ONE SHOT

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"Parfois, tout peut sembler sombre dans votre vie, mais cela n'a pas d'importance. Il faut continuer à marcher que vous trouverez enfin la lumière"

Je m'appelle Toji, j'ai 21 ans et je viens de terminer trois années d'études. Récemment, j'ai décroché un poste dans une boîte de production depuis une petite année. Les relations avec mes collègues étaient plutôt bonnes, en particulier avec une femme très attirante prénommée Saori, qui occupait le bureau juste à côté du mien. Nous nous entraidions fréquemment, partagions nos pauses, et c'était grâce à elle que je trouvais la motivation pour affronter chaque matin au bureau, malgré un patron des plus exigeants.

Le chef n'était pas du tout correct avec moi. Il me chargeait de tâches fastidieuses et me faisait refaire la majeure partie de mon travail. C'était éprouvant, et ma fatigue s'accentuait de jour en jour. J'arrivais chaque matin avec de profondes cernes sous les yeux, signe de mes longues heures passées à peaufiner mes projets, bien au-delà de mes horaires de travail payés.

Saori s'inquiétait sincèrement pour moi et m'encourageait à prendre des jours de congé pour me reposer. Cependant, je ne pouvais me le permettre. Mon patron, un homme tyrannique, me surchargeait de travail et me menaçait régulièrement de baisser mon salaire ou de me licencier. La pression était devenue intolérable, et je passais tellement de temps au bureau, en dehors de mes heures de travail officielles, que je m'endormais fréquemment sur mon bureau.

Un soir d'hiver, après avoir travaillé tard pour essayer de terminer mes projets à temps et espérer enfin prendre un peu de repos bien mérité, j'entendis des bruits provenant du bureau de mon patron. Intrigué, je me levai pour aller me chercher un café. Alors que je passais devant la porte du bureau de mon supérieur, j'entendis des sons qui me figèrent sur place. J'entendais Saori en train d'avoir une liaison intime avec ce patron méprisable. La douleur de cette trahison me submergea, et je retournai silencieusement à mon bureau, incapable de révéler mes sentiments à ce stade.

La seule source de motivation qui me poussait à rester dans ce boulot venait de s'effondrer, et je ne pouvais plus tolérer de travailler pour un patron aussi détestable. En errant dans les rues de la ville, mon esprit embrouillé par l'amertume, je me retrouvai par hasard dans une ruelle sombre. Poussé par une impulsion incontrôlable, je décidai de m'y aventurer plus profondément.

Au fond de cette ruelle obscure, je découvris un groupe d'hommes réunis autour d'une cage en forme d'octogone, délimitée par des grillages pour séparer les deux combattants de MMA. Je n'avais jamais pratiqué ce sport violent et, bien qu'en connaissant la réputation, l'excitation du moment l'emporta sur toute rationalité.

Un combat était sur le point de débuter, mais une blessure de dernière minute força un changement. Les organisateurs demandèrent si quelqu'un souhaitait prendre la place du combattant blessé. Submergé par ma détresse émotionnelle, je pris une décision impulsive. Je me portai volontaire, même si cela signifiait faire mon premier combat de MMA sans expérience préalable.

La foule, tout d'abord surprise de me voir en costume, se mit à crier et à scander mon nom. Je retirai mon costume pour révéler un torse nu, on me fournit un short pour combattre, un protège-dent et des mitaines. Je pénétrai finalement dans la cage, prêt à affronter un adversaire plus grand, plus fort, plus expérimenté, et avec un impressionnant palmarès de 19 victoires, dont 13 par knockout, et seulement 3 défaites. Cette nuit-là, j'étais déterminé à me battre non seulement pour ma dignité, mais aussi pour retrouver un fragment de ma confiance perdue.

Le combat avait commencé, et je me tenais au centre de la cage, prêt à affronter mon adversaire. Je tournais doucement autour de lui, évaluant ses mouvements, cherchant une ouverture. Mon âme bouillonnait en moi, l'adrénaline pulsait dans mes veines, et l'excitation m'envahissait. Les premiers coups partirent, et malgré quelques encaissements, je gardais un sourire déterminé, déterminé à donner tout ce que j'avais.

Two facesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant