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Jalousie, mauvaise découverte
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Le lendemain, lorsque Evan est réveillé par son réveil, une migraine terrible l’accompagne. Encore dans les vapes, il manque de tomber de son lit en entendant un grognement à côté de lui.

«— Wow ! Tu te lèves tôt, joli cœur, dis donc.», marmonne une voix endormie.

Retenant de justesse un soupir, le brun comprend vite qu’il est rentré chez lui avec un coup d'un soir. Il se redresse, quand un pincement vif se fait ressentir au bas de son dos. Un plainte passe la barrière de ses lèvres, tandis que le jeune homme aux cheveux châtains clairs rit doucement.

«— Putain ! T’y es pas allé de main morte !

— Tu dis ça comme si ça t'avait déçu, joli cœur. Pourtant, ça n’était pas le cas, hier.

— Mmh.», répond simplement Evan, pour couper court à cette conversation.

Puis il se lève, l’autre sur ses pas, tous deux à la recherche de leurs vêtements respectifs qui se trouvaient être dispersés dans tout le logement.
Génial, râle intérieurement Evan, me voilà à la recherche de mes fringues, avec un inconnu qui me mate dès qu’il le peut. Et ce, à six heures du matin.

Ledit inconnu, ayant enfilé ses vêtements de la veille, balaye du regard l’appartement d’Evan. Puis il se dirige vers la kitchenette et se fait tranquillement un café.

«— Tu peux m’en faire un, s’il te plaît ?

— Tout de suite, joli cœur.

— Et arrête de m’appeler ‘’joli cœur’’.

— Si tu me donnes ton prénom en échange. Joli cœur.» rétorque le châtain en insistant sur les derniers mots.

Evan lève les yeux au ciel et s’appuie contre son mur.

«— Bon écoute euh…

— Aymeric, fait l’autre en souriant.

— Aymeric. Écoute, c’était sympa, on a passé une bonne soirée, on a bien baisé, mais maintenant faut que j’aille au boulot. Donc faut que tu partes aussi.»

Aymeric hoche la tête et tend une tasse de café digne d’un bar à Evan.

«— Pas de soucis.» répond simplement Aymeric.

Evan sourit doucement et boit le café, qui s’avère être un vrai délice. Puis il consulte son téléphone pour la première fois depuis la veille, et constate sans surprise qu’Ann a tenté de le joindre un bon paquet de fois.
Il décide d'écouter l’un des dix-sept messages de sa meilleure amie.

— BORDEL EVAN ! T’ES OÙ ?! ÇA FAIT DIX MINUTES QUE JE TE-

Evan coupé soudainement le message, n’ayant pas forcément envie d’entendre sa meilleure amie lui gueuler dans les oreilles dès le matin. Il lève ses yeux gris et croise ceux marrons clairs, presque jaunes, d’Aymeric. Il affiche d’ailleurs un léger sourire moqueur.

«— Donc, mon cher joli cœur s’appelle Evan. Ça te va bien.»

Evan le regarde un instant, l’air perdu, puis secoue la tête.

«— Merci ?

— De rien.»

Ne sachant quoi répondre d’autre, l'un et l'autre laissent un silence s’installer dans la pièce. Mais contrairement à ce à quoi s'attendaient les deux jeunes hommes, ce silence est assez agréable.

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