Hard dreams

Chapitre 1

-Introduction-
La rentrée est dans une semaine, mais je n'ai aucune envie d'y aller. J'ai peur, peur de vivre ce que je vis déjà chez moi. Et ma santé mental est loin d'être stable. Je suis détruite, à jamais.

Il y a quatre ans j'ai vécu des attouchements d'une personne de ma famille. Mon grand oncle. Je n'oublierai jamais la sensation de mal être que j'avais quand il me touchait.

Heureusement il n'était pas aller plus loin. J'étais encore habillé avant que le reste de ma famille nous rejoignent dans son cabanon où il devait me montrer comment jouer de la batterie...

J'ai toujours eu honte de mon corps. J'ai une poitrine tellement minuscule comparé à celle des autres filles de mon âge, au moins j'ai de beaux yeux et un cul bombé.

J'ai toujours aimé le style gothique, année 2000 et grunge, le seul problème était que beaucoup de personne de mon ancien collège me critiquait.

J'ai reçu des remarques comme planche à pain, pas de personnalité, que j'étais qu'une sale gothique, une baka, une fille mince sans forme, que j'avais un grand front, que j'étais qu'une pute, une connasse.

La plus part de ces remarques je les ai reçu des deux garçon que j'avais aimé au collège. Dont un qui avait joué avec mes sentiments. Ce n'était rien avec ce qu'il pourrait m'arriver cette année.

Je joue du piano depuis mes 11 ans, en terme depuis la 6e. J'ai toujours été doué, j'ai l'oreille absolu et c'est vraiment pratique parfois.

Je n'aime pas que l'on me mette dans une case, qu'il ne faut pas que je sois différente alors que je suis juste moi.
- Fin de l'introduction-
Il est 00h32 et je n'arrive toujours pas à m'endormir. Mon père est encore devant la télé à boire une millième bière pour être encore plus bourré.

Mon grand frère, Ash, est encore en boîte. Il sait très bien que papa n'est pas stable quand il boit, il sait à quel point il peut être violent envers moi, mais il préfère sortir avec ses potes.

J'ai dix neuf ans, et je vais commencer mes études afin de pouvoir un jour partir d'ici. Mais cela ne sera pas aussi simple.

La lumière de la lune illumine légèrement ma chambre, histoire que l'on voit où l'on met les pied.

Le son de la télé résonne jusqu'à l'étage où se trouve ma chambre. Je décide de jouer un peu de guitare, il n'entendra rien de toutes manières.

J'aime bien jouer de tout. Ce qu'il me passe par la tête par exemple, ou jouer des accords au pifs, et au final,cela rend bien.

L'heure tourne et il commence à se faire tard, alors je décidai de ranger ma guitare pour aller me coucher, enfin si j'y arrive.

Cinq minutes passe et le son de la télé s'éteint enfin. Le calme qui règne à présent dans la maison est apaisant.

Cela fait du bien d'entendre aucun bruit, surtout si on a l'habitude d'avoir toujours de l'agitation chez nous.

-10h42-

Je me réveille un peu dans les vapes, avec un mal de crâne pas possible. Je me leva et me dirigea sans faire aucun bruit vers la salle de bain sans réveiller mon « père ».

Je pris un Doliprane pour calmer la douleur et repartis dans ma chambre. Je traîna sur mon téléphone pendant deux bonnes heures sans rien faire en attendant que le temps passe.

-12h48-

Il était déjà presque 13h et je commençais à avoir faim.

Je descendis les escaliers très doucement afin de ne pas réveiller mon père mais je remarqua qu'il n'était pas là.

Il devait être sûrement au travail pour une fois.

Je pris un petit truc qui traînait dans le frigos et m'assois sur le canapé pour regarder une série.

Je mangea tranquillement jusqu'à ce que mon frère descende.

A: tu es déjà levé?!
L: bah oui moi je vais pas en boîte jusqu'à 5h

Un lourd silence arriva qui se fit briser par la porte d'entrée qui s'ouvrît sur mon père.

Je m'empressa de me lever et de me cacher dans ma chambre pour éviter de me faire frapper.

Et cela recommença. Des disputes entre mon père et ma mère qui n'était pas là, des bruits de verres brisé sur le sol.

Je mis ma musique histoire de faire passer le temps. Depuis mes 8 ans tout cela durée.

Ma mère était parti quand j'avais 7 ans, et à cause de cela mon père a sombré dans l'alcool, et se dispute avec « elle ». Il était schizophrène.

Il me dit souvent que c'est de ma faute si elle est partie. Alors que c'est de la sienne.