[EN RÉÉCRITURE]
"Soit c'est toi, soit le vide, rien entre les deux."
Cataleya et Ismael se connaissent depuis leur enfance. Ils ont grandi ensemble au Mexique, où ils ont partagé des moments conviviaux et des moments forts. Cependant, leur relation...
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𝐃𝐄𝐔𝐗 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐭𝐚𝐫𝐝 𝟐𝟏𝐡𝟒𝟑
͎I͎͎S͎͎M͎͎A͎͎E͎͎L͎
- ?? : Toutes mes condoléances, dit mon grand-oncle, d'une voix réconfortante.
Je me retiens de soupirer. J'aimerais bien boire mon whisky coca en paix, p*tain.
- ?? : Vous étiez proches, intervient la dame à ses côtés. La vie lui a été prise si brutalement. Personne ne mérite une fin comme ça.
Je regarde ces deux-là en quête d'une réponse appropriée. La dame à côté de mon oncle fait un effort de m'offrir un sourire compatissant, mais mes yeux la parcourent de haut en bas sans la moindre étincelle d'émotion sur mon visage. J'ai envie de m'en aller loin de cette atmosphère hypocrite qui m'opprime. Je porte mon verre de whisky à mes lèvres pour noyer l'amertume qui m'envahit.
Mon oncle brise le silence et ajoute :
- ?? : On comprend que ça doit être compliqué pour toi. Vous étiez toujours ensemble.
- C'est la vie, je réponds d'une voix calme, mais résignée.
- ?? : Je ne sais pas comment tu fais pour être aussi fort mentalement. Tu as quand même perdu ton frère, ta sœur, ta mère, ton père, et maintenant cette perte... elle pose une main sur épaule. J'admire ta force et ta capacité à accepter les épreuves de Dieu.
- Je dois vous laisser, annoncé-je avant de partir.
Je retourne au bar pour demander un autre verre de whisky. Je m'installe sur un tabouret et dépose mes deux coudes sur le comptoir après avoir posé mon verre avec si peu de légèreté.
- Un autre, s'il vous plaît.
Je fais tournoyer le liquide dans le récipient. Mon mouvement est presque hypnotique. Je suis du regard les tourbillons dorés qui se forment dans le verre tout en repensant à Cataleya. Sans hésitation, je bascule l'entièreté de la boisson dans ma bouche. Une brûlure apaisante se répand dans toute ma gorge, et p*tain ça fait du bien. Une fois le verre vidé, je le pose sur le comptoir. Le goût âpre du whisky persiste dans ma bouche, tout comme l'amertume qui me hante. Et à nouveau, je ressens ce sentiment de solitude. Et les tristes mélodies du piano l'accompagnent. Mon regard se perd dans le liquide laissé au fond du verre, elle me manque... p*tain elle me manque.
Soudain, je sens une présence s'installer à côté de moi.
- Diego : T'as goûté les petits gâteaux ? Et les petits fours ? demande-t-il la bouche pleine.
- Non, Diego, je réponds d'un souffle sec.
Il insiste en me tendant son assiette.
- Diego : Goûte, je suis sûr que tu vas dire "Woah ! C'est la meilleure pâtisserie que j'ai jamais goûtée".
