Chapitre IV

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Je me réveille en m'étirant comme il le faut avant de me lever de sur le matelas déposé au sol. Je repense à ma crise d'anxiété, je ne pense pas que je vais le dire à Emma ni à ma famille, car même eux ne le savent pas que j'en fais. Jamais je ne leur est dit car je les faisais surtout la nuit donc personne ne se rendait compte que je vomissais ou que j'en faisais alors ils ne le seront peut-être jamais. Mais bon, il faut que j'essaye de penser à autre chose qu'à cela parce que sinon ça va noircir mon matin.
Ensuite, je monte à l'étage principale où je remarque par la fenêtre que la neige tombe. Youpi ! Ça veut dire que Noël s'en vient tranquillement même s'il reste encore vingt-et-un jours avant la fête du mois de décembre. C'est pas dans si longtemps que ça quand même.
- Bon matin Sarah, me dit la mère de mon amie en passant devant moi avec une tasse de café à la main, Emma se trouve dans le salon.
Je murmure un infine "merci" avant de me diriger dans la salon où trône un petit sapin blanc artificiel totalement décoré avec une étoile doré au bout de celui-ci. Il est quand même beau. Je m'asseoie ensuite au côté d'Emma sur le sofa. Quand elle remarque enfin ma présence, elle me sourit d'un beau sourire que moi je n'arriverait jamais à faire parce qu'il faut se l'avouer, je souris la plupart du temps faussement quand c'est fait exprès tandis que quand c'est fait naturellent, c'est plus beau. Bref, assez parler de sourire, car c'est franchement pas le sujet le plus intéressant du monde. Il y a plus important dans la vie que ça.
Je regarde dehors par la grande fenêtre situer à côté du sofa. On peut voir qu'il a beaucoup neigé depuis hier soir. Aussi, j'apercois un homme plutôt vieux qui court dans la rue avec un chien qui semble être de race labrador mais pas avec la couleur qui va avec la race, sûrement un croisement de race. Il y a d'ailleurs, deux ou trois personne qui marche dans la rue portant leur manteau d'hiver en cette température. Les quelques arbres qui se trouvent sur le terrain de maison avec des épines, sont enseveli sous la neige ce qui donne un paysage beaucoup plus beau que hier. C'est très beau !
- Sarah ! M'appelle mon amie depuis la cuisine.
Je sursaute en entandant Emma prononcer mon nom avant de la rejoindre à la table. Je commence à manger le déjeuner que Mme Bouchard a préparé en vitesse car il faut se l'avouer, j'ai une faim de loup. Déjà que je n'ai pas fini mon souper de hier, ça m'a donné encore plus faim qu'à l'habitude. En cinq minutes, j'ai fini mon repas et je vais me changer. Je descends dans la chambre de mon amie où mon sac a été déposer hier soir. Je prends l'ensemble que ma mère m'a emmené, un jeans troué avec mon crop top décolleté de couleur beige pâle avec de gros bas de laine qui me permet de ne plus avoir froid quand je pose les pieds sur le plancher froid.
Ensuite, je remonte à l'étage pour dire au-revoir à Emma avant d'enfiler mes vêtements d'extérieur et de sortir à l'extérieur. Je traverse la rue en regardant à gauche et à droite et après je cours pour me dépêcher et tout à coup...paf ! Je tombe les fesses sur un morceau de glace. Maudit que ça fait mal ! Je me relève péniblement en ayant un mal de fesse assez insupportable après la chute que je viens de faire. J'ouvre la porte de la maison, me déshabille sur le tapis d'entrée et rejoins le reste de ma famille et ma demie-famille à la cuisine où ma mère me dit :
- Tu viens déjeuner ?
- Non, désolé j'ai déjà mangé, lui dis-je avant de monter les escaliers avec mon téléphone à la main.
Rendu dans ma chambre, je me couche sur mon lit, ouvre mon téléphone et va voir mes messages.
𝐅𝐚𝐧𝐧𝐲 :
𝐒𝐚𝐫𝐚𝐡 ?
𝐅𝐚𝐧𝐧𝐲 :
???
𝐅𝐚𝐧𝐧𝐲 :
Ç𝐚 𝐭𝐞 𝐝é𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐬 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐮𝐩𝐥𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐎𝐥𝐢𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐩𝐮𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐨𝐧 𝐞𝐱 ?
