𝑰𝑵𝑻𝑹𝑶Bella ouvrit les yeux sur le monde en 1890, dans la majestueuse contrée anglaise, au cœur du Royaume-Uni. Son parcours s'entrelaçait avec celui de deux parents aimants, dont le père s'était engagé avec dévouement dans les rangs de l'armée anglaise.
Les premières années de Bella furent empreintes de l'influence maternelle, sa mère, jeune et déterminée, choisit de la guider vers une éducation empreinte de valeurs. C'est ainsi que Bella se retrouva inscrite dans une école catholique, un lieu où l'apprentissage des bonnes manières et de la conduite était érigé en principe fondamental. La jeune fille, sensible à l'influence maternelle, s'imprégna des préceptes enseignés, façonnant ainsi son caractère et sa vision du monde.
Un jour pluvieux marqua un tournant dans la vie de Bella. La mère et la fille décidèrent de se rendre dans un quartier commerçant renommé pour acquérir des tissus. Alors qu'elles déambulaient dans les rues mouillées, un homme s'approcha d'elles. Son apparence inspirait confiance, et sa voix, empreinte de calme, trahissait une bienveillance naturelle.
"Bonjour, madame, vous aviez l'air ravissante", prononça l'homme avec une politesse teintée de courtoisie. La petite Bella, méfiante à l'égard de cet étranger, observa la scène avec une prudence enfantine. Sa mère, en revanche, accueillit l'inconnu avec un sourire empreint de confiance.
"Bonjour, monsieur, à vous de même", répondit-elle, scellant ainsi un moment qui, bien que anodin en apparence
"Madame, vous aviez l'air perdue dans vos pensées. Avez-vous besoin d'aide ?" La voix de l'homme, initialement empreinte de politesse, dévoilait progressivement une teinte de nervosité à mesure qu'il s'avançait dans la conversation. Les rues pluvieuses semblaient être le témoin silencieux d'une interaction qui prenait une tournure inattendue.
"Non, il n'y a rien de perdu. Nous vivons dans cette ville depuis toujours, aucun problème", répondit-elle, bien que quelque chose dans la situation commençait à émettre des signaux d'alarme perceptibles.
Avant que l'inconnu ne puisse reprendre la parole, Bella, heureusement, prit l'initiative.
"Vous êtes un homme méchant, vous voulez faire du mal à ma maman, lâchez-la !" s'exclama-t-elle, mécontente mais déterminée, prenant un pas audacieux en avant.
"Elle est marrante, votre fille", répliqua-t-il avec un sourire sardonique, intensifiant l'atmosphère déjà tendue.
Cependant, Bella, manifestant un courage dépassant son jeune âge, ne recula pas. "Nous ferions mieux de partir..." murmura-t-elle à sa fille dans un chuchotement empreint de préoccupation, consciente du potentiel de danger que la situation pouvait représenter.
Les deux femmes s'éloignèrent prudemment de l'homme inquiétant, les gouttes de pluie semblant accompagner leurs pas rapides. L'inconnu, les observant s'éloigner, laissa planer une aura de mystère dans l'air, faisant naître des questions sans réponses dans l'esprit de Bella. La pluie continuait de tomber, comme si elle tentait de laver les inquiétudes qui venaient de naître dans cette rue mouillée de Londres.
Une fois éloignées de l'homme mystérieux, potentiellement dangereux, elles arrivèrent enfin dans la boutique de tissus. La petite Bella était illuminée, malgré le fait qu'elles étaient toutes deux mouillées. La maman de Bella se dirigea vers le caissier pour demander de l'aide.
"Bonjour, avez-vous des tissus moins chers ?" demanda-t-elle.
Le caissier répondit, "Bien sûr, dans les rayons de gauche."
"Merci," répondit la mère de Bella avec politesse. Les deux femmes commencèrent à explorer les rayons, cherchant les tissus qui convenaient à leurs besoins, laissant derrière elles l'étrange rencontre dans la pluie londonienne.
"Maman," questionna Bella.
"Oui, chérie ?" répondit la maman.
"Je ne veux pas y aller demain, je ne veux pas aller à l'école catholique. Ils sont étranges, c'est certain qu'il va se passer quelque chose de mal."
"Bien sûr que non, ma chérie. Tu vas voir, rien d'anormal ne va se passer. Les enseignements de l'école catholique sont importants pour ton éducation, et ils te guideront sur le bon chemin."
"Sur le bon chemin ?" Intriguée Bella.
"Oui, Dieu t'aidera, à te montrer vers le droit chemin, ma belle. L'école catholique est là pour nous inculquer des valeurs, et la foi te guidera tout au long de ta vie. Tu apprendras la moralité et la droiture.
Bella n'était pas certaine des paroles prononcées. Elle ferma les yeux un instant, puis, en rouvrant les yeux, elle montra un désintérêt apparent pour la croyance. Peut-être parce qu'elle est jeune, les enfants sont souvent plus intéressés à jouer qu'à s'attarder sur des idées abstraites. Malgré cela, elle décida de laisser une chance à l'idée présentée par sa mère.
Une fois les rayons parcourus par Bella et sa mère pour acheter les tissus nécessaires, la maman de Bella quitta la boutique. Bien sûr, elles avaient effectué leurs achats, et elles rentrèrent chez elles avec des cheveux mouillés. Le père n'était pas encore rentré de son travail, en tant que membre de l'armée anglaise. Dans l'attente de son retour, la mère entreprit de brosser les cheveux de sa fille, cherchant à les réchauffer après cette escapade pluvieuse dans les rues de Londres. Le foyer familial, empreint de l'absence momentanée du père, était rempli de l'atmosphère particulière de l'attente et du réconfort maternel."J'ai une question, maman. Est-ce que papa va revenir ?" demanda Bella d'une voix empreinte de tristesse.
"Je ne sais pas, ma chérie, mais je suis certaine que... ton père reviendra après ses engagements. Ne perdons pas espoir, et rappelle-toi, nous ne sommes pas en guerre, chérie. Il est simplement engagé dans son travail," expliqua la maman d'une voix rassurante, cherchant à apaiser les inquiétudes de sa fille. Dans le foyer familial, le sentiment d'attente persistait, mêlé à l'espoir et à la compréhension des responsabilités du père en tant que membre de l'armée anglaise.
, 𝑨 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆
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Le Silence de Bella
RandomBella, jeune femme repliée dans l'ombre avec sa mère pendant les ravages de la Première Guerre mondiale, découvre le journal intime de sa mère après que cette dernière ait été tragiquement tuée. Leur cachette, autrefois un refuge contre les horreurs...