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Anime / Manga : Kuroko No Basket

( c'est mon troisième OS qui date d'il y'a maintenant 2 ans, très cringe)

AOMINE DAIKI 

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Point de vue T/p

14 février. Je déteste cette date.

Pourquoi ? Parce que c'est la Saint-Valentin. Le jour où tous les couples s'affichent, main dans la main, en partageant des chocolats ou en allant au restaurant. Toutes mes amies étaient en couple. Toutes. Et moi, j'étais la seule à marcher seule dans les couloirs, une boîte de Pocky à moitié entamée à la main.

— T/p ! T/p ! s'écria une voix familière.

Je tournai la tête vers Momoï, visiblement excitée.

— Oui, quoi ?

— Tu ne m'écoutais pas ! fit-elle en gonflant les joues.

— Désolée... Tu parlais de quoi ?

— Je disais que vu qu'on est le 14 février, tu pourrais peut-être avouer tes sentiments à Aomine !

Je la regardai, choquée.

— Tu rêves. Jamais de la vie.

— Allez... Peut-être qu'il t'aime lui aussi !

— Il ne m'aime pas, Momoï. Il aime les filles avec une énorme poitrine et une attitude de star. Je suis tout sauf ça.

Dring dring

La sonnerie retentit. Enfin.

— Retourne en classe, dis-je en rangeant mes écouteurs.

— Et toi ? Tu vas où ?

— Sur le toit. Pour dormir, logique.

— Attends, qu— !

Je n'attendis pas sa réponse. J'attrapai mon sac et montai les escaliers jusqu'au toit. L'air était frais, légèrement teinté du parfum des fleurs qui commençaient à éclore en cette fin d'hiver. Je grimpai l'échelle et tombai nez à nez avec Aomine... le nez plongé dans un magazine douteux.

Sans surprise.

Il ne fit même pas semblant d'être gêné. Il jeta un regard vers moi, haussa un sourcil et retourna à ses pages.

Je soupirai et allai m'installer à l'opposé, dos au mur, casque sur les oreilles. Je lançai ma playlist habituelle, espérant que le temps passerait vite.

Quinze minutes plus tard, il daigna enfin m'adresser la parole.

— T'es pas en cours ?

— Si, mais je sèche, répondis-je en enlevant un écouteur.

— Mmmh. Tu sais, j'viens de remarquer que t'as toujours une petite poitrine, dit-il en ricanant.

— Ferme-la, Aomine.

Je me levai, les nerfs à vif, et descendis l'échelle. J'étais à deux doigts de le frapper. En m'éloignant, j'entendis sa voix me lancer :

— Jolie culotte rouge !

Je serrai les dents.

— Va te faire foutre, pervers !

Je détestais à quel point il pouvait me faire ressentir autant d'émotions. J'étais tombée amoureuse de ce crétin, et tout ce qu'il savait faire, c'était se moquer de moi. Je m'installai sous un arbre, loin du bruit, et attendis la fin des cours.