Chapitre 18

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On arrive au manoir stressés de perdre Allison. Les garçons la portent jusqu'à l'infirmerie de l'Académie. Maman la prend en charge rapidement et déclare :
« -Elle a une plaie profonde au niveau du larynx. L'un de vous doit lui donner son sang.
-Je vais le faire, répondons-nous tous.
-J'ai peur que cela soit impossible, Monsieur Luther, dit Pogo. Votre sang est plus compatible avec le mien.
-Non, t'en fais pas, je vais m'en charger, se porte volontaire Klaus. C'est parti. J'adore les aiguilles.
-Monsieur Klaus, votre sang est... Comment dire ? Trop pollué.
-Bouge, ordonne Diego. Je vais le faire. »
Dès que Diego voit l'aiguille, il tombe direct dans les pommes.
« -C'est bon, je le fais sinon on ne va pas s'en sortir, m'exclame-je.
-Allez-y, Grace, confirme Pogo. »
Je m'assois sur un fauteuil, tout le monde part sauf Cinq. Il me prend la main. Je n'ai pas trop peur des aiguilles mais je n'aime pas qu'on me le fait. Cinq me prend la main et Maman me prend mon sang. Quand cela s'est fait, on rejoint les autres dans le salon.
« -L'enfoiré qui a failli tuer notre sœur pour toujours, il est avec Vanya, explique Diego. Faut absolument qu'on le retrouve.
-Vanya n'a aucune importance, balance Cinq.
-Mais, Cinq, elle est de notre famille, défends-je.
-Elle a raison Lun, dit Diego. C'est ta sœur, je te rappelle. C'est un peu cruel même venant de toi.
-Je ne dis pas ça dans le sens où je m'en fous de ce qui lui arrive, rétorque Cinq. Mais si l'apocalypse, c'est pour aujourd'hui, elle aussi fera partie des sept milliards de victimes. Harold Jenkins est notre seule priorité.
-Là-dessus, on est d'accord. On y va.
-Allez-y sans moi, ok, déclare Klaus. Je ne dis pas ça pour vous vexer. C'est moi qui ai l'impression que c'est beaucoup trop de pression pour ce tout nouveau moi clean.
-Tu viens.
-Non, non. Il ne vaut mieux pas. Comme on le sait tous, mes pouvoirs, ils ne servent pas à grand-chose. Alors que je crois que je vous ralentirais plus qu'autre chose.
-Lève-toi Klaus, ordonne Cinq.
-S'il-te plait, viens, le supplie-je.
-Tu ne peux pas me forcer, s'énerve Klaus. »
D'un coup, Diego balance un couteau vers Klaus sans le toucher et Klaus répond :
« -Quoi qu'un peu d'exercice, ça me ferait pas de mal. Allez.
-Ah, enfin, je te retrouve, souris-je. »
Klaus me frotte la tête et on se dirige vers la voiture en direction de la maison d'Harold. On arrive à sa maison. On rentre et il n'y a ni Vanya ni Harold. On va vers la cuisine et tombe sur le cadavre d'Harold et il a des tonnes de couteau plantés sur la poitrine. Bon un problème de moins.
« -Je ne m'attendais pas vraiment à ça, s'étonne Klaus.
-Ouais, c'est le moins qu'on puisse dire, s'exclame Cinq.
-Pas de traces de Vanya.
-On se casse avant l'arrivée des flics, déclare Diego.
-Attendez une minute, dit Cinq. »
Il va vers le cadavre, enlève le pansement de l'œil d'Harold et met l'œil de verre dans l'orbite. En effet, c'était l'œil pour Harold.
« -Même couleur, même taille d'iris, remarque Cinq. Je crois qu'on le tient, les mecs. L'œil que je trimballe depuis toutes ces années a enfin retrouvé son propriétaire. »
Cinq récupère l'œil et Diego dit :
« -C'est lui qu'on devait tuer pour empêcher l'apocalypse.
-Ouais. On se casse, s'exclame Klaus.
-Bonne idée, accepte-je. En plus, il est mort plus de fin du monde.
-Non, attendez deux secondes, déclare Cinq. Ça peut pas être aussi simple. Regardez, ça c'est le message qui venait de la Commission. Celui qui dit de protéger Harold Jenkins alias Leonard Peabody.
-Ouais, répond Diego.
-Alors qui est-ce qui l'a tué ? Qui as fait ça ?
-Vous allez me dire que c'est une idée de dingue mais on peut peut-être retrouver Vanya, et lui demander ce qui s'est passé, suppose Klaus. »
D'un coup, Cinq me prend la main et on se téléporte. On arrive dans l'Académie, je le vois stressé.
« -Cinq, c'est fini pourquoi tu stresses, demande-je.
-Parce que je ne sais pas qui a fait ça et je veux savoir, s'énerve Cinq. Donc, on doit chercher Vanya. »
On cherche dans toutes les pièces mais pas de Vanya. Diego et Klaus arrivent.
« -Aucune trace de Vanya, déclare Cinq.
-Elle n'est pas dans les chambres, informe Diego.
-Et moi, je ne l'ai pas vue en bas, s'exclame Klaus.
-Bon courage.
-Où tu vas, là, demande Cinq. Vanya est toujours dans la nature et Hazel et Cha-Cha aussi.
-Je sais. Oui, je vais chercher mes affaires et après je me casse. J'ai encore des choses à régler avec ces connards. »
Diego part et Cinq pose une question :
« -Dis, est-ce que Papa t'a dit quoi que ce soit sur l'apocalypse quand tu lui as parlé ? Des indices sur la façon dont c'est arrivé ?
-Non, il a rien dit là-dessus, répond Klaus. Un rasage d'exception, je dois l'avouer mais pas d'indices, non.
-Fait chier.
-Par contre maintenant que j'y pense, il a fait allusion à mon potentiel. Il a dit qu'il était déçu que je me sois contenté d'effleurer...
-Comment il a été au courant de l'apocalypse ?
-Ça, j'en sais rien. Mais, je voulais te demander ton truc de voyage dans le temps, comment t'as su ce que tu devais faire ?
-J'en savais rien. T'en serais conscient si t'étais clean.
-Cinq, il est clean, le défends-je.
-Bah, ce ne se voit pas.
-Merci sœurette, remercie Klaus. Je suis clean, figure-toi. Ça fait déjà, quasiment deux jours que je n'ai pas touché à quoi que ce soit.
-Deux jours, bien sûr.
-J'ai l'impression que ça fait 45 ans.
-Tu te fous de ma gueule, Klaus ? T'as pas tenu en place de toute la journée.
-Faut croire qu'on lutte tous les deux contre une dépendance, alors.
-Je suis pas un junkie, moi.
-Si, au contraire. T'es accro à une drogue qui s'appelle l'apocalypse.
-N'importe quoi.
-Premier symptôme, le déni.
- (Cinq se téléporte devant Klaus.) Je t'arrête tout de suite, on n'a strictement rien en commun.
-Ce regard, je le connais par cœur. Je l'ai déjà vu des tas de fois dans les yeux chez ceux qui ont perdu de vue qui ils sont sans leur petite addiction de leur vie. Et je sais de quoi je parle. Il faut que tu passes à autre chose comme ton avenir avec Luana. Tu l'aimes, profite d'elle. »
Cinq énervé balance l'œil contre un mur puis il part vers le bar. Klaus dit :
« -Je voyais un truc plus pacifique mais fais ce que tu veux. Chaque chose en son temps.
-Klaus, je voulais savoir, il m'aime encore ou pas, demande-je.
-Oui Luane il t'aime, c'est juste que vivre pendant 45 ans sans toi dans l'apocalypse, ça lui a fait une addiction à sauver tout le monde. Mais c'est juste qu'il doive penser à toi, maintenant. »
Klaus a raison, je veux profiter de Cinq. Il a toujours été seul qu'il ne sait plus quoi faire.

Romance Cinq ❤ Luana (Umbrella Academy) Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant