I'm dead

chapter 1 :

"Bonsoir Mesdames et Messieurs, aujourd'hui, exeptionnellement, nous allons commencer le journal spécial du soir par évoquer le sujet de cette mystérieuse Météorite.
Cette Météorite appelée Falteria, decouverte par le célèbre physicien spécialisé dans l'Astronomie Eric Falhzer, risque de s'écraser sur la Terre. Mais heureusement pas tout suite, quand celle-ci s'ecrasera sur la Terre, ca ne sera qu'un vulgaire petit caillou, alors n'aillez aucune crainte à ce sujet.
Alors, aujourd'hui la situation devient très critique du côté...
Attendez ! Je viens d'avoir un message de la direction !
Il est dit que la météorite a accéléré dangereusement toujours vers la Terre ! En direction du Wisconsin !
Si celle-ci continue sa trajectoire avec cette même vitesse, elle risque de faire des dégâts sans pareille !
Rejoignez au plus vite des sous-sols !
Prenez des nouvelles de vos proches !
Et surtout faites...
Ah ! La météorite va s'écraser dans moins de cinq minutes !
Sur le stade Ouest du lycée Riverslage ! Appelé vos proches !
...
(Au même moment au stade Ouest du lycée Riverslage)

"hey, Anna, je pensais pas que t'allais venir !
-Ouais je sais, mais comme ma petite soeur viens, je suis obligée de venir...
-Roh, arrete dont de faire la gueule, tu veux ?
-Tu ne sais...
-«pas ce que ca fait d'être humilié en public ! », je connaîs cette phrase par coeur. Ce n'est pas parce que ton discours pour devenir Représentante des Élèves, n'a pas marché, que tu t'es fait humiliée, pour autant !
-Pfff... Tu n'es pas à ma place.
Oh tiens, une p'tite bouteille de bière ! - C'est déjà ta troisième ! Dont un verre de tequila ! Arrête !
-Partez tous !!! La météorite arrive ! Partez tous !!!
-Il est complètement dingue celui-là !
Tu vois si t'arrête pas l'alco..."

C'est dans une cacophonie inaudible que la météorite Falteria s'écrasa comme prévue sur le stade Ouest du lycée Riverslage.
Un dégât monstre, beaucoup de gémissements, de pleurs, de sang jaillissant sur l'herbe, le bar éclaboussé. Le feu éteint, les bouteilles d'alcool, elles enflamme l'herbe du stade. Que des adolescents désorientés. Tous essaient de se relever et de retrouver leurs amis.

"-Hu... hu...Anna ! Anna !
Anna ! Est-ce que ça va ? Tu n'as rien ?
-Hu... hu...
C'était quoi ?
-La météorite. Allez viens il faut y aller, c'est peut-être dangereux, viens !
-Oh nan... Nan.! Ma soeur ! Il faut la retrouver !
Lisa ! Lisa ! Lisa... Mais où est tu ?
-Lisa ! Lisa !
-Oh nan... Oh nan !
-Quoi ? Quoi ?
-Nan !... Lisa... Nan... oh nan... "

Effectivement, elle cherchait sa soeur, Lisa, mais elle ne pensait certainement pas retouver un bras écrasé par la météorite, portant au poignet le bracelet qu'Anna lui avait offert...
Anéantie, elle se laissa tomber par terre. Elle pleurait toutes les larmes de son corps.
Impossible de se relever... Impossible de penser. Impossible de bouger.
Elle était dans le néant de la tristesse.
Plus aucune émotion que celle-ci...
Tellement préoccupée par ce bras inerte, quelle ne ressentait pas l'effet de l'alcool dans son sang...
Les pompiers arrivèrent.
Certains s'occuperent des morts.
D'autres, des blessés. Ces deux adolescents sont emmenés, de force pour Anna, jusqu'à l'hôpital situé pas loin du lycée.
Ils sont soignés, points de sutures obligatoires.
Les parents affolés de voir leurs enfants dans cet état.
Mais les parents d'Anna sont plus qu'affoles, ils sont emparés par la même tristesse qui gagnait leur fille auparavant.
Puis après une heure d'attente ils rentrèrent dans leur domicile.

Cinq jours plus tard, l'enterrement a eu lieu.
Ils ne voulaient pas la laisser partir...
Elle avait une jolie pierre tombale magnifiquement décorée.
Plusieurs écriteaux y étaient gravé :

Lisa, Jannette, Marie Clinturner

"A mon amie que je n'oublierai jamais."
"A notre petite fille chérie, tu sera avec nous à jamais. "
"A ma soeur, tu étais, non, tu es une soeur formidable, une vraie maline. Tu restes et tu resteras à jamais dans mon corps, dans ma vie , ma soeur de sang et de coeur... "

C'était un très bel enterrement, malgré cette air chargé de tristesse et de désarroi...