Chapitre I
UNE NOSTALGIE DIGNE DE JUPITERJe me tenais en posture droite devant le bureau de mon professeur principal, faisant l'objet d'une réprimande à laquelle je ne prêtais guère attention. Mon principal souhait est que cet échange se conclût rapidement.
— Si vous continuez ainsi, je serai dans l'obligeance de vous assigner un club. Choisissez en un avant que je ne le fasse par moi-même. Ceci est mon dernier avertissement. Vous avez jusqu'à la fin de la semaine. Ça vous laisse 3 jours.Lâcha-t-il sèchement et agacé par mon comportement qu'il trouva puéril.
Je ne voulais pas m'obstiner à refuser. Le connaissant cela aurait été un échec. Je le saluais et quittais la pièce.
Quel club pourrais-je bien intégrer ? Sans faire trop d'effort je veux dire...
Aucune idée ne me traversa l'esprit. Il y a un club de musique mais cela ne m'intéresse pas vraiment, disons simplement que ce serait ennuyant au vu de mon niveau. Ils ne réussiraient qu'à me gêner. Les clubs de sport on oublie aussi. Déjà que l'éducation physique et sportive est obligatoire je ne vais pas en rajouter. C'est trop d'effort pour moi en une semaine.
Je me baladais dans les couloirs tentant de trouver une idée mais en vain. Et je ne veux pas être assignée à un club par obligation. De plus, l'ensemble des clubs ont entamé leur activités; cependant, j'interviendrai en cours de celles-ci. Nope.
La sonnerie retentit indiquant la reprise des cours et cela me coupe de mes pensées. Je me dirige vers ma salle de classe, la seconde 1. Je prends place et attend patiemment le professeur.
~~~
Une nouvelle sonnerie retentit indiquant la fin des cours de la matinée. J'allais sortir mon panier-repas lorsque, comme à son habitude, Monsieur Takeda vint me voir pour me demander à nouveau de rejoindre le club.
— Je t'en prie Dan-bi. Tu es si intelligente, tu pourrais être un grand plus pour l'équipe avec ton sens de l'observation et d'adaptation. Je comptais répondre lorsqu'il reprend en disant : Je sais que tu dois être assignée à un club à cause de tes malus. Vient s'il-te-plaît. Il commence à devenir de plus en plus sérieux. Personne ne te jugera au club de volley-ball de Karasuno. Nous sommes tous unis. Tous les mêmes. Nous ne formons qu'un.
Ça me fous l'envie de gerber ce genre de mentalité sérieux.
— Non. Répondis-je sèchement.
Il regarde vers le bas et hausse les sourcils avec une expression affaissée reflétant sa déception.
Je n'y peux rien.
— Reconsidère ma demande s'il-te-plaît !
Étant donné que je dois rejoindre un club. Je garde cette proposition dans un coin de ma tête.
— Hmm... On verra bien.
Puis il quitte la salle en saluant les élèves.
Le reste de la journée se déroula sans encombre.
~~~
J'ouvris la porte d'entrée de ma maison. Les chaussures de ma mère ainsi que ceux de ma sœur étaient présents devant une petite armoire blanche.