CHAPITRE 29

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Monaco, premier jour du spring break :

BIANCA DAVIS

Moi motivée ? Tout à fait. Vous allez dire que j'abuse mais j'ai été convaincue voir même forcée et encore menacée par certains pilotes pour venir m'installer sur le rocher. Alors après un tas de démarche interminable, de longues heures de recherche sur des sites d'agences immobilières, j'ai enfin trouvé l'appartement de mes rêves.

Je n'ai rien gardé d'avant, j'ai vendu tout mes meubles, et toutes les choses dont je ne me servais pas, pour tout reprendre à zéro. Avec l'aide de Charles, Max, Pierre et de leurs amis, j'étais en train d'emménager dans la ville des Leclerc.

« Arthur pousse à gauche, A GAUCHE PAS A DROITE ABRUTIT »

« Mais tu m'as dit à droite y'a trente secondes »

« Mais tu réfléchis avec ton cerveau ? »

« Charles contente toi de porter l'armoire s'il te plait »

« Bah je veux bien mais Arthur, pousse vers la gauche »

Pendant que les Leclerc étaient en train de se battre avec la dernière armoire qu'il restait à placer, j'avais préparé des bières pour remercier tout le monde.

« Et tu dors où du coup ? » me questionne Pierre

« A l'hôtel, je n'ai pas le choix »

« Tu rigoles, tu viens à la maison »

« Lando, je ne vais pas me taper un aller-retour pour Bristol en l'espace de 24h, bien que ta proposition soit sympathique »

Lando n'avait pas pu venir lors qu'il avait apporter son soutien par Face time. Les Leclerc avaient fini par arriver, ce qui n'étais pas trop tôt. L'apéro était bien mérité et toutes les troupes quittaient petit à petit mon appartement. Je discute encore un peu avec Lando avant de raccrocher.

« Qu'est-ce qu'il est bavard »

« Oui mais c'est pour ça qu'on l'aime »

« C'est vrai »

Max part caler ses avants bras sur la rambarde de mon balcon. Je choppe un pull et je le rejoins, admirant la magnifique vue que m'offrait mon appartement.

« Tu n'es pas très loin de chez moi »

« C'est vrai ? »

« Ouais tu es à peine à 5 minutes à pied »

« Charles est loin par contre, il est à l'autre bout »

« Boh ce n'est pas si loin »

« C'est vrai que sur Monaco, la notion du lointain est très relative »

« Tu veux aller te promener ? »

« Pourquoi pas ! »

On sort de l'appartement, que je prends soin de fermer pour ne pas faire la même bourde qu'à Paris, puis je suis Max à travers les rues de Monaco. Il m'emmène sur la plage, la où on a vécu de nombreuses choses. La plage était notre endroit préféré lorsqu'on était encore ensemble. Regarder la mer, entendre les vagues et compter les étoiles étaient l'un de nos passetemps préférés.

« C'est toujours aussi agréable »

« C'est vrai, ça m'avait manquée »

Ma tête était posée contre son épaule, son bras derrière mon dos. La chaleur de Max me réchauffait et intérieurement je le remercie d'être resté avec moi. J'avais une envie folle de l'embrasser, encore et encore jusqu'au petit matin. Mais je devais contrôler mon envie, ce n'étais pas du tout le bon moment.

Pour refroidir mon corps, je décide de retirer tout les vêtements possible avant de courir vers la mer, les sous-vêtements feront l'affaire. La lune éclairait l'océan bleu, laissant mon ombre se dessiner sur l'eau. Des mains chaudes ne tardent pas à venir entourer mon ventre. Face à lui mon cœur s'emballe et mon cerveau ne réfléchit plus.

Je l'embrasse à pleine bouche, sentant que l'envie était présente pour nous deux. Ses mains se pressaient contre mon corps, me rapprochant un peu plus de lui. Mes mains, quant à elles, se frayaient un chemin à travers les cheveux de Max, descendant sur son cou puis son torse.

« Je crois qu'on est trop loin de chez moi pour attendre »

« Hôtel ? »

« Oh que oui »

Je n'avais pas le temps de bouger qu'il attrape mes cuisses et me porte pour me faire sortir de l'eau, ne prenant en aucun cas le risque de décoller nos bouches. Mais ce moment arrive lorsque qu'il se cogne contre un caillou.

« Bordel de merde »

Il me pose sur le sable et je prends le temps de m'assurer qu'il aille bien avant de récupérer mes affaires. Je le suis et ne comprends pas tout à fait où il va.

« Tu vas où, il y a un hôtel juste ici »

« Je ne compte pas te baiser dans un petit hôtel, c'est l'hôtel de Paris ou rien »

« Orh mais Max ! »

« Bianca ? Tu viens ? »

« Tu m'énerves »

Je me mets à courir derrière lui, il a des grandes jambes, il marche trop vite pour moi. Une fois arriver devant la devanture de l'hôtel, je prie pour qu'il reste de la place.

« Bonsoir »

« Bonsoir, une chambre avec deux lits doubles s'il vous plait »

Je regarde Max avec un air dubitatif.

« Panique pas, c'est juste au cas où les lattes du premier ne tiennent pas, il faut bien qu'on puisse dormir un minimum »

Ma bouche s'ouvre en grand, tendis que celle de l'hôtessene peut s'empêcher de lâcher un rire. Je donne un coup de coude à Max, il paye puis on se dirige vers la chambre pour reprendre là où on en était.

Je virevolte dans les airs, accrocher à son corps comme si ma vie en dépendait, nos bouches dansent parfaitement ensemble comme avant, nous n'avions pas perdu le coup de main. Il me dépose d'une délicatesse, sur le lit, son tee-shirt vole à travers la chambre. Ses mains glissants sur mon corps me transpercent, me font vibrer et presque trembler.

« Ça m'avait tellement manqué »

« Tais-toi et baise moi par pitié »

Il reprit possession de mes lèvres, pressant ses mains contre mes mains. Il ne perd pas une seconde à retirer mon tee-shirt. Avec la plus grande délicatesse, il dépose des baisers chauds contre ma poitrine, me faisant frissonner à chaque contact de ses lèvres sur ma peau.

Peu à peu, nos corps se redécouvraient. De moins en moins de vêtements nous recouvraient et le peau à peau avec Max m'avait plus que manqué. J'étais en extase, il savait bien jouer de ses mains, j'en avais presque oublié la sensation.

Lorsque nos corps se lient l'un à l'autre, une pulsion me traversa tout le corps, un désir comme je n'en avais jamais eu auparavant. Max me manquait terriblement, mais je ne pensais pas que dans le sexe aussi. Il savait parfaitement doser ses mouvements, ma cambrure l'extasiait encore plus, mélangeant désir et cris de plaisir.

Ce n'est seulement à la fin du premier acte que je savais pertinemment qu'il allait m'être difficile de dire non à Max. Renoncer à tout ça, c'était vraiment une perte colossale qui se ressentait maintenant. Je veux que Max soit le seul mec qui me baise jusqu'à la fin de mes jours. Peut être un peu cru, mais au moins c'est dit. Vous savez à présent le fond de ma pensée, pendant qu'un autre touche le fond.

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Hello, hello les loulous !

Petit chapitre assez sympathique, ça m'a fait plaisir d'enfin vous proposez des scènes 100% Bianca et Max..

TRIBLE RACE WEEK ! Ça c'est super on adore, ça nous rapproche un peu plus de cette fin de saison 😞

Je vous dis à bientôt et en attendant bisous :)

PRAY FOR 🇺🇦🙏🏼

❤️

STILL A RACE TO WINOù les histoires vivent. Découvrez maintenant