Partie 1 : La descente aux enfers
Je m'appelle Hawa, j'ai 2* ans et je suis étudiante en **** année en soins infirmiers. Depuis toute petite, je rêve de travailler dans le pôle santé. Devenir infirmière pour aider les gens, soulager leur souffrance, leur apporter du réconfort. J'étais très motivée et enthousiaste quand j'ai commencé ma formation en 20**.
Mais tout a basculé quand j'ai fais mes deux stages en **** année, dans deux services différents.
Dans le premier, j'ai été harcelée par un infirmier qui me prenait en grippe depuis ce fameux jour où j'ai omis le nom d'un instrument médical (Il m'avait demandé les étapes pour un soin. À cause cette erreur minime, je me suis pris une rafale de méchancetés). Il me critiquait sans arrêt, me donnait des ordres contradictoires, me faisait faire des tâches ingrates, me rabaissait devant les patients, les collègues, les médecins. Parfois je restais des journées sans rien faire... Il me faisait sentir que je n'étais pas à ma place, que je n'avais pas du tout les compétences, que je n'étais qu'une gêne. Il me mettait la pression, me faisait peur, me stressait. Je me sentais humiliée, angoissée, dévalorisée. Je pleurais tous les soirs en rentrant chez moi. Je n'osais pas me défendre, ni demander de l'aide au début. J'ai contacté ma formatrice qui m'a seulement "conseillé" de m'éloigner de lui 🙄. Je pensais que c'était de ma faute, que je devais faire des efforts, que ça allait s'arranger...
Mes refuges préférés étaient les toilettes et les vestiaires 😮💨 Finalement il s'est seulement fait réprimandé par les secrétaires qui ont été témoins de sa méchanceté.Dans le deuxième stage, j'ai subi de l'acharnement de la part de plusieurs soignants (infirmiers, soignants, cadre confondus) . Ils me prenaient pour un bouc émissaire. Pourtant je n'étais pas la seule ESI à être en stage. J'avais du mal avec les calculs de dose et je m'en prenait pleins la gueule, pourtant je n'étais pas la seule. Je n'avais plus envie de me lever le matin, ni d'aller au stage. Je me renfermais sur moi-même, je me coupais du monde. Je n'avais plus confiance en moi, ni en personne. Je pensais que j'étais condamnée, que je n'avais pas le choix, que personne ne me croirait.
Comme je vous l'ai dis, je n'étais pas la seule stagiaire, j'ai pu faire l'une de mes meilleures rencontres, cette personne à remarqué que je n'étais pas bien. Elle m'a soutenu jusqu'à la fin du stage et je suis toujours en contact avec elle.Ces violences ont eu des répercussions sur ma santé physique et mentale. J'ai développé des troubles du sommeil, de l'alimentation, de l'humeur. J'ai fait des crises d'angoisse, des cauchemars, des idées noires. J'ai perdu du poids, des cheveux, de l'énergie. J'ai eu des difficultés à me concentrer, à apprendre, à mémoriser. J'ai raté des examens, des évaluations, des validations. J'ai failli abandonner mes études.
Heureusement, j'ai pu compter sur le soutien de ma famille et de mes amis. Ils m'ont écoutée, conseillée, réconfortée.
Aujourd'hui, je suis en **** année et je continue ma formation avec courage et détermination. Je n'ai pas laissé ces épreuves me détruire. Je suis consciente des difficltés, des risques, des responsabilités.
J'essaie d'être optimiste pour l'avenir, pour ma future carrière (ou pas) 🤷🏾♀️.
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Je rappelle seulement que ce que je raconte ne sont pas entièrement racontés, il y a plusieurs détails que je n'ai pas mis dans mon récit, je ne veux pas qu'on me reconnaisse.
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"Ne laisse pas les autres te définir, ni te décourager. Tu as le pouvoir de surmonter les obstacles, de réaliser tes rêves, et de devenir la personne que tu veux être."
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À bientôt pour la partie 2✌🏾
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Mon Journal Intime : Tracés À L'encre De Ma Plume 📖 ✍️🏾
Non-FictionLes histoires que nous vivons sont souvent plus complexes et profondes que ce que les mots peuvent exprimer. Ce journal est ma tentative de partager une partie de mon voyage, dans l'espoir d'inspirer et de réconforter ceux qui pourraient traverser d...