DÉSILLUSIONS [Fanfiction Danganronpa V3]

#12 Des secrets bien garder

Précédemment:

Je continua a passer du temps avec Kaede et Shuichi toute la journée, Kaede n'arrêta pas de se moquer de moi gentiment pour me remonter le moral, Shuichi lui essaya de rester en retrait mais Kaede ne le laissait jamais tranquille trop longtemps, nous passâmes un bon moment a échanger sur nos vies respectives, nos aspirations et des anecdotes amusantes, j'en oublia presque qu'une limite de temps nous était imposer, je m'amusais trop avec eux pour m'en rappeler, la sympathie de Kaede avait finis par percer ma carapace en un rien de temps tout comme celle de Shuichi, c'était dans sa nature, elle était si gentille et encourageante, elle me donnait envie de m'ouvrir aux autres, d'expérimenter les relations sociales que je n'avais pas pu me créer auparavant
Shuichi aussi était plutôt gentil, passer du temps avec lui c'était révélé plus simple que je ne le pensais, il ne me posa pas trop de questions personnels et essaya sous la bienveillance de Kaede de nouer un lien avec moi, ma réticence de lui parler avait finit par s'envoler complètement, il avait une bonne intuition mais était très terre a terre comparer a Kaede et ne tentais jamais quoi que ce soit qui pourrait me gêner, il avait compris que j'avais une histoire compliquer tout comme lui et respectait ça, c'était presque parfait... J'avais des amis ici qui respectaient mes sentiments, mon histoire et qui essayaient de me pousser vers le haut, je n'avais jamais eu de tels amis, ou même d'amis tout court, c'était si excitant et... Ça me faisait beaucoup de bien, plus que je ne l'aurais crû...
Et dans deux jours...tout basculerait.

Chapitre 12

Le matin
Encore une journée qui commençait dans cette chambre. Je tourna la tête de gauche a droite et regarda les alentours, rien n'avait bougé depuis hier soir, c'était rassurant, je me méfiais toujours un peu qu'on vienne crocheter ma serrure, en particulier ce Kokichi.
Je le chassa vite de ma tête en repensant a ces moqueries et me leva a contre cœur, j'aurais bien fait la grasse matinée mais ce n'était pas absolument pas le moment pour des frivolités pareil, je devais partir a la recherche de Monodelta pour éclaircir quelques points.
Autant sauter le petit déjeuner, moins il y'a de monde aux alentours mieux ce sera pour lui parler.
Je fis ma toilette habituelle et fis mon lit tout en recachant bien mon livre la tête pensive, allait-elle pouvoir m'aider cette fois ou est ce que j'aurais encore le droit a son excuse des données ? Qu'est ce que j'allais faire si elle ne pouvais pas me répondre...? Ils nous restaient peu de temps et rien n'avançait, je n'avais pas eu l'occasion de lui parler depuis le retour de Monokuma, nous avions pourtant beaucoup à nous dire, cette fois je ne devais pas repartir bredouille, nous n'avions plus le temps.
J'expira tout l'air que j'avais en bouche comme pour me donner du courage et sorti de ma chambre en refermant a clé derrière moi, personne n'était dans les dortoirs heureusement, je devais éviter de me faire voir.
Rapidement je me faufila hors des dortoirs et rejoignit l'école, je me dirigea vers les sous sols en prenant garde a ne pas me faire voir, je n'avais aucune idée d'où était Monodelta mais elle avait accès au caméra, avec un peu de chance elle réapparait devant moi si j'allais dans "notre" pièce, en tout cas je n'avais pas de meilleur plan.
Une fois devant la pièce dans laquelle elle m'avait enfermé la dernière fois je poussa la porte et la referma aussitôt derrière moi en allument la lumière, évidemment elle n'était pas la... Combien de temps allait-je-

???: Tu me cherches?

Je me tourna brusquement vers la voix qui venait de derrière des cartons, Monodelta en sortit en me regardant de son habituel air indifférent

-Tu savais que je viendrais?? Je m'attendais a devoir attendre! Tu ma fais peur...

Monodelta: Eh bien je savais que tu voudrais me parler suite aux récents événements alors je t'ai beaucoup épier, j'ai moi-même certaines choses a te dire alors j'avais l'intention de te rekidnapper si nécessaire, on dirait que je n'en aurais pas besoin.