Chapitre 20

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Je me leva rapidement en me dirigeant vers lui avant de m'agenouiller par terre en ne pensant même pas à la douleur pour faire face à lui qui était assis sur le lit, la tête dans les bras.

L: Tom je vois aussi ces ombres, on va les oublier à deux, et on sera, guéris?
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T: Lou, tu ne peux pas comprendre. Ces ombres... elles me hantent depuis si longtemps, bien avant que tu n'entres dans ma vie. Je ne veux pas que tu sois entraînée dans ce cauchemar.

Je posa doucement ma main sur la joue de Tom et le força à la regarder dans les yeux.

L: Tom, nous pouvons surmonter cela ensemble. Je suis prête à affronter ces ombres à tes côtés, à te soutenir à chaque étape du chemin. La guérison est possible, mais il faut que nous ayons confiance l'un en l'autre. Nous ne pouvons pas les oublier, mais nous pouvons apprendre à vivre avec elles, à les affronter.

Les yeux de Tom brillaient d'une lueur d'espoir. Il semblait déchiré entre sa peur et sa volonté de se libérer de ses démons intérieurs. Il soupira profondément.

T: Lou, je ne veux pas que tu souffres à cause de moi, mais je ne peux pas non plus imaginer ma vie sans toi. Promets-moi que tu seras là, même quand les ombres deviendront plus sombres.

Je souria doucement.

L: Je te le promets, Tom. Nous allons affronter ces ombres main dans la main, et je ne te laisserai jamais seul.

A l'entente de ces mots, il devait y avoir une lueur d'espoir. On pouvait guérir et on allait y arriver, mais on avait un autre problème à gérer.

Nous n'étions plus en sécurité et on devait partir au plus vite. On prépara nos affaires en prenant le nécessaire. J'aidais Tom a préparé ses affaires pendant qu'il me parlait tout en même temps, il avait l'air encore secoué après ce qu'il venait de se passer.

Il commençait à se faire tard, il devait être vingt heures environ. Le ciel était découvert et on pouvait voir les étoiles qui brillaient de milles feux.

T: tu sais j'avais acheté des trucs pour décorer ta chambre, mais malheureusement cela ne sera pas possible, on doit partir..
L: Tom c'est vraiment gentil de ta part, mais pour l'instant ne t'occupe pas de moi mais de toi, t'as crise n'est pas complètement fini, tu n'es pas encore complètement toi même. On prendra le temps qui faudra.
T: oui..

On finit nos bagages et on alla au garage pour prendre la voiture de Charlotte. On avait tous mis dans le coffre et on monta à l'intérieur.

On s'empressa de partir d'ici et on fonça vers l'inconnu, je ne savais pas où nous allions, mais j'avais encore un mauvais pressentiment.

La route était déserte, les lampadaires étaient éteint, il faisait noir complet. La lumière de la lune reflétait le visage de Tom, qui était assez ferme.

Ses yeux étaient vide, il avait l'air vraiment détruit. On était assis à côté dans la voiture, Bill était devant et faisait attention à ce qu'il n'y ait personne qui nous suivent.

Cela faisait deux heures que nous roulions et j'aperçus une voiture rouge au loin.

Alors que nous roulions maintenant sur l'autoroute, la voiture s'approcha dangereusement de nous. Soudain, un cri strident de pneus brisés retentit, et la voiture rouge nous percuta violemment par l'arrière. Charlotte perdit le contrôle de notre véhicule, et nous avons fait une embardée spectaculaire.

Après l'accident, Tom, Bill, et moi étions désorientés, essayant de reprendre nos esprits. La porte de notre voiture s'ouvrit brusquement, et une femme élégante et sinistre en sortit. Elle s'appelait Elsa.

Elsa: Tom Kaulitz, vous ne pouviez pas vous échapper aussi facilement. Vous avez été de très mauvais invités en quittant la fête si tôt.

Charlotte, Bill, Tom et moi étions encore sous le choc de l'accident, et nous étions incapables de réagir. Elsa s'approcha de nous, sortit une seringue de sa poche, et nous injecta un liquide inconnu.

Je commençais à m'endormir, mais je luttais pour rester éveillée. Elle me prit par le bras pour m'attacher avant de me mettre dans sa voiture. Les trois autres étaient complètement ailleurs, ne sachant pas ce qu'il se passait.

Mes membres étaient attachés entre eux, m'empêchant de me débattre pour m'échapper, j'étais coincé. J'espérais que quelqu'un me vienne en aide mais rien.

Mes paupières devenaient tellement plus lourdes et je commençais à avoir des hallucinations, était ce une crise ou à cause du produit qu'elle m'avait injecté dans le bras.

Je voyais vraiment mal et j'étais à bout de force, alors je m'effondra, et je ne vis plus rien, je m'étais endormi.

J'étais réveillé mais à la fois endormi. J'étais comme coincé dans une salle sombre sans porte et sans fenêtre, mais je savais ce qu'il se passait, mais je ne pouvais pas m'en sortir.

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