2- deux camps opposés

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Pdv de t/p:

C'est maintenant le troisième verre que finis depuis que je suis assise seule à ce bar, il n'y que dans l'alcool que j'arrive à l'oublier. Ça fait maintenant deux ans, six mois et trois jours qu'elle n'est plus là. Deux ans, six mois et trois jours que ma fille est décédée et que j'ai l'impression de sombrer un peu plus chaque jours, elle me manque, elle me manque terriblement et ce sentiment s'empire de minutes en minutes

T/p: un autre s'il te plait

Barman: t/p.. je sais pas si c'est raisonnable

T/p: Nicolas c'est ni le soir ni le moment

Nicolas: c'est jamais le bon soir ou le moment t/p, j'essaie juste de t'aider

T/p: ce qui m'aiderais ce serait un autre verre

Nicolas: t/p..

T/p: je te paie pour servir les gens je me trompe ? Alors fait ton boulot et serre moi en un autre

Nicolas: comme tu voudras..

Il me serre donc un autre verre que je ne tarde pas à boire

T/p: laisse la bouteille

Nicolas: bien madame

J'enfile alors les verres en espérant noyer cette douleurs mais le résultat est souvent décevant, c'est toujours mieux que rien je suppose. Je ne pourrais jamais décrire la douleur que je ressens chaque jours mais boire la diminue, même si c'est infime, cela me fait du bien mais mes proches n'arrivent pas à comprendre cela, c'est pourtant pas compliqué si ? Ils disent que boire autant depuis maintenant deux ans me tue à petit feu mais ce qu'il ne comprenne pas c'est que ce n'est pas l'alcool qui me tue mais la mort de Chloé, ma fille, mon monde, elle était ma raison de me battre contre ce monde à la con. Quel genre de monde tue une petite fille de cinq ans ? Elle méritait de connaître la vie, d'être heureuse, de connaître l'amour, de se faire des amies, de se créer une famille mais tout ça lui à été enlevée. C'est peut être de ma faute après tout, est ce moi qui lui est transmis ce cancer par je ne sais qu'elle malchance ? Les médecins disent que c'est impossible car je ne suis pas malade et que je n'ai aucun gène favorable à la génération de tissu cancéreux mais si ils s'étaient trompés ? Si j'avais enfaite tué ma propre fille ? de toute façon nous le saurons jamais, la conclusion de cette histoire est que je n'ai su protéger ma petite fille

X: vous allez bien madame ?

Je relève les yeux vers la voix et c'est une femme, au cheveux roux et aux yeux vert émeraude, elle a sûrement la trentaine, son visage à l'aire si doux. Elle est habillée d'un tailleur noir et de talons de la même teinte

Femme: vous aviez l'aire perdu et une larme à coulée sur votre joue

T/p: je.. je vais bien merci. Dis-je en essuyant la larme présente sur mon visage

Femme: vous êtes sur ? Vous savez je vous observe depuis un moment et vous n'allez pas l'aire d'aller bien

T/p: alors vous m'observez ?

Femme: enfin.. je voulais juste dire que je m'inquiète pour vous, je suis désolée si je vous ai importuné

T/p: oh, hé bien c'est très gentille de votre part heu..

Femme: Natasha

T/p: alors c'est très gentille de votre part Natasha

Natasha: c'est normal voyons et puis-je vous demander votre nom ?

OS - Scarlett Johansson et Natasha Romanoff Où les histoires vivent. Découvrez maintenant