-

14 2 0
                                    

Une femme se présente au poste de police, se plaignant d'agressions sexuelles récurrente de la part de son ex-mari.
On lui répond seulement que si elle n'avait pas bronché, ils seraient encore ensemble, et qu'elle se doit de le satisfaire dans ses désirs sexuels.

Définie comme un objet, c'est ainsi que nous sommes, dépendantes d'un homme ils veulent que je sois, mais moi, je ne désire pas.

Laissez-moi me libérer de ses liens contractant ma peau, effaçons ces marques rougeâtres, à l'eau bouillante se laissant ruisselait sur mon corps tantôt souillé par l'homme que j'ai aimé.

Reine de mon corps, j'ai un accoutrement dévoilant mes formes, dans une longue robe d'un rouge de la couleur de mes marques.
Je suis alors injuriée pour avoir essayé d'oublier ce qu'il m'avait fait en me sexualisant désirant me trouver attirante à nouveau, car ses traces indélébiles, je n'en voulais plus sur moi. Je souhaitais retrouver cette sensation de liberté qu'il m'avait enlevée.

J'ai marqué de cette façon mon corps pour recouvrir les anciennes marques rongeant ma peau, priant pour que les fissures sur mes avant-bras effacent ma douleur.

N'osant même plus me regarder, les vêtements amples deviennent mes fidèles. Libre que je suis, mais si perdue et muette, est-il lui aussi embarrassé de m'avoir détruite ?

Alors, continuant ma valse avec la mort, je te souhaite le malheur chaque nuit, espérant ta chute dans le gouffre. La parole ne sera jamais mienne tant que ce monde rejettera les victimes d'agressions autant que tu as pu me trahir.

Réduite au silence.
l'histoire de ce récit est imaginaire.

Mélancolie solennelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant