Fais moi confiance.

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Je devrais peut-être lui...faire confiance ?

- Bakugo, pourquoi voudrais tu le savoir ? - demandais-je pour gagner du temps.

- Jusqu'à preuve du contraire, tu fais partie de MON équipe et j'veux pas de pleurnichards moi ! Alors raconte moi !

- N...non - osai-je.

Il m'attrapa le col et me souleva de terre.

- C'est un ordre la nouvelle. - dit- il calmement.

Comme ça il est encore plus effrayant. Il resserra son emprise sur moi, ce qui me fis légèrement mal.

- L...lâche moi. J'ai mal.

- Rien à foutre. - grogna t-il.

Des petites larmes montèrent aux coins de mes yeux. Si je ne lui réponds pas, je vais le regretter. Les larmes coulèrent sans que je puisse les retenir.

Il s'en rendit compte et me lâcha.

- C'bon chiale pas. J'vais rien t'faire. J'veux juste que tu m'expliques.

- Tu ne vas rien dire ? - dis-je en séchant mes larmes.

- J't'ai déjà dis que j'étais pas une balance.

Il marqua un temps d'arrêt.

- Mais t'sais quoi ? Fais c'que tu veux. C'est ton problème si tu veux avoir que des emmerdes ici avec l'autre con de Monoma.

Il s'éloigna du toit. La peine me rongeait l'estomac. Il avait raison, je faisais n'importe quoi depuis que j'étais à Yuei.

- A...attends Bakugo ! C'est d'accord. Tu as le droit de savoir. - dis- je timidement.

Il se retourna et me toisa d'un bref regard avant de s'asseoir.

- Vas-y j't'écoutes.

Je m'assise par terre et pris une grande inspiration.

Commença mon récit :

- J'étais en cinquième et je me faisais harceler. Ça a toujours été comme ça. Personne ne m'a jamais aimé et l'amitié...je n'ai jamais connu cette sensation. Mon grand frère me défendait tout le temps et il a eu de nombreux problèmes car il se battait contre mes harceleurs.

Mais un jour en décembre, j'avais reçu une carte où il était écrit Je t'aime. Je n'avais pas pris ce message au sérieux. Une semaine plus tard, Neito m'avait donné rendez-vous dans un parc et j'y suis allée car j'étais curieuse. Il m'avait avoué que c'était lui mon admirateur secret. Il m'avait promis qu'il me protégerait et serait toujours là pour moi. J'y ai cru naïvement. Mon frère m'avait mise en garde contre lui mais je lui assurai sans cesse qu'il était quelqu'un de bien.

C'était le cas. Il m'invitait à des sorties, il m'offrait des cadeaux et surtout mon harcèlement avait pris fin. J'étais heureuse et insouciante. En début de troisième, Neito m'avait appelé car il voulait me montrer une surprise. J'y suis partie, contente. C'est là que je l'ai vu entrain...

...entrain d'embrasser Haru Yoshimura, une fille qui m'avait fait vivre l'enfer depuis la primaire. Mes larmes avaient coulé toutes seules et j'étais incapable de m'arrêter. Neito m'avait dis " Tu peux chialer autant que tu veux. T'es bonne qu'à ça. À être une ratée ! Ah mais tu croyais sincèrement que je t'aimais ? Laisse moi rire ! Pauvre nulle ! " Et Haru avait répliqué à la suite " Il faudra t'y'habituer Chadwick. À toujours te faire voler ce que tu as de plus précieux ! "

Cette année à tes côtésWhere stories live. Discover now