Acte 2 / Chapitre 5 : La terreur familière

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Je le sais, nous sommes en retard. Mais notre chère S.N étais très occupée par ses études alors on ne peux que la remercier pour son travaille titanesque ! Je vous souhaite tous une bonne lecture et n'hésitez pas à laisser un petit cœur à la fin ! 

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Les personnes concernées retournent dans la salle du trône. Le jugement peut donc enfin reprendre, dans une atmosphère plus détendue. Le Roi reprend sa place et remarque Eudoxie, toujours aussi calme. Un sourire se dessine sur le visage de Ghreiw et il la remercie de vive voix. Celui-ci souhaite offrir un souhait à la jeune femme en guise de remerciement, mais Eudoxie jette un œil en direction de Lifa avant de s'adresser au roi en déclarant :

"J'aimerais le léguer à ma Reine, si cela ne vous dérange pas."

Le Roi acquiesce et regarde Lifa, qui semble encore perturbée suite à la demande de son amie. Elle reprend ses esprits . Après quelques minutes de réflexion, elle répond :

"Je souhaite que vous enseigniez vos techniques de combat à mes chevaliers".

Les deux fils du roi se regardent furtivement d'un air confus tandis que Ghreiw demande à Lifa la raison de sa requête, ce à quoi elle répond :

"Pour éviter la mort."

Ghreiw reste de marbre et au lieu de répondre, celui-ci regarde Raphaëlle :

"C'est toi qui a libéré Goryõ n'est-ce pas ?"

La déesse répond d'un simple hochement de tête. Ghreiw se résout donc à reporter cette discussion et finit par accepter le souhait de Lifa. En revanche, il l'avertit :

"Cependant, si vous causez ne serait-ce qu'un seul problème ici, je jure de me débarrasser de vous sans aucune hésitation."

La reine baisse la tête en signe de résignation avant que des soldats s'approchent du groupe afin de les libérer. Ils sont ensuite escortés en direction de la sortie mais avant de partir, leur roi déclare :

"Il se fait tard, vous dormirez donc dans une chambre d'invité. En ce qui concerne votre entraînement , il débute à l'aube."

Lifa remercie le roi suivie des commandants s'inclinant à leur tour avant de quitter la pièce.

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Pourtant, le roi remarque un des membres du groupe toujours agenouillé, immobile. Ghreiw lui ordonne de se relever et l'homme s'exécute immédiatement sans broncher. 

"Anicet c'est bien ça ? Que fais-tu ?"

Sans réponse de sa part, le Roi n'insiste pas et demande :

"Voudrais tu t'entraîner ?"

Anicet semble hésitant, mais ne répond pas. Ghreiw perçoit l'exaltation d'Anicet à travers ses yeux et déclare : 

"Reviens demain." dit-il avant d'ordonner à un garde d'accompagner l'homme à sa chambre.

Anicet sort de la pièce sans prononcer le moindre mot.

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Une fois seuls avec leur père, Muzeij et Mahir firent part de leurs doutes vis -à -vis de la rapidité avec laquelle le roi accepta la requête de Lifa, sans y prendre garde. Leur père était beaucoup trop généreux avec les humains qui n'avaient apporté que des problèmes dans leurs terres, ce qui leur semblait illogique. 

Mais Ghreiw répondit, calmement : 

"Si les humains n'étaient que de simples animaux en détresse, les auriez vous aidés, ou condamnés ?"

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