L' ORPHELINAT

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Cette histoire se passe en Guadeloupe, dans l' orphelinat de Pointe-à-Pitre en 2015, Séphora Shmitt est une jeune fille âgée de 14 ans, aux cheveux crépus, aux yeux verts, au nez aquilin, à la bouche fine, a des formes là où il faut, elle est métisse, mesure 1,65 mètres et a un caractère bien à elle.

Je venais de rentrais du collège en bus comme à mon habitude. Je me tenais sur le seuil de la porte quand Benjamin, mon meilleure ami m' interpelle. Je me retourne pour lui faire face et il me demande un bisous. Je lui fis son bisous un sourire débile sur le visage et entre chez moi afin de pouvoir me doucher. Il faut dire qu' après une journée sportif je ne sentais pas la rose. Bref, Je me dirigeais donc dans ma salle de bain afin de prendre un bon bain chaud. La maison était étrangement calme, habituellement ma mère faisait le dîner à cette heure la. Je montais donc dans sa chambre pour voir si elle n' y était pas. La scène me coupa le souffle et me dégouttait. Les murs étaient couvert de sang, ma mère gisait sur le sol, son visage était couvert de blessures et une de ses dents reposait à côté d' elle. J' étais pétrifiée, j'avais envie de vomir mais je devais savoir si elle respirait toujours. Les membres tremblotants je m' approchais d' elle, m' accroupis et chercha un pouls... Il n' y en avait pas, son cœur ne battait plus. Non, ma mère ne pouvait pas être morte, pas maintenant, pas de cette manière!!! Je hurlais, pleurer, et secouais ma mère dans l' espoir de la voir ouvrir les yeux, mais tout ce que je réussi à faire c'est de faire couler plus de son sang. J' entendis la porte d'entrée s'ouvrir en un bruit sourd et finis par m' évanouir.

Je me réveilla dans une pièce blanche, il ne me fallut pas une minute pour comprendre que je me trouvais à l hôpital. Une infirmière entra dans la salle suivit de deux policiers. Ces deux derniers s'installèrent sur des chaises tandis que l' infirmière redressa mon lit et me remplit un verre d' eau. Quand celle-ci fut partit un des policiers pris la parole.

« Bonjour mademoiselle Shmitt. Je suis l' agent Clarckson et lui c'est l'agent Kévin. Comment allez vous? Me demanda l'agent prénommait Kévin

- Je viens de perdre ma mère comment voulez vous que j' ailles?!! hurlais je

- Je suis sincèrement désolé de ce qui vous arrive. Si vous le voulais bien j' aimerais prendre votre déposition.

- Ma déposition!! Je viens de perdre ma mère et tout ce que vous voulez c'est une déposition!! Je vais vous dire, je suis rentrée chez moi et j' ai retrouvé ma mère morte dans sa chambre. Satisfait! Maintenant retrouvais celui qui a fait ça sinon c'est moi qui le ferais et ensuite je le tuerais de mes propres mains."

Ils partirent juste après s' être excusés et me promettre qu' ils retrouveraient le monstre qui a tuer ma mère. Le lendemain je me réveilla priant pour que se qui c' était passé la veille ne soit qu' un rêve. Malheureusement se n' était pas le cas. L' infirmière de hier fit son apparition dans ma chambre suivit de l' agent Kévin.

« Monsieur Kévin que faites vous là? Demandais-je surprise de le voir ici

- Nous avons arrêtés votre père. Il est venu confesser le meurtre de votre mère. J'ai demandé à votre grand-mère si elle pouvait s' occuper de vous jusqu' à votre majorité. Mais il se trouve qu' à l' heure actuelle elle réside dans une maison de retraire. Connaissez vous une personne susceptible de vous héberger? Me demanda t-il avec un regard plein de pitié.

- Non je le regrette. J'ai perdu mes deux parents en si peu de temps je n' arrive pas à y croire. Cela veut-il dire que je vais me retrouver en foyer d' accueil?

- Et bien dès que le médecin jugera bon de vous laisser sortir, oui.

- Bien. Vous pouvez peut être essayé de joindre ma tante Jénnifère elle vis à Pointe-à-Pitre mais je crois qu' elle acceptera de me garder . Son numéro est le 06********.

