Chapitre 8

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Leylanye s'exécute sous le regard mécontent et rempli d'effroi de son père. Abel lui se contente de manger ses fruits et boire son café noir sans sucre en ayant la petite femme sous les yeux .

- Je veux partir d'ici si vous n'avez pas envie de nous tuer ou encore de nous faire de mal alors laissez nous partir, je vous ai déjà dit que je n'irai pas voir la police monsieur. Supplie Leylanye en baissant la tête ayant peur de voir le regard que l'homme lui portait à l'instant qui était inhumain , possessif ainsi que rempli de colère.

- Non . Dit Abel froidement.

- Mais pourquoi ? Demanda son père.

- Votre question ne mérite pas d'être répondu monsieur Koskova . Dit-il la mine sombre.
Écoutez je vous garde ici parce que tel est ma volonté et vous partirez lorsque je l'aurais décidé me suis-je bien fait comprendre. Poursuivit Abel tout en continuant de manger .

Il faut dire qu'Abel adore manger et ne possède pas d'allergie , il grignote toujours c'est son petit péchés mignon et il faut dire que Leylanye l'a remarqué en voyant à quel point ses yeux était brillant devant tant de nourriture et qu'il n'aimait pas le gaspillage.
Abel sentait son regard sur lui mais n'accorda point d'importance car sa nourriture passait avant tout, il a toujours été gourmand et ça ne changera pas de si tôt.

- Je n'aime pas le gaspillage alors dois-je vous faire avaler ce petit déjeuner ou vous allez la manger Leylanye . Dit Abel en se levant de table afin de s'asseoir à côté d'elle tout en prenant la fourchette de ses mains et y pique une fraise et la porte à sa bouche fermer .
Ouvre la bouche et plus vite que ça. Dit-il la voix rieuse et froide.
Sache que j'aime les femmes bien en chair et non maigre compris ; alors tu me fera le plaisir de tout manger d'accord moy prekrasnyy . Acheva Abel toujours froidement.

Sur ces paroles froides il se leva de table puis leur décroche un sourire qui hérissa les poils de Leylanye qui s'efforçait de ne rien laissé paraître et peut être il la laisserait tranquille . Les réactions physiques de la jeune femme n'échappa guère à Abel qui souriait encore plus sous le regard mécontent du père.

- Bon j'ai à faire donc je te verrai plus tard et ne fais rien qui puisse me mettre en colère et de te punir compris ma belle Leylanye . Dit Abel en la regardant intensément.
Monsieur Koskova je compte sur vous pour l'empêcher de commettre une bêtise. Continua Abel en les regardant tour à tour.

Ils hochèrent tout de la tête sous le regard perçant et satisfait de l'homme qui n'attend pas pour tourner les talons en répriment son désir de la prendre sur la table pour lui montrer qu'elle l'appartient dès qu'il la revu dans la clarté de leur modeste maison.
Il faut dire qu'Abel est possessif et qu'il ne partage pas depuis enfant ce qui est à lui. Ne vous méprenez pas on lui a appris le partage c'est juste qu'il n'aime pas partager et en grandissant c'est devenu pire , maintenant qu'il a trouvé sa petite protégé il compte tout faire pour la garder pour lui .

- Leylanye vois-Tu le regard qu'il te lance ? Demanda son père en jetant un regard noir à la porte comme si l'homme était toujours là.

- Non papa et ne te fais pas d'idée car à regarder cet homme on voit qu'il respire l'autorité, le respect, la crainte et j'en passe; alors quoi que tu dises ou penses n'arrivera pas . Dit Leylanye , en essayant convaincre son père mais en voyant son regard toujours sombre sur elle ; elle savait qu'il ne la croyait pas . Mais enfin papa m'as-tu regardé au moins pour dire qu'un homme comme lui puisse s'intéresser à moi une jeune fille grosse et vierge ? Demanda Leylanye en baissant la tête sur son corps .

- Et pourquoi pas ? Dit Yvan . Tu ne me croira peut-être pas mais je sais ce que je vois et je dis que cet homme te considère comme sa propriété rien qu'en te regardant. Et je ne le répéterais pas assez mais tu es belle et tes formes généreuses sont belles . Poursuit Yvan .

Leylanye ne trouva rien à redire devant le regard assassin de son père sur elle , alors elle choisit de terminer son petit déjeuner.
Abel lui est bien installé tel le roi qu'il se considère être dans sa belle voiture de luxe qui était conduit par son chauffeur .

- Amène moi au bureau Azarov . Dit-il simplement l'air rêveur ; car il pensait à la façon dont sa petite babochka avait bien grandi et à quel point elle était belle, avec sa petite taille, ses formes généreuses, ses longs cheveux noirs, ses beaux yeux verts forêt ; tout chez elle lui coupa le souffle et sa seule présence comble sa solitude . Pensa-t-il en souriant et sortant de la voiture car il était arrivé à sa tour de verre.

La journée se passa lentement pour la jeune femme qui s'ennuyait de rester regarder la télévision avec son père qui refusait de lui laisser regarder quelques films pour son soit disant match de baseball. Alors elle se leva laissant son père et monta jusqu'au dernier étage pour prendre son bain et attendre le sexy mafieux de pieds ferme. Arrivée dans la chambre elle se dirige vers le dressing et choisit de prendre son short court accompagné d'un crop top car elle n'avait pas l'intention de se faire gronder par cet homme arrogant mais extrêmement beau pour dîner ce soir même si son père sera de la partie . Alors tout en prenant sa douche , Abel lui fait son entrée dans la maison et se dirige rapidement dans sa chambre pour aller voir sa petite poupée étant donné qu'il avait entendu le bruit d'un match venant de la télévision alors il en déduit que c'est son père. Arrivée dans la chambre il entendit le bruit de l'eau coulant dans la salle de bain, donc il s'assit sur son lit et attendait patiemment qu'elle sorte pour l'emmerder . Son voeux se réalise car elle sortait de la salle de bain vingt minutes plus tard, et Abel se tendait en voyant son corps dans cet accoutrement de nuit .

- mon petit babochka on s'habille sexy pour mes beaux yeux vairons ? Demanda Abel en la faisant sursauter de peur.

- Non . Dit Leylanye froidement, en essayant de cacher son malaise devant son regard chaud sur son corps .

- Oh je me sens tellement vexé ma belle . Dit-il en mettant une main sur son coeur pour paraître vexée. Mais son sourire le trahit.
Bon maintenant suis moi allons dîner. Dit Abel toujours en souriant.

- Je n'ai pas faim. Dit-elle en essayant de le provoquer.

- Parce que tu penses que je te donne le choix. Dit-il . Mais tu oublies que c'est moi qui décide et je te dis de descendre et nous allons manger et ceci maintenant. Déclara Abel froidement en faisant retomber son sourire.

Mon Papillon vert ( en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant