Pour nous (Olivier Giroud x Kylian Mbappé)-Tome 2

Chapitre 1: retour à la réalité.

Aujourd'hui Kylian rejoue pour la première fois avec le PSG depuis la coupe du monde. C'était tôt mais il en avait besoin, pour se vider la tête. Parce qu'il avait réfléchi à propos des vacances et si il prends des vacances et qu'il se retrouve seul il allait pleurer tout les jours et rester enfermé toute la journée.

Achraf avait essayé de le convaincre de partir quand même parce que c'était avec lui et qu'il ne serais pas seul. Mais il ne voulait pas, il allait juste gâcher ses vacances en tirant la gueule.

Il était dans les vestiaires, un peu à l'écart, pour se changer lorsqu'Achraf arriva vers lui.

-Kylian tu as l'air épuisé...tu dors au moins ?

Il ne savais pas si il devait lui dire la vérité ou mentir. La vérité serait qu'il n'arrive plus à dormir depuis leur retour et qu'il pleurais Olivier toute la nuit.

-Oui t'inquiète, je vais bien.

-N'essaye même pas de me mentir Ky'.

Olivier m'appellait appelait comme ça...

Ses yeux s'humidifièrent encore une fois de plus, il n'avait jamais autant pleurer de sa vie, même lorsqu'il avait loupé ce putain de penalty.

-Kylian je sais que tu vas mal, tu es mon meilleur ami. S'il te plaît parle moi quand tu te sens vraiment mal. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.

-Hmm. C'était tout ce qu'il avait  répondu, il ne pouvait rien dire d'autre ou il se serait effondré.

-Kylian, je-

-Je te parlerai après le match, je dois...me concentrer là.

-Ok, j'espère que tu sais que tu peux tout me dire.

Puis il est parti comme ça sans rien dire d'autre. Il n'avait pas fait exprès mais, ce surnom. Il se souvenait de toute les fois où il l'avait appelé comme ça...

Le première fois qu'il l'avait appelé comme ça, c'était le jour où ils s'étaient embrassé pour la première fois. Avant qu'Olivier ne le repousse et qu'il lui dise que c'était une erreur.

Et là il avait l'impression qu'on avait inversé les rôles, c'est lui qui lui avait dit que c'était une erreur.

Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même, 

je l'ai quitté, pensait t'il.

Il essayait au maximum de se concentrer sur son match même si c'était franchement difficile de penser à autre chose que lui.

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Une fois le match terminé il retournait dans les vestiaires.

J'avais souris.

J'avais souris !

C'est vrai il avait souris avec ses coéquipiers pour fêter son but et leur victoire face à Strasbourg.

C'est la qu'il se disait que le foot était vraiment son échappatoire. Il avait laissé le négatif loin et il s'était amusé.

Un court instant évidemment, le retour à la réalité était le plus dur parce qu'une fois qu'il était de retour dans les vestiaires et qu'il n'était plus sur le terrain, toutes ses mauvaises pensées revenait. Il voulait juste que ça s'arrête.

Qu'il arrête de culpabiliser, de pleurer et de ne penser que négatif. Ce n'était plus lui tout ça.

Il se dépêchait de ranger ses affaires en voulant rentrer le plus vite chez lui. Au moment où il allait sortir du vestiaire une main lui retint le bras.