Love Of Lies

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-Non ne me laisse pas !!! Je t'en supplie maman réveille-toi !!!
Je n'avais encore que 5 ans lorsque l'irréparable s'était produit...
Ma mère en sang, mon père, un goulot de bouteille d'alcool à la main...
Je la vois me donner un dernier sourire et dans un souffle me dire : Je t'aime mon chérie, ne t'en fais pas je veillerais toujours sur toi, je te l'ai promis non ?
Son regard toujours plongé dans le mien je voyais sa lueur s'éteindre peu à peu...

Edan

Cela fait maintenant 22 ans que ceci s'est produit ainsi que 22 ans que mon très cher père est en prison où il croupira toute sa vie à mon humble avis. Je ne lâcherai pas cette affaire ! Il devra en payer les conséquences et il ne sortira jamais d'ici ! Je me le suis juré !
Étant devenu un homme accomplit pas totalement je pense mais un homme remplit de haine et d'amertume je pense sincèrement que la vie n'es plus qu'une véritable banalité.

J'arrête alors de repenser au passée et à ma colère. Je revient alors à l'instant présent.
Ma psychologue continuant inlassablement de pianoter sur son petit clavier d'ordinateur, toute ma vie et mes pensées. C'est la seule psychologue pouvant me faire parler puisqu'elle celle-ci arrive à supporter mon fort caractère.
Nous reprenons notre discussion calmement.
- Ce qui me fait vivre ? Écraser mes adversaires, la soif de haine et de vengeance que j'ai envers mon père ? Cela n'est-il pas vrai ?
- A vous de me le dire.
- C'est vous la spécialiste je vous laisse en juger.
- Bien la séance est finie, à vendredi.
- Je ne raterai ce rendez-vous pour rien au monde.

Je quitte alors la salle d'oscultation et me change dans les toilettes. Je m'habille de façon à ne pas attirer l'attention. Je suis connu de part mon histoire "l'enfant du tueur en série". Merci papa pour ce cadeau fabuleux... Et dire que je suis le fils du plus grand tueur en série et que son dernier meurtre fut ma mère... cette femme qu'il avait tant aimé disais-t-il. Son regard pervers et animé d'excitation le soir où il avait tué ma mère me revint alors en mémoire. Une sorte de haine se propage dans tout mon corps. Mon afflut sanguin commence à augmenter plus qu'il ne la faudrait. Ce manque de contrôle de soit quand je pense à cet être infame me détruit.
Je ne peux résister et je vais taper dans le mur le plus proch, malheureusement je me fais électriser.
Pour garder ma colère, j'ai demandé à un spécialiste de me créer un bracelet m'électrisant à chaque monter de colère. Cela marche très bien puisque mal réglé le coup fut si fort que je m'évanouis sur place.

Alix

Cela fait à peine 2 semaines que je suis arrivée à New York et tout à déjà changé dans ma vie. J'ai d'énormes dettes à payer. Comme je le pensais les jeux d'argent n'aide en rien...

Me voilà entrain de courir sans regarder où je vais. Je trébuche alors sur un homme à terre. Tous le monde semble l'éviter et il a l'air d'être mort mais je peux sentir son pouls. C'est bien ma veine. Je suis incapable de dire non quand il faut aider quelqu'un dans le besoin. Je me hais de rester près de cet inconnu et perdre peut-être le job que j'ai tant besoin pour payer mes dettes... comme je le dis si bien, ma bontée me perdra...

Mais lorsque j'essaye de mesurer sa fréquence cardiaque il se réveille comme si il avait fait un cauchemar, attrape mon poignet et m'immobilise.
Je peux voir ses yeux bleus me regarder avec de la peur et de la haine. Mon corps commence à frémir mais là douleur me ramène vite à la réalité et en un instant l'inconnu avait disparu.
Wow, qu'est-ce qui vient de se passer ??

Ce regard, on aurait dit celui d'un enfant perdu et remplit de tristesse... Mais qui est cet homme ?

Le son de mon alarme retentit.
Merde ! Je vais rater mon entretien ! Il faut que j'y aille au plus vite !
Mettant arrêté pas très loin, je cours alors à tout vitesse vers l'un des plus hauts bâtiments que nous pouvons trouver à New York. J'y entre en demandant en guichet quel est l'étage où je dois me rendre et m'y précipite à toute vitesse.
Malgré l'inquiétude du risque de rater mon job je ne peux m'empêcher de vouloir savoir qui était cet inconnu ? Quelque chose m'attire comme un aimant vers lui...

Edan

Wow, cette femme... je ne serai dire... la façon dont elle me regardait... on pouvait sentir de la peur mais une sorte de... souvenir ? Je ne sais pas mais quelque chose me semblait familier...

Je me remets vite les idées en place et accourt à mon bureau. Être PDG d'une société n'est pas de tout repos, de plus patron de boîte de nuit la nuit ne l'est pas non plus. Mais bon, mes clients sont souvent plus à l'aise alcoolisée...

Je me dirige vers l'ascenseur, m'y glisse en essayant d'éviter les journalistes au pas de la porte. Même 22 ans plus tard ils ne vont jamais me lâcher. J'aimerai pour une fois être un homme normal...

Arrivée à mon étage une jeune femme me bouscule alors qu'elle venait de prendre les escaliers en courant semblerait-il. Elle a l'air essoufflée et ?! Pardon ?? Mais c'est la femme qui m'a récupéré à moitié mort dans la rue !!!
Je tourne ma tête alors qu'elle lève ses yeux verts dans ma direction.

-Pardon, excusez moi je m'en veux terriblement. J'ai un entretien d'embauche à passer et je suis toute stressée, je n'est pas fait attention.
Elle le dit d'une voix si familière.
Cela ne réussit qu'à me troubler...
-Ce n'est rien. Allez y je ne veux pas plus vous retarder.
-Merci beaucoup !

Je la vois courir jusqu'à mon bureau. Je ne sais pas ce que je ressens ou ce que je dois ressentir. Pour le moment un vague sentiments de regret vient aborer tous les côtés de mon âme. Son regard était si innocent... ses yeux si pure... mais qui est-elle bon sang ?!

Alix

J'accours à toute vitesse jusqu'à la salle que m'avait indiqué la réceptionniste. Je me recoiffe doucement, remet mes affaires dans un état je l'espère plus que présentable. Je stresse, je n'arrive pas à enlever cette idée de la tête j'aurai tellement besoin de quelqu'un à cet instant.

Par réflexe de sécurité je sers alors à l'intérieur de mon poing un joli pendentif ornée de fleurs d'or, qui entourait mon cou, à l'intérieur de celui-ci se cache un ancien message que la personne qui m'avait sauvé la vie lors de mon enfance m'avait donnée.

Ce message est écrit en anglais, c'est le couplet que mon sauveur m'avait chanté pour me réconforter lors de l'incendie survenue chez moi.

Malheureusement la vie est cruelle et je n'est alors plus jamais entendu parler de cet homme. Mon sauveur. Il doit être très âgé maintenant. J'aimerai pouvoir un jour le remercier...

Après ce vague souvenir je me redresse de toute mes forces, calme ma respiration plus que saccadé et toque d'un air élancée sur la porte.

Aucune réponse, cela m'angoisse alors.
Mes jambes commencent à trembler. Je commence à tressaillir et m'appuyer sur la porte jusqu'à ce que soudain, je me sente partir en arrière et me faire plaquer contre la porte.

-Je crois bien que ceci est mon bureau. Pourriez-vous vous écartez je vous pris ?