Back to hell Tome 1

Chapitre 9

Point de vue de Myliana

Courir...

Je suis partie courir suivi des garçons, aux files des années Kyle a pris l'habitude de m'accompagner tandis que les garçons ont du mal à tenir le rythme donc ne vienne moins souvent.

Quand je cours je ne fais pas attention aux personnes qui sont à mes côtés, c'est un moment à moi où tout remonte à la surface mais que j'efface aux files des mètres parcourus.

Cela me donne un léger sentiment de contrôle...

Sans l'aide de personne, sans avoir à m'appuyer sur quelqu'un... UN instant où je suis maître de moi-même.

Malheureusement, cela ne dure jamais, mais cela me convient pour le moment.

Le temps commençait à se couvrir et une odeur de pluie prenait place dans l'air pourtant je continué sans lâcher mes écouteurs me laissant emporter par les mélodies du violon et du piano.

Une mélodie enivrante et vivante, c'est ce qu'elle dégage. Portant son nom à merveille « Run » de Ludovico Einaudi est un de mes calmants naturel quand je cours.

Je cours me laissant emporter par ce sentiment de liberté.

Cependant contourne certains endroits n'ayant aucune envie de ravoir des flashs ou de passé par le garage ne voulant voir aucun d'eux.

Quand nous passons devant le dînner les garçons ne peuvent s'empêcher de s'arrêter, pour ma part j'aurais voulu continuer ma route mais si je le fais Kyle et les garçons continueront leur route avec moi pensant à moi en priorité tandis que je voudrais qu'ils pensent d'abord à eux.

Je m'arrête, en faisant le choix de penser en priorité à ma famille...

Toutefois, je préfère rester à l'extérieur n'ayant aucune envie de voir ou d'entendre qui que ce soit.

En observant les motos garées devant le bâtiment, je remarque que des membres du club sont à l'intérieur, ce qui me fait espérer qu'ils ne chercheront pas les garçons.

Je ne me sens pas d'humeur et je pense que les garçons ne le sont pas non plus.

Les garçons ressortent les bras chargés de nourriture, un sourire carnassier sur chacun de leurs visages soulignant leurs jolies fossettes.

-Vous êtes vraiment des ogres

Mon ton est légèrement plus léger et cela suffit pour qu'ils m'offrent chacun un bisou sur la joue avant de prendre le chemin de la maison.

Mais mon envie de courir encore trop présente, je me stop sous leurs regards interrogateurs.

-J'ai besoin de courir encore un peu, je vous rejoins...

-On te garde ta part, ne t'en fais pas Mimi.

La frivolité qu'utilise Lou allège mon cœur comme leurs sourires à cet instant.

Je ne les mérite pas...

Pourtant je ne lâcherai cette famille pour rien au monde.

Je reprends ma course vers le lac, ce lac qui est rempli de réels bon souvenir mais qui étrangement se transforme en cauchemars quand je m'endors.

Je meurs dans ce lac...

L'eau était ou plutôt est dans le top cinq de c'est jeu préféré...

Je ressens encore quelquefois l'eau imprégnant mes poumons comme à l'époque.

Arrivées devant celui-ci, toutes les couleurs chaudes qu'on retrouve en été ont disparu. C'est terne et sans vie.