Chapitre 1

107 8 5
                                    

- Maman j'en ai sacrément marre que tu me dictes ce que je dois faire. Je suis assez grand merde.

- Harry ne me parle pas sur ce ton ! Je t'ai déjà dit que ton médecin t'a dit que ça pourra t'aider. Écoute moi, tout ce que je veux c'est ton bonheur rien d'autre.

À ses paroles j'avais l'impression que c'était devenu quelque chose d'anodin, ma mère veut me faire voir un psy mais tout à l'air normal. J'ai pas besoin d'aller voir un psy. Et je le fais rapidement comprendre à ma mère en claquant si fort la porte d'entrée que les murs du hall en tremblait.

Je n'aime vraiment pas qu'on me dise quoi faire. Je me débrouille très bien tout seul. J'en ai marre de voir tout le monde autour de moi me rappeler que je suis insolent et surtout blessant. Quelques heures après avoir violemment quitté l'appartement de ma mère, je me dirigeai vers un bar pas très loin de mon appartement, simplement pour y prendre un verre, me vider l'esprit, penser à autre chose. C'est alors que James un ami de longue date que je pouvais même considérer comme mon meilleur ami, m'appela. Le ton de sa voix m'inquiéta plus qu'autre chose.

- HARRY bordel de merde, je viens d'entrer chez toi, et y a un bordel pas possible, tu peux m'expliquer ?

Au premier abord, je n'avais vraiment rien capter, pas que je ne sois con mais ces propos étaient tout sauf clair à comprendre, mon regard fixa une plante se trouvant en face de moi, elle requerrait particulièrement mon intention tandis que James se répéta une nouvelle fois.

- Allo ? Harry putain dit moi pas que t'a encore pété les plombs ?

- putain James arrête de me casser les couilles. Soufflai-je , le ton sec et le visage sans expression.

- Merde HARRY merde merde merde, tu devrais y repenser à la proposition de ta mère, du fait d'aller voir un psy, vraiment. Je te le dis sincèrement si j'étais ta mère j'aurais déjà porté plainte.

Mon téléphone retentissa contre la table du café et fit arrêter la conversation instantanément . Alors lui aussi ? Ils veulent tous que je devienne complètement fou, c'est ça. Eh bah putain. C'est hors de question que j'aille le voir, leur putain de psy. Et je resserra mes poings contre la table du café.

Le soir même, après avoir passé une longue après-midi à marcher dans les rues de Londres complètement perdu, et se demandant quand il allait enfin quitter son putain de pays, il décida malgré des conséquences qu'ils savaient destructives de revenir chez ma mère. J'en étais conscient. J'ai fait une grave crise hier, une crise qui a ravagé l'appartement et j'ai pas pu me contrôler c'était horrible. Le hall d'entrée était vide pourtant je pouvais entendre des voix venant du salon, celle de ma mère puis une autre voix qui m'était inconnu.Lorsqu'il passa la porte d'entrée il pouvait apercevoir qu'il s'agissait d'un jeune garçon, plutôt beau garçon, petit de taille, yeux bleus corail qu'on pouvait percevoir de très loin tellement elles faisaient de l'effet. Il était putain de séduisant. C'est tout ce que son cerveau arrivait à se dire.

- Bonjour Harry je suis contente que tu sois revenu malgré ce qui s'est passé ce matin, je te présente le docteur et professeur Tomlinson.

Les battements de mon cœur se mirent à accélérer, non, alors cet homme qui venait de faire éveiller quelque chose qui semblait endormi en moi s'avérait être une saleté de psychologue. Assez. Je leur tourna rapidement le dos pour me diriger vers la porte tandis que la voix du jeune homme retentisa.

- Attendez Harry. Votre mère va s'en aller.

Plus vite le dit-il, plus vite ma maman s'exécuta, prenant tout de même la peine de tapoter mon dos et en adressant un geste amical à ce psy.

Il ne restait plus que lui et moi. Et merde, je me sentais atrocement mal, une boule s'était formé à l'intérieur de mon estomac, et une érection par la même occasion. C'est étrange. Rare sont les personnes qui m'avaient autant fait de l'effet depuis des années, pourtant je ne laissais rien se voir à travers ma personne, je n'ai jamais apprécié les médecins et encore moins les psychologues. Toujours là à se sentir au dessus de tout, alors qu'ils ne valent pas mieux que nous.

.

- Harry enchanté donc comme l'a dit Madame Cox je suis le docteur Tomlinson. Mais je préférerai que vous m'appeliez simplement Louis.

Il devrait vraiment la fermer, je suis pris d'une violente envie de faire retentir mon poing sur sa sale gueule parfaite, et j'ai surtout envie de passer ma langue sur sa lèvre inférieure.


___________________________________________________________________________________________________________

Voilà! Voici mon premier chapitre, alors je dois vous avouer que j'étais assez stressée à l'idée de le poster, c'est ma première fiction, je n'ai pas la plume d'un grand poète mais j'espère que ça vous plaira. Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes, des avis subjectifs sont la bienvenue !

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jun 20, 2015 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Please doctorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant