𝟐𝟖

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Salem Aleykoum






ليانا

Point de vue Layana :
Les libellules, Menz
Quelques jours plus tard....


Mon anniversaire approche à grand pas, il ne reste moins de deux mois, plus on approche de la date et plus je me sens mal. Je suis actuellement avec Amine et il me raconte ce qu'il s'est passé dans sa journée aujourd'hui.

Amine - attend je vais au toilette.

- Ok.

Je prend mon téléphone qui vibre en dessous de moi depuis tout à l'heure, il n'a même pas remarquer tellement il était à fond.

Imrân - vas-y descends.

- Je peux pas.

Imrân - t'es entrain de te foutre de ma gueule mais tranquille y'a rien, ça fait deux semaines je fais le chien à courir derrière toi mais c'est fini, ça m'a gavé.

- Mais n'importe quoi ! Je peux pas parce que mes parents sont rentrés et tu le sais, je peux pas sortir maintenant c'est trop tôt...

Imrân - il est vingt trois heures tu me dis c'est tôt ?! Eh vas-y.

Il raccroche, je soupire en mordant ma lèvre pour ne verser aucune larme...je remet rapidement mon téléphone sous mon oreiller. Je devais faire comme si tout allait alors que ce n'est pas le cas...

Amine - je m'en vais, je commence très tôt demain matin.

- ...D'accord.

Il s'en vas en fermant la porte, je m'habille rapidement et envoie un message à Imrân. Je descends les escaliers et sa voiture est là, je pensais qu'il était partie. Je monte et il démarre à toute vitesse, les sourcils froncés et le visage extrêmement fermé.

Il a jamais autant énervé qu'aujourd'hui, il se gare devant son bâtiment et il descend. Il marche rapidement sachant que même si j'essaye de le rattraper c'est impossible, il monte les escaliers à une vitesse, quand j'arrive à l'étage il a laissé la porte ouverte.

Je retire mes chaussures comme d'habitude et ferme la porte derrière moi. Je m'assois au bout du canapé et regarde le vide, il revient dans le salon et attrape mon bras avant de me mettre face à lui.

Imrân - t'a rien à me dire ?!

- Quoi ? Non...

Imrân - il lâche mon bras en me poussant regarde moi dans les yeux et dit moi que ta rien à me dire Layana.

Il a tellement insisté sur mon prénom que tout mes poiles se sont dressés, il me regardait comme il m'a jamais regardé, j'ai pas su soutenir son regard ni même en placer une...

Il est au courant...mentir ne ferait que m'enfoncer, c'est maintenant qu'il me regarde comme ça que je me rend compte que j'aurais jamais dû lui cacher et que j'aurais dû lui dire la vérité directement.

Imrân - il était chez toi ?!

- O...oui mais j...

𝐿𝑎𝑦𝑎𝑛𝑎 : 𝑒𝑚𝑝𝑜𝑖𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑙'𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant