Chap 24.

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Dave's Pov










— Je te veux.

Mes mots l'ont troublée. Tandis que ses jolis yeux marrons essaient désespérément de fuir mon regard, un sourire moqueur se loge au coin de mes lèvres.

Qu'est ce qu'elle est mignonne quand elle perd ses moyens...

Ce feu ardent qui brûle en moi ne fait que s'embraser de plus bel lorsqu'elle se mord la lèvre inférieure, ne sachant quoi répondre. Ses gestes les plus insignifiants me rendent tout chose et elle le sait.

Je me penche, mes bras de part et d'autre de son corps et capture ses lèvres que j'ai dû embrasser une dizaine de fois depuis que nous sommes entrés dans ma chambre. Nous nous dévorons jusqu'à ce que je sente ses mains se faufiler sous mon T-shirt, je suis satisfait de voir qu'elle a autant envie de moi que j'en ai d'elle.

Je me redresse pour le retirer une bonne fois pour toute et jette mon vêtement quelque part par terre.

— Wow...

Ses yeux scrutent chaque parcelle de ma peau nue avec des étincelles d'admiration. Mon ego montre d'un cran en voyant qu'elle est impressionnée par la musculature de mon corps. J'ai travaillé des années pour en arriver là alors je ne vais pas jouer au plus humble.

— Tu peux toucher si tu veux.

Sans hésitation son doigt glisse sur mon torse et trace chaque ligne du haut de mon corps avant de descendre plus bas sur mon ventre et redessiner les courbes de mes abdominaux.

— Je sais que ce n'est pas le moment mais tu t'entraines combien de fois par semaine? Pourquoi j'ai pas les mêmes résultats moi! Je ressemble toujours à une patate!

Je renverse ma tête en arrière tandis qu'un rire rauque s'échappe de ma gorge.

— Tu sais bien que les hommes ont plus de facilité à prendre du muscle, contrairement aux femmes. C'est génétique et c'est normal. Te casse pas la tête pour ça...

Ses yeux se mettent à briller d'une lueur que je connais pas.

— Quoi?
Je lui demande, ne comprenant pas ce qui la rend aussi heureuse dans ce que j'ai dit.

— C'est la première fois que je t'entends rire.

— Ah...

C'est aussi rare que ça que je sois expressif? Probablement. Je suis tellement concentré sur mon travail que je n'ai pas le temps de vivre comme un humain comme les autres.

— C'est parce que tu me rends heureux, Nyla.

Elle sourit nerveusement et baisse le regard une nouvelle fois.

— Ça me fait du bien de te voir comme ça en tout cas, j'aimerais que tu sois toujours aussi joyeux et ouvert que maintenant. Ça me réchauffe le coeur, sérieusement.

Je lui fais un bisou sur le front puis sur le nez.

— Pour ça il faudra que tu restes à mes côtés madame.

— Dans ce cas moi, Nyla Lawal vous fais la promesse que je resterai auprès de vous aussi longtemps qu'il le faudra monsieur Dave Cohen!

Dit - elle sur un ton solennel avant de poser la main sur ma joue et de m'embrasser. J'introduis directement ma langue et trouve la sienne avant de les mêler et les faire danser dans un baiser passionné et endiablé. Au bout de quelques minutes nous nous séparons, complètement à bout de souffle.

Elle retire le haut que je lui ai prêté dévoilant sa poitrine— sur laquelle j'ai, je l'avoue, un peu trop fantasmé depuis notre première rencontre— ainsi que ses tétons durcis, signe de son excitation grandissante.

MR COHEN ET MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant