Je m'avançais à nouveau vers les grilles du collège quand le surveillant vint à ma rencontre :
"Bonjour comment ça va ? Pourquoi tu n'étais pas là la semaine dernière ?"
Il avait les yeux bleu-vert les cheveux brun, courts mais pas rasés, bien coiffés. Il avait entre 19 et 21 ans. Je me mis à parler en langage des signes. Je pensais qu'il n'allait rien comprendre mais j'entendis juste un "ha" et je le vis commencer à me répondre. J'étais étonnée. Il comprenait le langage des signes. Ça me faisait plaisir mais en même temps je sentais que ça allait mal finir. On discuta pendant bien 10 min jusqu'à ce que la sonnerie retentisse. Pendant les deux heures qui suivirent je ne pensais que à ce qui venait de se passer. A vrai dire je n'écoutais même pas le cours. Au moment où le cours était fini je me précipita dehors et m'assis sur le banc sous l'arbre. Le surveillant me rejoint. "Au fait comment tu t'appelle ? ... Heather ? Moi c'est Lucas. Ça te dit après les cours tu viens boire un coup au café de l'autre côté de la rue ? Ok je dois y aller j'ai du travail. A ce soir !"
Pour une fois, les heures passaient vite. Il faut dire que je ne suivais pas beaucoup. Je n'arrêtais pas de penser à ce soir et à dessiner. Lorsque enfin le bruit de la délivrance se fit entendre je sortis au plus vite et traversai la route en faisant bien attention aux voitures ce coup-ci. Il était assis à une table et m'attendait. Il me sourit. J'avançais et m'assis.
"Qu'est-ce que tu veux boire ?
Une ice-tee s'il-vous-plaît ! Alors dis moi en plus sur toi, ta vie, ton histoire... Tout !"
Pendant plus d'une heure je lui racontais ma vie et lui la sienne. A un moment je me rendis compte qu'il n'avait plus parler depuis un moment. Il me fixait. Quand je m'en rendis compte, je le regardai et le vis s'avancer vers moi. Je n'eut pas le temps de réagir que nos lèvres étaient les unes contre les autres. Je savais qu'il ne le fallait pas mais c'était plus fort que moi. Je ne sais pas ce qui m'arrivait.
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Comment le dire
RomanceHeather, 15 ans n'a pas une vie comme les autre. La différence n'est pas toujours facile à vivre.