a sourire comme une idiote.

-       Y'a des choses qui s'expliqua pas.

La sonnerie se déclencha pour indiquer la fin du cours, je rangeai mes affaires puis partis.

J'avais décidé de sécher les maths. J'étais dehors et quelqu'un s'assit à côté de moi. C'était Mael. Nous avions parlé de tout et de rien, aucun de nous deux n'avait envie de partir en cours. C'etait vraiment pas notre truc la scolarité.

Nous étions restés toute l'heure dehors, puis quand le cours de math se termina Carla et Yanis arrivèrent.

-        Bah dis lui ce que tu m'a dis. Dit Yanis en s'adressant à Carla.

-        Luna je ne veux pas que tu t'énerves. Mais j'aimerai rentrer moi aussi dans le gang... Dit-elle.

Je ne savais pas quoi dire, elle voulait vraiment faire ça ?

-         Je ne suis pas énervée mais pourquoi ? C'est dangereux.

-        Je sais mais j'en ai vraiment envie.

-        Je, OK. Finis-je par dire.

-        Vraiment ?

-        Oui.

Elle s'approcha de moi et me fit un câlin, en me remerciant.

-        C'est bon cette fois ou Yanis tu vas t'y mettre aussi ? Dis-je en rigolant.

-        Ah non non, danger égal Yanis très très loin ! Tout ce que je te demande c'est de faire en sorte que Carla reste en vie.

-        Comptes sur moi.

Mael me regarda en souriant, mais je ne comprenais pas pourquoi. Il n'y avait aucune raison.

-        Quoi ? Demandai-je.

Il secoua la tête pour montrer qu'il n'y avait rien. Je laissai tomber s'il voulait me le dire alors il le ferait.

-        Bon... je crois que j'ai des choses à vous expliquer. Avais-je dit totalement paniquée.

Je me détestais d'avoir dit ça, il fallait que je leur explique le plus gros calvaire de ma vie.

-        Il y a plusieurs mois mon père m'a cédé la gang, parce qu'on a un ennemi que lui ne pourra pas affronter. Il a des techniques beaucoup plus élaborées que mon père et j'en passe.

Je marquai une pause, j'avais peur de ce que moi même j'allais prononcer.

-        C'était mon meilleur ami, enfin je croyais qu'il était mon ami. L'autre gang l'a retourné contre nous et...

Je pris une très grande inspiration parce que je savais que je m'effondrerais en pleure après ça.

-        Il, il a tué ma sœur.

Une larme dévala sur ma joue puis une autre et ça y'est je pleurais. Mael me prit dans ses bras.

-        C'est ma faute, je n'aurais jamais dû lui faire confiance.

-        Non Luna ce n'est pas ta faute, il est le seul coupable. M'avais dit Mael.

Je n'arrivais plus à reprendre ma respiration, je sanglotais sans pouvoir m'arrêter.

-        Tout va bien, c'est fini on est là. Chuchota-t-il en boucle.

Il demanda à Carla et Yanis de sortir. Nous étions plus que tous les deux.

Il prit ma tête entre ses mains.

-        Regardes-moi, je veux que tu m'écoutes. Tu n'es pas responsable, tu as mal c'est normal, mais tu n'es pas responsable. Tu es forte n'en doutes jamais, et rappelles toi que tu n'es pas seule, tu peux te reposer sur moi. Ou même Yanis et Carla.

-        Merci... Chuchotais-je.

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Dans la soirée, chez moi.

Il m'avait prouvé que je pouvais compter sur lui. Je n'en avais jamais parlé, j'ai senti mon cœur s'arracher à l'instant où j'ai parlé d'elle. Puis finalement je crois que ça m'a fait du bien d'en parler.

J'étais heureuse que Maël et moi nous entendions bien mais j'avais peur qu'il se retourne contre moi, comme lui. Je voulais me protéger pour être sûr que ça ne finisse pas comme la dernière fois, mais mon coeur ne voulait pas se fermer même avec tous mes efforts.

Pourquoi toi qui a tant souffert veut prendre ce risque ?..

Mon portable se mit à vibrer, c'était Carla.

"Tu sais maintenant je comprends pourquoi tu ne veux pas t'attacher. Mais souviens toi que les gens ne sont pas tous pareil, ce n'est pas parce qu'il y en a un qui t'a déçu que tous les autres te décevront."

Elle avait raison, chaque personne est différente. Son message tombait parfaitement.