Chapitre 7

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Quelques heures plus tard, le soir même

Les larmes coulaient toujours autant le long de mes joues, la décision avait été très dure, mais nécessaire.

Papa et maman avaient été très présents pour moi aujourd'hui, ils savaient que c'était une épreuve très dur pour moi.

Henri avait passer une partie de la soirée avec moi, à regarder des films, jusqu'à s'endormir dans le canapé. J'en avais profiter pour aller dans ma chambre.

Je jouais avec le numéro de madame Johansson dans mes mains, jusqu'à prendre mon courage en main, enregistrer son numéro et lui envoyer un message.

A madame Johansson, 23h56 :

Madame Johansson ?

De madame Johansson, 23h56 :

Victoria, est-ce que c'est toi ?

Je fus surprise de sa réponse plus que rapide.

A madame Johansson, 23h56 :

Oui, c'est moi madame.

De madame Johansson, 23h57 :

Appelle moi Scarlett. Est-ce que tout va bien ?

J'en profitais pour changer son nom dans mes contacts. "madame Johansson", ça fait un peu trop long, non ?

A Scarlett, 23h57 :

D'accord, oui ça va et vous ?

De Scarlett, 23h57 :

Alors je peux savoir pourquoi est-ce que tu m'envoies un message en pleine nuit, en pleine semaine. Tu as besoin que je vienne te chercher quelque part ?

A Scarlett, 23h58 :

Non, je suis à la maison. Je vous dérange ? Pardon.

De Scarlett, 23h58 :

Non. Ne t'excuse pas. Tu ne me déranges jamais. Qu'est-ce qu'il se passe ?

A Scarlett, 23h59 :

J'ai été voir Anna-Belle aujourd'hui.

De Scarlett, 23h59 :

Cela s'est bien passer ?

A Scarlett, 00h00 :

Oui, on peut dire ça comme ça.

De Scarlett, 00h00 :

Et comment va-t-elle ?

A Scarlett, 00h01 :

Plutôt bien, je dirais. Apaiser.

De Scarlett, 00h01 :

Qu'est-ce qu'il se passe Victoria ? Tu parles d'elle d'une façon assez bizarre, triste et mélancolique même. Il y a quelque chose qui cloche ?

A Scarlett, 00h02 :

Anna-Belle est en mort cérébrale, nous allons la débrancher ce week-end.

De Scarlett, 00h02 :

Waouh.

Désolée je ne m'attendais pas à ça.

Tu peux m'expliquer ce qu'il s'est passé ?

A Scarlett, 00h10 :

Anna-Belle et moi étions ensemble depuis quelques mois, 11 exactement. A une soirée, elle m'a incitée à prendre de la drogue, sauf que j'ai été malade et j'ai fini aux urgences. Mes parents l'ont su car à l'hôpital ils ont fait une prise de sang, et j'ai avouer qu'elle m'avait inciter à en prendre. Papa et maman étaient très en colère contre elle, surtout quand elle a débarquée quelques heures plus tard complétement arracher dans ma chambre. Les parents étaient trop vénères, c'était un truc de fou. Et j'ai cru qu'Henri allait la tuer.

Quelques jours plus tard, elle est venue chez moi pour se faire pardonner. Elle m'avait organiser une surprise, un pique nique au bord d'un lac. Elle était vraiment sincère. Devant sa sincérité, notre amour et mes demandes, mes parents ont accepter de me laisser partir avec elle.

Seulement, lorsque nous étions sur la route. Un camion a griller une priorité, il ne s'est pas arrêter. Anna-Belle s'en est rendue compte trop tard, et même, elle n'aurait rien pu faire. J'ai eu très peur, j'ai hurler. Elle a braquer le plus possible vers la droite, et nous avons heurter les barres de sécurité.

Je m'en suis sortie indemne, enfin, un poignet casser, la pommette pulvériser et une grosse commotion cérébrale.

C'est Anna-Belle qui a tout prit, ils n'ont rien su faire. Elle est tombée en mort cérébrale, sans la possibilité de donner ses organes comme elle le voulait.

Vu que ses parents étaient décédés quelques années plus tôt, dans un accident de voiture. J'ai pris la décision de la garder en vie.

Et là, j'ai pris la décision de la laisser partir.

En parler me faisait bizarre, mais de l'autre côté, je savais que cela me faisait du bien, d'en parler avec elle. Cela faisait longtemps que je n'avais pas raconter l'histoire entière, à quelqu'un.

En parler, il n'y avait rien de plus fatiguant, et d'éprouvant. Comme si pour savoir en parler à nouveau, j'étais obliger de subir à nouveau ce que j'avais vécue.

De Scarlett, 00h11 :

Je suis sincèrement désolée Victoria, tu es très forte, et très courageuse. Tu peux être fière de toi, tu as pris la décision qu'il fallait, même si ça doit être très dur. Je ne veux même pas imaginer la douleur que tu as pu, et que tu peux ressentir.

A Scarlett, 00h12 :

Merci beaucoup, Scarlett. C'est très gentil de votre part. Je vais aller me coucher, tout ça m'a fatiguée. A demain.

De Scarlett, 00h12 :

Passe une bonne nuit Victoria. Je pense très fort à toi. Fais de beaux rêves, s'il y a un problème, appelle-moi. Je t'embrasse.

A Scarlett, 00h13 :

Merci, à vous aussi. Merci de m'avoir écouter. Je pense à vous, moi aussi, si seulement vous saviez... Faites de beaux rêves également, et oui promis.

Scarlett ne répondait plus, j'imaginais qu'elle devait être parti se coucher, ce que je fis aussi. Mais avant, j'avais quelque chose d'autre à lui dire

A Scarlett, 00h15 :

Moi aussi je vous embrasse. Et d'ailleurs, il serait temps de vous mettre à jouer, car je ne suis pas prête d'abandonner.

Miss starlette...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant