Back to hell Tome 1

Chapitre 13

Point de vue de Myliana

Je ne me sens pas à ma place et je n'ai aucune envie de m'assoir encore une fois autour d'une table avec les Reapers et encore moins dans mon ancienne maison. J'avais pour attention d'y allais mais les voir tous réuni m'oppressent plus qu'autre chose.
J'ai besoin de partir...
Ils commencent tous à s'éloigner doucement vers le jardin et je reste comme figée, sans que je ne puisse quoique se soit. Nono sentant que je ne les suivais pas, c'était arrêter en abordant un de ses doux sourires qu'il n'offre que rarement.

-J'ai l'impression de reprendre un rôle qui n'est pas le mien, qui ne m'est pas destiné. C'est désagréable et tellement fatiguant... Je suis épuisé. Lui avouais-je en le regardant.

-Qu'est-ce que tu veux faire ? Tu as le choix Myliana, ne l'oublie jamais.

-Je suis fève de me tenir près de vous et d'être assis à votre table mais m'assoir à cette table, dans cette maison et avec eux qui font comme-ci tout été, je ne peux pas. Je veux m'éloigner d'eux...

-Alors pars, éloignes-toi et prend le temps qu'il te faut. Tu es bien plus importante, que leurs élans de curiosité ou je ne sais quoi... Si tu ressens le besoin de prendre du recul, fais-le sans hésiter une seconde. Les membres du clan savent l'importance qu'ils ont dans ton cœur et seront du même avis que moi ne t'en fais pas.

-Merci.

« Merci » est la seul chose que j'arrive à dire, rien d'autre ne sors alors je remonte sur ma moto sans demander mon reste. Dans le rétro je peux apercevoir certains Reapers se rendre compte de mon départ mais je ne m'arrête pas pour autant et m'éloigne de plus en plus d'eux.

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J'ai laissé tout le monde en plan depuis des heures et j'avoue ne pas avoir l'envie dis retourner, l'envie de prendre la fuite est toujours là et prend de plus en plus de place dans ma tête.
J'ai pris la route sans destination pourtant Je me suis retrouvé devant lui ou plutôt devant sa tombe...
En voyant cet endroit propre, fleurie et où son disposé des mots « doux » a son encontre et je réalise que si j'avais abandonné la partie quand il était encore temps je n'aurais même pas eu un pour-cent de ce que cette enfoirée a.
Je reste à regarder cette tombe, assise au sol sous une pluie digne des scènes romantique où les héros de l'histoire finisse par s'embrasser et finissent ensemble pour l'éternité. Malheureusement dans mon histoire, il n'y a rien de romantique et encore moins de héros cependant je sais que je retrouver chacune des personnes que j'enverrai en enfer et cela sera pour l'éternité.

« Un membre des Reapers respectées et aimées, pour toujours tu seras dans le cœur de tes frères »

Je le déteste tellement...
Quand je sens mon téléphone vibré dans ma veste, je réponds sans même faire attention a la personne qui est derrière le file.

-Bonjour ma rose...

Cette voix... Non, non il ne peut pas...

-Tu es tout près n'est-ce pas ? Dis-je en contrôlant ma voix et en fixant la tombe qui me fait face.

-Toujours, je ne serais jamais loin de toi ! Tu devrais le savoir où tu veux peut-être que je te rafraîchisse la mémoire.

Sa voix ce veux chaude, et je peux sentir un sourire apparaître à la fin de sa phrase sur son visage qui mes inconnus pourtant je sais qu'il n'a rien de beau ou de bienveillant. Il est mauvais comme l'est son propriétaire.

-Nous y viendrons, j'en suis consciente et tu t'en feras un plaisir fou.

-Pourquoi revenir sur la tombe de l'homme qui hante tes cauchemars ma rose ? Demande-t-il curieux

Son acte ma détruit de différentes manières certes mais ce n'est pas lui qui prend le plus de place dans mes cauchemars. Non.
Non, c'est cette voix qui est derrière le combiné qui me bouffe de l'intérieur et qui hante chaque seconde de mes nuits.

-Si tu n'étais pas toi, je pourrais croire que tu t'inquiètes pour moi.

Depuis le temps, a chacun de ses appels surprises, ma voix paraît de plus en plus détachée malgré l'angoisse que cette voix me procure.

-Je m'inquiète ma rose, dit-il en lâchant un rire qui paraît sincère avant de reprendre plus sérieusement, beaucoup même et bien plus que d'autres personnes.

Il a surtout peur de ne plus pouvoir jouer mais une chose est sure, l'inquiétude de me perdre quoique sa raison soit malsaine est beaucoup plus forte que des membres de ma famille.

-Je ne devrais pas être celle qui ce cache ? pourquoi tu ne te montre pas ?

-Les règles changent alors je fais avec, tu te remettras à courir un jour je te le promets mais pour le moment j'ai une surprise pour toi qui va beaucoup plus te plaire que de me voir mon cœur...

Mes doigts se crispent sur mon téléphone et ma seconde main laisse percevoir de léger tremblement en entendant les mots « surprise » et le mot « plaire ». Rien ne venant de lui ne m'a plu et encore moins ses surprises qui été tous plus horribles les unes que les autres. L'une des dernières est l'énorme tatouage de ronce traversant la totalité de mon corps, encore une autre façon de me marquer.
Les sons me reviennent, leurs bruits de pas qui claquent dans ce qui me sembler être dans des flaques, le parfum nauséabond de l'homme qui tenait l'aiguille et surtout le souvenir de son toucher qui me brûler. Je lui raccroche au nez et jette violemment mon téléphone contre la tombe, certains bouts de celui-ci s'envolent avant de retomber plus loin. Ne voulant pas rester ici plus longtemps je reprends la route, loin de lui, loin de mes fantômes et démons.

Il n'a pas eu totalement tort sur une chose...
Je reprends la fuite. Encore.

—-

Sans un regard en arrière je suis partie et j'ai repris la route sous une pluie encore plus violente que lors de mon arrivée. Si Nono était présent, il me ferait une liste complète des risques de prendre la route avec ma moto sous un temps comme celui-ci, je l'aurai sûrement écouté malgré la sensation de rouler m'aurait apporté. Mais aujourd'hui je fais abstraction de ses bons conseils malgré le danger.

Rouler ne me procure aucune sensation, plus j'accélère espérant ressentir autre chose que se foutu vide, plus j'ouvre les yeux sur l'impact qu'IL a sur moi.
Il a réussi son coup...

Je finis par m'arrêter et un rire sans joie sors quand je remarque ou j'étais. Pourquoi mon inconscient me ramène toujours ici... Mon regard s'accroche aux gouttes qui atterrisse sur l'eau créant quelque chose d'apaisant. Je délaisse ma moto et je commence à enlever difficilement mes couches de vêtements. Je laisse tout en plan et plonge avec seul vêtements mon tanga et mon soutien-gorge pour me couvrir.
J'ai l'impression que la froideur de l'eau anesthésie mon corps mais peut-elle faire la même chose avec mon esprit et ses pensées sombres ? Quand je m'arrête enfin de nager, je remarque être en plein milieu du lac. Je me place sur le dos laissant la pluie me tomber dessus et laissant mes larmes et un crie de détresse se mêlait à celle-ci.
Mon corps se laisse aller sachant que l'averse couvre chaque petit bruit, malgré sa une partie de moi se demande s'il observe son œuvre, s'il est fier d'avoir brisé chaque parcelle de ma personne et d'avoir créé un être vide et laid...

Un monstre...