CHAPITRE 7 - Oreo

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je m'avançais lentement vers ce qui me semblait la source du bruit.

J'entendais le même son du cauchemar du jour de la rentrée. J'avais le même sentiment d'insécurité. Je sentais la même odeur. J'avais des flashs entre la réalité et des rappels de ce cauchemar.

Je voyais une sorte de liquide noir couler abondamment. Je paniquais à l'idée de continuer mon chemin..

Mais je marchais encore.

Mon cerveau me disait de faire demi-tour, ma curiosité me dictait d'aller jusqu'au bout.

Je plissais mes yeux pour mieux voir et..

Ouh! Ce n'était qu'un cauchemar! Drôlement glauque, ce cauchemar.. je reprenais doucement mes esprits et étudiait l'endroit où j'étais. Visiblement, je m'étais endormie dans la bibliothèque en effectuant mes recherches. J'avais l'impression d'être trempée..

De la sueur perlait en lot de mon front. J'avais eu aussi peur que ça?

Puis je remarquais que mes griffes s'étaient rallongées. Oh, et puis c'est pas grave. Je ferai ça plus tard.

J'étais retournée dans ma chambre. Je ne savais plus que faire de mes journées. Je faisais une sieste en me disant que j'allais demander à ma mère si l'on pouvait sortir pour retourner en cours, j'avouais que les plaintes de madame Grolberto sur notre comportement, les blagues pas drôles de monsieur Albert, ou encore les lunettes bizzares de madame Millo me manquaient un petit peu. Mais c'était aussi pour revoir les jumeaux. Je commençais à m'endormir..

J'entendais des ronflements.

Je sentais une présence à côté.

Je regardais..

C'était ma mère!

Je croyais qu'elle devait me dire quelque chose mais qu'elle s'était endormie.

Elle était fatiguée..

Je la couvrais délicatement et partit aux toilettes. Je croisais.. un chat? Je n'étais pas au bout de mes surprises aujourd'hui!

- Oui... j'ai ramené un chat errant.. en fait je suis sorti ce matin..

- Ah. Ok.

Ça crevait aux yeux que j'étais blasée.

Je le laissais terminer de parler avec ma mère. Je pensais un peu à mon père.. qu'est ce qu'il était en train de faire..? Où?

Je repensais à ces rêves étranges que je faisais. Peut-être étaient-ils liés..?

Je n'arrivais pas à trouver de lien.

Je ne m'attardais pas plus sur ce détail.

Pourtant j'aurais dû..

Je repensais au chat et je me disais que l'étranger avait finalement eu une bonne idée.. je discutais avec lui.

- Ahem.. à propos du chat..

- Oui? Il ou elle n'a pas de propriétaire et je ne sais pas si je pourrais m'en occuper.

- Eh bien justement, je voudrais m'en occuper avec Sam, et..

- Il faudra en parler avec ta mère. Moi en tous cas si je ne peux pas je devrais sortir le mettre à la fourrière. Ça ne m'enchante pas mais c'est comme ça.

- Ok..

- Bonjour maman!

- Bonjour Ma Luna. J'ai quelque chose d'important à te dire.

- C'est quoi?

- On vas enfin pouvoir sortir de ce bunker! Comme tu le sais, jusqu'ici, nous n'avions que la possibilité d'une sortie par semaine. Mais.. les ordinateurs du laboratoire travaillent seuls et ils ont vus que à part la venue de Alex, ils n'ont rien trouvé de suspect. Ce qui veut dire que on est peut-être en sécurité.

- Super! Et.. papa?

- je suis désolée, nous n'avons pas encore de nouvelles.

- Oh.. d'accord.

- Je te laisse faire ce que tu veux, moi je vais bosser.

- D'accord

Après une autre discussion avec ma mère pour négocier la garde du chat, je passais du temps dans ma chambre, avec le chat errant. J'essayais de lui faire se familiariser à moi, mais il ou elle (je n'avais pas encore découvert son genre) se cachait derrière un meuble. Je ne voulais pas le.a brusquer alors j'attendis simplement.

Je passais un magnifique après-midi, en compagnie du chat errant et d'une Sam excitée à l'idée d'accueillir un chat parmi nous. Cette dernière nous avait rejoins vers quatre heure. Elle trouvait plein d'activités sympa à faire. Qu'est ce que j'aimais sa créativité et son imagination.. puis elle eu une idée.

- On ne peut pas le ou la laisser sans nom. Il faudrait connaître son genre et.. lui donner un superbe prénom!

- C'est une bonne idée. Tu sais comment on le reconnaît?

- Bah bien sûr!

Elle m'expliquai tout cela tandis que j'essayais de comprendre. Je fis semblant d'avoir compris, mais elle m'avait percé à jour. Nous étions parties en fous rires.

- Et pourquoi pas.. Oreo?

- Oui, ça lui irait parfaitement!

Son pelage comportant à la fois du blanc et du noir, un alliage d'ailleurs très beau sur son poil soyeux, et l'on pouvait principalement voir du noir sur son pelage mais une raie blanche traversait son dos, telle la crème d'un délicieux oreo. Il me faisait penser à un vieux loup-garou que j'avais connu petite, qui me racontait ses mésaventure : je les connaissais sur le bout des doigts.

J'allais dans la bibliothèque et sortais mon ordinateur portable. J'avais des recherches à faire. Je tapais "comment localiser une personne sans aucune informations". Des milliers de réponses apparaissaient ; Localiser avec un téléphone ; localiser de divers manières, mais rien ne me semblait bien ni correspondant au problème. Mais je tombais sur un site "Engagez un détective privé". Je cliquais dessus. Il expliquait que je pouvais engager un ou une détective privé pour 500€. C'est hyper cher!! Mais ils disaient que ils pouvaient retrouver n'importe qui, à l'autre bout du monde, dans n'importe quelle situation. Je doutais un peu, mais je notais ce site. Ensuite, je me plongeais dans des livres policiers qui parlaient de quêtes pour retrouver des gens. Des heures de recherche. J'étais fatiguée.

Après avoir mangé un bon repas, je revenait dans ma chambre. Oreo était parti dans la chambre de sa maîtresse. Quant à moi, je faisais ma routine du soir. Puis je me couchais. J'avais passé longtemps avant de trouver une bonne position. Quand je la trouvais enfin et que je m'apprêtais a dormir, un petit miaulement sortais de derrière la porte. Je râlait un peu, puis je me levais pour lui ouvrir.

- Oui, Ore-

Je levai la tête devant l'imposante masse qui se dressai devant moi. Je déglutissais lentement, très lentement, puis je reculais, toujours à la même vitesse.

Je voyais une belle bête dorée devant moi. Ses crocs étaient acérés. Sa bave dégoulinait. Il semblait en colère. Mais peu m'importait, je pris mon courage à deux mains, et sous son regard ébahis, je me dressais entre lui et la petite boule de poil que j'avais adopté. Il ne peut pas me le prendre. J'ai déjà perdu beaucoup de gens. Et puis je me rendais compte que son odeur m'était familière.. attendez.. quoi?


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897 mots.. on avance!
Nous sommes aux 100 vues de mon livre, merci beaucoup, Peut-être qu'un jour on sera beaucoup plus, peut-être pas, mais de toutes façons j'écris pour le plaisir.

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