"Onirik" [POKÉMON FANFICTION]

1) Tarte au Verpom

J'ai l'impression d'avoir passer quinze ans à dormir. Mon corps est lourd, ma tête me fait mal, mes muscles me jouent des tours. Je crois même avoir la fâcheuse impression de ne pas sentir mon propre postérieur. C'est assez désagréable.

Peut être me suis-je encore endormi à une conférence ? Ouais, ça doit être ça. En même temps, qui pourrai me blâmer ? Ces réunions sont longue et ennuyante, tout les dresseurs de la région y vont pour faire bonne impression puis ensuite, s'embête tous comme des ratatas morts. Et oui, voilà la jeunesse de Galar qu'on cloue sur des chaises une fois par ans en croyant innocemment que leur petit discours est intéressant, enrichissant.

Que nenni ! Les combats, l'aventure, y'a que ça de vrai. Se mesurer à des dresseurs tous plus forts les uns que les autres, explorer Galar de nos propres moyens même si c'est parfois vraiment galère. Camper dans les terres sauvage même quand il pleut comme Écrémeuh qui pisse, parce que même quand on se prend un kilos de flotte et qu'on grelotte, c'est quand même marrant et puis sa nous pousse dans nos retranchements. Oh, tiens ? Je suis poète moi maintenant. Ah, encore une rime, je suis vraiment trop forte.

Bref, les formalités, très peu pour moi. Mais j'y assiste, car bon parfois ils disent des choses vraies. C'est important de se montrer mâture et de faire des choses qui nous plaisent pas de temps à autre. Surtout quand ont à 16 ans, comme moi, et qu'on est les aîné des jeunes dresseurs de sa région ; des aguerris, qui ont déjà vu passer des arènes et ses champions. Qui ont déjà confronté la dure loi du monde des pokémons. D'ailleurs... C'est étrange mais...

Je ne me souviens plus de mes pokémons...

Hâté par cette étrange sensation, j'ouvre brusquement les yeux, en poussant un petit gémissement de douleur. Le soleil. J'avais presque oublier son existence. De son dévoilement si soudain, il m'a presque brûler la rétine. Râlant comme à mon humble habitude face à ce réveil peu délicat, je me retourne sur le dos, m'efforçant à m'habituer à la lumière du jour. C'est alors que sous mes bras, je sent comme une tumulte granuleuse, humide. Hébété, j'y plonge ma main.

- « Du... sable ? »

Je regarde les minuscules gravillons avec surprise, constant que j'étais allongé sur du sable depuis le début. Comment ça ? Pas un bureau, ou même mon lit, mais du sable ?! Je me redresse d'un geste effréné, regardant tout autour de moi, ébahi. Une plage. Au loin, une mer cristalline s'étendant jusqu'à l'horizon, survolé par quelques petits goélises. Et derrière moi, des cocotiers et autres plantes exotique dans lesquels ce dissimulent d'espiègles Noadkokos, me regardant d'un air moqueur.

Je regarde le pokémon dans les yeux, ou plutôt ses yeux étant donné que ceux-ci en possède d'une certaine manière plusieurs. Je le fixe, il me fixe. Ce petit jeu dure des minutes entière, avant que je fut prise d'un fou rire imminent.

- « Ok ok, sympa le rêve ! Un petite plage sur laquelle je fais une bataille de regard avec des Noadkoko... La bonne blague Aha...»

Je ricane encore comme une demeurée durant 30 bonnes secondes, avant de me taire par manque d'air. Rien. Le paysage n'a pas bouger. Je ne semble pas me réveiller de ce drôle de songe. Et puis... Je ne me souviens toujours pas de mes pokémons. Et même... Ma famille ?! Mes amis ?! Ou sont mes souvenirs ?! On peut perdre nos mémoires dans un rêve ?!

Je sursaute brusquement, me secouant la tête rapidement dans l'espoir de les voir réapparaître comme par magie. Rien. Rien bordel... Peut être que je secoue pas assez fort ?