◌ ◌ ◌« Nos blessures ne nous achèvent pas mais nous rendent plus fort. »
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PDV GAVI.
J'étais dévasté, je venais de passer plus de trois heures à l'hôpital del Mar de Barcelone, il était maintenant deux heures du matin et après que ma blessure ait été analysé, l'annonce était tombée.
Je venais d'apprendre que je ne pourrais plus jouer au football pendant plus de huit mois parce que je souffrais d'une rupture des ligaments croisés du genoux droit ainsi qu'une blessure au ménisque.
Maintenant assis dans la voiture de mon manager, ce dernière me ramenait chez moi, il essayait d'obtenir certains mots de ma part mais rien.
Je n'avais pas ouvert la bouche depuis que j'avais appris que je ne pourrais plus jouer de ma passion jusqu'à la saison prochaine.
Je regardais au loin sans rien dire, alors que mes pensées se mélangeaient dans ma tête, je voulais une nouvelle fois pleurer mais je ne me sentais même pas capable tellement les larmes avaient quitté mon corps depuis les cinq dernières heures.
Une fois chez moi, ma famille m'accueillit. Aurora, ma grande soeur, fut la première à me prendre dans ses bras.
Elle me serra fort contre elle et m'embrassa la tempe, mais de mon côté, il n'y avait rien, je m'étais laissé approcher par ma sœur mais je n'avais pas la force d'y mettre du mien dans ce câlin.
Ma soeur reposa une dernière fois ses lèvres sur ma tempe avant de s'écarter de moi et très vite mon corps prit place dans les bras de mon père.
Et l'ambiance était pesante, personne ne parlait. On entendait seulement les reniflements de ma mère qui devait encore être chamboulée par ce qui venait de m'arriver.
Elle fut la dernière à me prendre dans ses bras et c'était sûrement ce dont j'avais besoin, l'incroyable et doux support de la femme qui m'aimait le plus sur cette Terre.
Elle me serrait tellement fort que j'étais obligé de doucement taper son dos pour lui faire comprendre, elle vint donc se séparer de moi et plaça ses yeux dans les miens.
Mais malheureusement je ne voulais pas croiser le regard de ma mère qui devait être aussi brisé que le mien.
Je savais que si je croisais son regard, j'allais m'écrouler, physiquement comme mentalement.
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RECUEIL OS FOOT: Fruity Football Club.
ФанфикMon recueil de One Shot de Football (sans lemon)