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2.

« Je veux la ramener à la maison »-

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« Je veux la ramener à la maison »
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Aujourd'hui


Parvati — TJ, tu n'étais pas convaincu que c'était ta fille ?

Papa — Non. Je trouvais ça bizarre qu'elle soit sortie de nul part.

Parvati — Yulica a mentionné que tu faisais des crises ? Et que c'est là que tu l'avais reconnue.

Papa — Oui. J'étais un adolescent anxieux et ça m'arrivait souvent de faire des crises d'angoisses. Je me faisais du mal, je me balançais, et je répétais le même mot à chaque seconde. Des fois c'était des phrases, mais ça dépendait du contexte. Mon père était le seul capable de me calmer. Il savait exactement quoi dire à chaque situation et ça m'apaisait. Malheureusement il nous a quitté à mes treize ans, paix à son âme. J'ai fait une dépression sévère très jeune. Il me manquait tellement et encore aujourd'hui il me manque de fou. Mes crises étaient plus fréquents et le mot que je ne cessais de dire était papa.

Papa — Je me suis reconnu à travers elle et c'est là que j'ai fait un lien. Mais j'ai quand même fait un test, parce que ça devait être à 100% sûr que c'était bel et bien mon enfant perdue. L'histoire de la tâche de naissance ne me disait rien. J'ai reçu le résultat le lendemain-

Parvati — Et le test était positif.

Papa — Il était bien positif. Les probabilités de paternité étaient à 99,9998%. On a fait un test d'ADN, utilisant la salive de Kennedy et Yulica. Il était compatible.

Parvati — Quelle était ta réaction ?

Papa — J'étais mélangé entre la confusion et la joie. La colère aussi. Envers cette personne qui me l'avait enlevée et cette personne qui lui avait fait ce mal parce qu'elle était clairement défigurée. J'étais confus parce je comprenais pas comment c'était possible qu'elle se trouvait devant moi. J'étais joyeux parce que ma fille était en vie. Sal état mais en vie.

Parvati — Joël pourquoi l'observais tu comme ça ? Avais-tu des doutes ?

Joël — *se redresse* Je ne pensais pas à ça. Quand on est parti à l'hôpital on ne savait pas ce qu'il se passait. Paola nous a dit de rentrer sûrement pour éviter que mon frère et moi entendions ce qu'ils se disaient. Échec, Yulica vous la confirmé on entendait bien mais on ne réagissait pas. Je l'observais pas de manière intense, je regardais son état. Et j'insultais la personne qui l'avait battu. J'étais incertain de qui c'était mais je n'ai jamais accepté la violence envers une femme- la violence elle-même je ne l'ai jamais accepté. Ma mère me battait quand j'étais enfant et être conscient que ce genre d'action se pratique encore aujourd'hui m'a mit fou de rage. Je n'ai pas besoin de connaître la personne pour vouloir la défendre ou la protéger.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 28 ⏰

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«Yulica : Justice ? Ou trahison ?» [II]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant