Prologue

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02h43

J'ai fini mon service de nuit et alors que je ferme la porte de la petite supérette et la remets dans mon sac, je laisse échapper un soupir de soulagement à l'idée de pouvoir enfin rentrer chez moi.

Je referme mon sac et prends le chemin du retour. Pressée de rentrer chez moi, je décide de prendre un raccourci.

J'étais dans une petite rue déserte, sans passants, marchant seule sur le trottoir vide de Marbella.

Soudain, j'ai l'impression de ne pas être toute seule. Je me retourne pour vérifier si ce n'est qu'une impression. Tu te portes l'œil toute seule à te dire de la merde comme ça. Oui ta gueule conscience.

Personne.

Un soupir de soulagement s'échappe de mes lèvres. Pour me changer les idées, je mets mes écouteurs, le volume au plus bas mais suffisamment fort pour entendre ma musique et me distraire.

Je tourne à droite et rentre dans une ruelle. Encore deux minutes et je serai chez moi.

Soudain, je sens une main avec un mouchoir sur ma bouche. Tout s'est passé si vite. J'ai été plaquée contre le mur, mon sac est tombé par terre et mon casque s'est écrasé au sol.

Tout s'est passé si vite que je n'ai pas tout de suite réalisé ce qui venait de se passer.

Mes yeux s'écarquillent, une boule se forme dans le creux de mon estomac et des larmes apparaissent aux coins de mes yeux.

Mes membres sont paralysés par ce qui se passe. Je n'arrive même pas à crier ou à parler, ma gorge se noue.

Alors que mes deux mains sont plaquées contre le mur, j'ai du mal à voir qui sont les personnes qui me retiennent.

- Enfin, on a eu la femme ou la pute de l'autre connard, dit l'homme qui me tient les bras.

- C'est le boss qui va être content, ricane le complice avec sa main sur ma bouche.

Je prends enfin conscience de ce qui se passe. Un cri étouffé par le mouchoir s'échappe alors que je tente de m'échapper en vain.

- elle va se calmer cette pute, dit l'homme en serrant mes poignets.

Ma respiration s'accélère alors que je cherche désespérément une issue.

Ma vue se trouble, non seulement à cause des larmes mais aussi de la drogue imprégnée dans le mouchoir.

Soudain, je sens sa prise se relâcher, je me sentit faible, si faible que je ne peux même plus distinguer de qui se passe.

- La prochaine personne qui touche à cette femme se fera arracher les membres pour qu'il ne puisse plus se s'astiquer son mirco-penis...
Déclare une voix grave.

Je peine à l'entendre à travers les effets de la drogue. Mes yeux se ferment peu à peu, ma vision s'assombrit, et j'entends de moins en moins. En quoi je me suis embarquée, putain...

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Salut ! Je me suis dit « En vrai ?... Ça a l'air trop bien d'écrire.... Viens, j'essaie. » Bah du coup, je me retrouve là. 🥰

J'espère que ça te plaira ! À tout pour le prochain chapitre.

Honney.Beee

SHE IS MINEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant