5 mots, une histoire.

.2.

C'est maintenant au tour de @Eolefoster35 d'avoir son chapitre avec les mots suivants :

~Amour ~ Trahison ~ Cauchemar ~ Tristesse ~ Deuil~

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Ma mère est venu me voir dans ma chambre, en pleine nuit. C'est à ce moment là que j'ai compris que c'était fini, que le cancer contre lequel se battait ma petite sœur depuis un an avait finit par l'emporter. Les larmes se sont misent à couler tandis que ma mère me prenait dans ses bras. 

- Je suis désoler. Elle a murmurer, la voix tremblante. 

Je n'est rien dit. Incapable de parler. Nous sommes rester ainsi dans l'obscurité pendant un long moment. Ma mère à fini par s'écarter pour déposer ses mains chaudes sur mes joues. 

- On va y arriver. D'accord ? On va surmonter tout ça ensemble. Elle ma assurer. 

J'ai acquiescer sans vraiment y croire. Comment pouvait-on vivre alors que la personne la proche de son entourage venait de mourir injustement. Ma sœur et moi partagions tous nos secrets. Nous ne nous étions jamais disputer et chacune soutenait l'autre dans les moments difficile. Cette fois elle ne serait pas la. Je n'entendrais aucune de ses paroles apaisantes, ses yeux verts ne se poserons plus jamais sur moi et son odeur si douce n'emplira plus jamais mes narines. 

Ma mère s'et levée en m'intimant de me préparer. Nous allions nous rendre à l'hôpital pour rejoindre mon père. En titubant, je me suis donc habiller. J'essayais d'accepter la situation. Malgré moi, j'avais toujours ce petit espoir que je me réveillerais, que ce n'était qu'un affreux cauchemar et que ma sœur allait bien. Pourtant, c'était bien la réalité. Dure et injuste mais la réalité quand même. Je suis sortie de ma chambre. Ma mère m'attendait dans le salon. Elle essuya ses larmes en vitesse. 

- Tu sais maman, tu as le droit de pleurer. J'ai dit. 

Elle a esquisser un léger sourire.

- Je sais. Elle m'a répondue. 

Nous sommes allées dans la voiture. Le trajet s'est fait en silence. Aucune discussion, aucune musique. Même le moteur paraissait plus insonore. Nous avons finit par arriver devant l'hôpital. J'ai mis un temps avant de sortir de la voiture, retardant le plus possible le moment ou tout se concrétiserait. J'ai pris une grande inspiration, comme si ce geste me donnerait du courage. Raté. Je suis tout de même sortie du véhicule. 

Le chemin jusqu'à la chambre paraissait terriblement long. Puis j'ai aperçue la porte de la chambre. La numéro 324. J'ai frissonner. Aucune de nous deux n'osaient ouvrir la porte, fixant le chiffre qui l'ornait. Tout ce cirque n'allait rien arranger. J'ai donc ouvert. Mon père était assis sur un fauteuil, la tête entre les mains. Il a lever la tête quand il nous as vu, puis il s'est dirigé vers nous pour nous prendre dans ses bras. Il s'est vite écarter et a tourner la tête vers la gauche. J'ai fait de même. 

J'ai pris mon courage à deux main et je me suis approcher du lit dans lequel se trouvait le corp inerte de ma sœur. Je n'est pas pu m'empêcher d'éclater en sanglots. Ses yeux étaient fermés, sa peau était pâle. J'ai poser ma main sur la sienne complètement gelée. Mes parents m'ont rejoint en posant une main sur mon épaule. Les larmes perlaient sur mes joues et j'étais incapable de les arrêtés. 

°°°

L'enterrement avait lieu cet après-midi. En attendant, je patientais sur mon lit en regardant dans le vide. J'avais mis une robe bleu nuit. Ma sœur avait exigé qu'on ne porte pas du noir mais du bleu, ça couleur préférée. J'avais donc opter pour ma plus belle robe. C'est elle qui l'avait choisi et je lui avait promis de la mettre.