Journal d'une rêveuse

Tsunami

Nuit entre le 25 et 26 novembre.
Je cherchais à rejoindre un groupe d'escalade. Cela faisait aparemment un moment que je suivais un petit groupe. Comme une enfant qui suit un groupe d'ado plus âgé.
Pour rejoindre ce groupe, il fallait que je grimpe sur un mur plutot haut. J'avais peur, j'ai le vertige, et pourtant j'y suis arrivée.

Une fois en haut, j'ai réussi à me retourner. Je n'ai pas eu le temps de profiter de la vue que le groupe repartait déjà. J'étais acceptée mais je devais encore faire mes preuves. Ils rigolaient bien, et l'ambiance était vraiment chouette.

Le moniteur et mentor de ce groupe ressemblait très fort à Maoi (Vaiana). Il était froid et distant et pourtant, il était vraiment et sincèrement gentil. Il m'a fait penser à un méchant qui au final, s'occupe des gentils.

Il habitait dans une maison sur une falaise, face à la mer. La vue était folle mais la maison aussi. Cela m'a fait penser à la maison de la tante folle dans "le destin des orphelins Baudelaire."
Pour arriver à sa maison, il fallait monter sur cette fameuse falaise. Je venais d'arriver, j'entendais le groupe sauter dans l'eau pendant que je montais les marches qui menaient à la maison.

J'étais à bout de souffle, fatiguée, mais je ressentais une réel paix. Je les ai entendu commencer à remonter et j'ai levé la tete vers une fenetre sans vitre. Là, je n'ai vu que de l'eau. Plus d'horizon. Un mur d'eau.

J'ai hurlé qu'il y avait un tsunami et l'homme qui gérait le groupe nous a crié de nous mettre en hauteur de monter le plus haut possible. J'ai commencer à courir dan les escaliers mais une vague s'est abbatue sur moi. Je ne savais plus bouger. J'entendais le moniteur parler, plutot crier pour récupérer tout le monde. Il y avait des éléments de la maison qui flottaient partout. Je luttais pour ne pas couler et l'homme m'a attrapé par la taille. J'ai rejoins les autres et me suis assise en maccrochant comme je pouvais.

Malgré la situation, je n'avais pas réellement peur. La maison a commencée à bouger et elle s'est décrochée de la falaise. L'homme nous a dit de nous tenir et nous a serré dans ses bras. La maison est tombée de la falaise et je me suis réveillée.