nos rires entrelacés, ta chambre chaude puis la veilleuse qui clignote. tes lèvres violettes de baisers trop désespérés, un peu cramées par nos poèmes. nos mains pleines d'encres qui réécrivent l'univers en signant nos peaux de bleu ecchymose,
alors que toi et moi, nichés dans de grands draps,
on s'invente
et se réinvente.ah, ils sont beaux, les amoureux de cire,
persuadés que les flammes ne les atteindront jamais.seulement l'un est un menteur et l'autre fait semblant de ne pas le voir.
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les matins poupres
Nouvellesdévore-moi l'âme, je te laisserais peut-être même croquer mon cœur. [short story ; 08.24]