- Bien je viendrai vous voir dès que j'aurais de nouvelle information.

Il quitta la pièce sans ajouter un mot.Environ une heure après un médecin d'une quarantaine d' année fit son entrée. Il me fit passer quelques tests et m' annonça qu'il préférait me garder en observation encore deux jours. Pendant ces deux jours je n' est fais que réfléchir, pleurer et m'apitoyer sur mon sors. Je sais que ce n'était pas la première fois qu'ils se disputaient mais se n'était jamais aller plus loin que les mots, alors pourquoi avait il était aussi violent tout à coup? Tout ce que je sais à présent c' est que je vais probablement finir en foyer, que je devrais probablement devoir faire les poubelles pour me nourrir et que je devrais quitter mes amis, mon école et mes repères enfin tout. Je n' ai toujours pas eu de nouvelles de l' agent Kévin sûrement parce que cette chère tante Jénnifère n' existe pas. Oui je sais c' est mal de mentir mais comme ça je retarde l' inévitable.

Voila le jour fatidique est arrivé. Je suis dans ma chambre en compagnie de l' agent Kévin, qui m' a dit de l' appeler Mike, entrain de faire mes valises. Je ne reverrais plus jamais ces murs bleus qui m' ont abrités de la réalité, je ne reverrais plus ma mère préparer de bon petit plats quand je rentrais du collège, je ne reverrais plus mes parents rigoler ensemble. En pensant à tout ça une larme roula le long de ma joue, je l' essuya du revers de ma main avant que Mike ne le voit.

« Tu as le droit de pleurer, c est tout à fait normal. Dit il sans même se retourner

- Je ne peux pas. Je lui avait promis de ne plus verser aucune larme après sa mort. Alors pour elle je ne le ferais pas.

- Bien, si tu as finis nous partons sur le champs.»

Nous nous dirigeâmes vers l' orphelinat de Pointe-à-Pitre et arrivâmes une demi heure après. Je descendis de la voiture et me dirigea à la porte d'entrée bientôt suivi de mon escorte policière. La directrice de l' établissement se présenta à nous avec un sourire hypocrite collé sur se qui était censé être son visage. Il faut dire qu' avec toutes les opérations qu' elle a dû faire, son visage ressemblait plus à un masque qu'à autre chose. Passons, je remplis les documents nécessaire à mon admission dans mon nouveau foyer. La vielle me fit visiter les différentes pièces qui constituaient principalement les dortoirs des filles, ceux des garçons, les douches, la bibliothèque, le jardin et la salle à manger. Cette endroit me déprimais profondément. Les murs était blanc, les autres enfants étaient aussi maigre que des squelettes et aucun d' entre eux ne semblaient être en bonne santé. À cette instant je priais pour que tout ceci ne soit qu' un cauchemar et que mes parents me réveillent en me faisant une blague comme par exemple me verser de l' eau dessus ou encore me jeter dans la piscine. Mais au fond de moi je savais que je devrais faire avec ce que j'avais et que j'allais sûrement me plaire ici. La vielle fini par me présenter aux autres orphelins et m' informa que le déjeuner sera à treize heures précise et que l'on m' attribuera des tâches ménagères à la fin de la journée avant de disparaître dans son bureau. Je restais plantée là pendant cinq seconde avant qu' un jeune garçon, brun, aux yeux marrons, au nez aquilin, épaté, les lèvre légèrement rosées, musclé,grand je dirais 1,80 mètres assez mignon se levais pour me serrer la main en se présentant.

« Salut, moi c' est Thomas. Bienvenue dans ta nouvelle maison. Je suis sûre que tu te plaira ici. Dit il un sourire chaleureux et amical .

- Merci Thomas. Lui répondis avec un immense sourire

- Vu que tu viens d' arriver tu pourrais manger avec moi comme ça on pourra faire plus ample connaissance.

- Avec grand plaisir. Je crois que je vais défaire mes valises avant d aller manger.

- Bien, alors à toute à l' heure Séphora. Conclut il en me faisant un bisous sur la joue suivit d' un clin d' œil.»

Je monta dans ma chambre défaire mes valises. Je me sens déjà chez moi ici mais ma famille me manque.

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