Chaque soir, je reste allongée en fixant ce dortoir.
Chaque soir, je l'observe et le détail,
En hésitant à passer cette bataille.
Chaque soir, je me rappelle de qui je suis, de mes actions.
Chaque soir, je franchis l'obstacle me séparant de ces enfers,
Tout en sachant que mes regrets apparaîtront tels des lances-pierres.
Chaque soir, je dessine sur mon corps.
Chaque soir, je peins de ma propre hémoglobine,
En espérant ne pas aller au delà de mes racines.
Chaque soir, je lave mes dessins,
Et un picotement m'atteint.
Chaque soir, je protège mon œuvre
D'une coquille neuve.
Chaque soir, je dessine en me disant
Que ce ne sont que des
Égratignures.