𝐌𝐨𝐢 :
Ç𝐚 𝐦𝐞 𝐝é𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐅𝐚𝐧𝐧𝐲 𝐫𝐚𝐬𝐬𝐮𝐫𝐞-𝐭𝐨𝐢.
𝐅𝐚𝐧𝐧𝐲 :
𝐎𝐡 𝐬é𝐫𝐢𝐞𝐮𝐱 ! 𝐌𝐞𝐫𝐜𝐢 𝐛𝐞𝐚𝐮𝐜𝐨𝐮𝐩 𝐒𝐚𝐫𝐚𝐡 ☺
𝐌𝐨𝐢 :
𝐃𝐞 𝐫𝐢𝐞𝐧 𝐅𝐚𝐧𝐧𝐲.
Je ferme mon téléphone en souriant, j'ai enfin parlé avec Fanny sur le sujet de mon ex. Un poids de moins sur mes épaules concernant Olivier, mon ex. Maintenant, il faut juste pas qu'ils se séparent si je veux pas faire une deuxième crise d'anxiété ce mois-ci.
Je prends une grande respiration. J'ai appris que j'en faisais il y a deux ans quand je suis rentré en 6ème année ma dernière année du primaire. La première de toute a été en septembre, le sept septembre précisément et en cherchant sur internet, mes symptômes correspondait à ceux de l'anxiété alors je ne voulait pas le dire à mes parents. Dans ce temps là, j'avais honte de ce qui est classé pour une maladie mentale. Je ne voulais pas que personne ne se moque de moi alors j'ai tout gardé pour moi et je me suis refermé sur moi-même, mais après quelques dizaines de mois, je me suis habitué et je me suis réouverte aux autres. Personne est au courant sauf Alexandra puisqu'elle ma surpris en pleine crise d'anxiété l'année dernière. Depuis, c'est la seule au courant, car sinon je sait très bien que tout le monde le saurait et ça serait une catastrophe. Juste y penser me donne un certain vertige.
Voilà comment c'est arrivée et je ne souhaite pas ça à personne même pas à mon ex parce que j'ai un coeur franchement. En tout cas, il me semble que j'en ai un. Mais bref, c'est pas ça la question et j'ai d'autres choses à faire que penser ce que ça ferait d'avoir pas de coeur, pas de sentiment. Bon, je crois que je vais descendre me prendre une pomme car je commence à avoir faim.
Après avoir mangé ma pomme, je préviens ma mère que je vais marcher dans la rue et je sors dehors.
À l'extérieur, je regarde autant à droite qu'à gauche. Le paysage est magnifique ! Les flocons de neige qui tombent, les arbres remplis de neige et les maisons décorés qui mets une ambiance de Noël. Juste de penser à cette fête qui s'en vient me fait sourire juste comme ça, sans raison. Juste parce que je suis accro à Noël. Oui, oui je suis accro à Noël je l'avoue. Mais avouons-le c'est une fête magnifique qui a de la musique, qui permet de voir sa famille, d'avoir des cadeaux et de passer du bon temps en mangeant de la bonne bouffe. C'est pour ça que je ne comprends franchement pas les gens qui détestent Noël. Dans mes mots, je pourrais qualifié ses gens d'anormal à part qu'il est vécu des événements traumatisants à Noël. Là je peux comprendre quand même ! Traumatisant c'est un mot qui est disons, lui-même assez traumatisant.
Oh merde ! Je suis rendu au bout de la rue, je crois que c'est l'heure de rentrer à la maison, car sinon ma mère va me chialer après car j'ai pas respecter les règles. C'est assez débile, je sais. Je tourne de bord et me dirige, en observant toujours le paysage, vers ma maison. Arrivée devant la cours de celle-ci, je fais attention de marcher et non de courir pour pas me faire mal encore une fois. Je monte ensuite les escaliers, rentre dans la maison et me déshabille.
- Viens dans le salon Sarah, je dois te parler, dit ma mère en me disant de la suivre.
Vu le ton qu'elle a employé, c'est pas une affaire banale que maman va m'annoncer.....

Accro à Noël Où les histoires vivent. Découvrez maintenant